Les quatre types d’attachement

John Bowlby, psychanalyste,est le premier à poser les bases de l’attachement. Il décrit l’attachement comme un lien affectif privilégié que l’on établit avec une personne spécifique ( en général sa mère, son père ou d’autres figures d’attachement dites de substitution) auprès de laquelle on va se tourner pour trouver du réconfort en cas de détresse et retrouver ainsi un sentiment de sécurité.

 Les 4 types d’attachements adultes sont : 

  1. Sécure : modèle de soi positif, modèle des autres positif
  2. Évitant : modèle de soi positif, modèle des autres négatif
  3. Désorganisé : modèle de soi négatif, modèle des autres positif
  4. Anxieux : modèle de soi négatif, modèle des autres négatifs 
⁣1 – l’attachement sécure :

L’enfant a reçu une quantité suffisante d’amour, d’estime, de reconnaissance. Il peut alors puiser en lui ses ressources lorsqu’il en a besoin. On reconnaît cet attachement par :

  • Relation confiante et durable
  • Expression des besoins et des émotions
  • Capacité de tisser des relations sociales
  • Autonomie dans la relation
2 – l’attachement évitant :

L’enfant a appris à mettre à distance ses propres émotions afin de ne pas souffrir ( souvent un milieu familial incohérent et instable )

On reconnaît cet attachement par :

  • Aucune expression des besoins ou émotions
  • Incapacité à créer des relations fusionnelles
  • Difficulté avec l’intimité
  • Autonomie extrême.
3 – l’ attachement désorganisé :

L’enfant oscille entre diverses émotions et comportements, tantôt anxieux tantôt évitants ou au contraire en situation de stabilité relative. 

On reconnaît cet attachement par :

  • Relation amour/haine
  • Sabotage des relations
  • Besoin excessif de l’autre mais peur d’être dépendant 
  • Instabilité
  • Aucune confiance en l’autre 
4 – l’attachement anxieux :

Les personnes qui développent un attachement anxieux  ont du mal à se sentir en sécurité dans leurs relations. Elles ont tendance à avoir des relations de dépendance. La caractéristique principale est la peur de l’abandon. On reconnaît cet attachement aussi par :

  • Besoin d’approbation et de validation 
  • Peur d’exprimer son besoin 
  • Perception du moindre changement dans le comportement de l’autre 
  • Peur du rejet et des critiques
  • Impression d’être un fardeau pour le partenaire 
  • Conscientisation de la relation
  • Impossibilité d’être seul sans rien faire 

Afin de s’accepter, gagner en estime et confiance en soit , nous devons reconnaître notre vécu, sans jugement ni critique. En acceptant nos comportements, nous sommes prêts à avancer et sortir des schémas qui nous bloquent.

Je peux vous accompagner…

Quand consulter un psy?

Quand et pourquoi consulter un psy?

Il existe tellement de raisons d’aller consulter un psy qu’il est difficile de toutes les citer… Mais n’oublions pas, n’importe qui peut aller en thérapie. Il n’y a pas de raison plus légitime qu’une autre de consulter. La démarche est courageuse. Mais elle vaut le coup!

Voici une liste non-exhaustive des raisons qui peuvent nous conduire à consulter :

  • Ressentir  un mal-être
  • Vivre un deuil
  • Avoir vécu un traumatisme 
  • Être envahi par ses émotions qui surviennent régulièrement 
  • avoir des difficultés dans les relations sociales 
  • Être interpellé par une situation dérangeante
  • Avoir vécu un accident, une maladie, un choc…
  • Ressentir des douleurs physiques inexpliquées
  • Faire le point sur sa vie
  • Décharger son quotidien
  • Comprendre ses schémas
  • Demander de l’aide 
  • Trouver sa place dans la famille
  • Gagner en estime et confiance en soi
  • Prendre une décision
  • Éviter le burn-out professionnel
  • Éviter le burn-out parental 
  • Remettre en question les échecs
  • Être écouté
  • Retrouver du sens et de la Liberté
  • Soulager une souffrance 
  • Prendre du temps pour soi 
  • Retrouver le goût des choses 
  • Se connaître 
  • Se comprendre 
  • Surmonter des événements 
  • Faire face à une transition 

Et tellement encore d’autres raisons… chaque ressenti est unique, chaque situation également… c’est ce qui fait toute l’individualité de l’humain.

De façon générale, il peut être utile d’aller voir un psy dès lors que l’on rencontre des difficultés que l’on n’arrive pas à dépasser par ses propres moyens…

Je peux vous accompagner…

 

Je préfère garder le masque.

14 mars 2022 : deux allègements majeurs du protocole sanitaire interviennent :

  • suspension du pass vaccinal dans de nombreux lieux 
  • fin du port du masque obligatoire et de la distanciation sociale

Après avoir eu beaucoup de mal à accepter le masque, certains ont du mal désormais à l’enlever …et préfère le garder. La fonction première était de protéger contre le virus. Il assure aujourd’hui bien d’autres fonctions .

Pourquoi?

1 – la crainte de la maladie : 

 J’ai peur :

  • d’attraper la Covid
  • que l’épidémie reparte à la hausse 
  • de le transmettre : aux personnes vulnérables, à ceux qui ne l’ont pas encore eu
  • d’être contaminé par n’importe quelles maladies 

2 –  le besoin de se cacher :

J’ai peur  :

  • de montrer mon nez, ma bouche 
  • que l’on voit mes rides, mon acné …
  • Que l’on trouve que je suis « mieux » avec le masque

3 – le besoin de distanciation :

 Je n’ai plus envie :

  • que l’on me fasse la bise
  • que l’on s’approche trop près de moi
  • d’être regardé de près 

4 – l’habitude :

Si je ne porte pas de masque :

  • je me sens nu(e)
  • j’ai l’impression d’avoir oublié un quelque chose
  • J’ai peur d’être « hors la loi »

Le fait d’enlever son masque est un changement d’habitude. Il peut donc déstabiliser .

Nous avons aussi le droit de le garder.

L’idée est de prendre son temps, de le faire à son rythme. Nous finirons quoiqu’il en soit par s’adapter. Mais quand nous le voudrons !

Je peux vous accompagner …

 

 

Pourquoi consulter un psy?

« En thérapie, je me vois différent dans le miroir » Ricky Williams

Il existe tellement de raisons d’aller consulter: n’importe qui peut aller en thérapie et qu’il n’y a pas de raison plus légitime qu’une autre

Nous pouvons nous trouver en difficulté et vouloir (ou avoir besoin) d’aide !

La stigmatisation de la thérapie est encore bien présente. Certains hésitent à parler à leur entourage de leur envie de consulter parce qu’ils ont peur de ce qu’ils vont dire..

Personne n’a peur de dire qu’il va chez le médecin. Allez chez le psy , devrait être du meme ordre. Vous avez le droit de consulter et il n’y a aucune honte ni culpabilité à avoir.

Alors, pourquoi consulter?

  • Vous ressentez un mal-être
  • Vous avez vécu un traumatisme
  • Vous répétez les mêmes schémas 
  • Vos émotions vous envahissent
  • Vous avez besoin de parler, de décharger 
  • Vos relations sont compliquées 
  • Vous avez envie de prendre un moment pour vous 
  • Vous n’avez plus le goût des choses que vous aimiez avant
  • Vous souhaitez en apprendre plus sur vous 

Bien évidemment cette liste peut se dérouler à l’infini… Mon approche est bienveillante et je saurai vous accueillir et vous accompagner. Nous définirons ensemble le cadre de la thérapie.
A bientôt …

Le corps nous parle…

Somatiser, vient du grec « soma », qui signifie le « corps ». C’est l’expression physique d’un problème psychologique. En fait, la somatisation est un signal : le corps alerte sur un état mental, une situation traumatisante  déjà vécue, une situation d’angoisse, de stress, de conflit… une émotion qu’on aimerait refouler. Le corps nous parle : écoutons le.

La somatisation se traduit souvent au niveau de la peau ( exéma, allergie..), du trouble digestif, des troubles respiratoires, du squelette…

Nous allons évoquer quelques somatisations les plus fréquentes, ce que le corps dit fréquemment. ( ce qui n’empêche pas de consulter un médecin, un dentiste, un spécialiste!)

1 – le mal de dos :

La colonne vertébrale soutient le dos. Il est censé devoir tout porter, soutenir les muscles, contenir les organes.

Le mal de dos signifie la difficulté de tout porter , l’impression de manquer de soutien.  Nous sommes surchargés par le poids des émotions, des contraintes 

 « Nous en avons plein le dos »

2 – la constipation :

Les intestins assimilent les aliments pour les transformer en nutriments.

Nous souffrons de constipation lorsque nous nous accrochons à des anciennes croyances. Nous refusons de laisser la place aux idées nouvelles.

3 – la diarrhée :

Lorsque nous avons la diarrhée nous refusons de garder nos nouvelles idées, nous rejetons le présent. Nous aimerions que tout se déroule plus rapidement, que tout soit déjà vécu, digéré. ( diarrhée avant un examen pr exemple )

4 – la laryngite, l’extinction de voix :

La peur, la colère  empêchent d’exprimer nos ressentis. Nous avons également pu être sidéré, blessé et du coup nous n’avons rien pu dire .

«Nous sommes sans voix »

5 – les reins :

Les problèmes de reins affectent les personnes manquant de confiance. Celles qui pensent que rien ne leur réussit.  Souvent lorsque nous souffrons d’une maladie rénale c’est que nous nous sentons impuissante.

« Avoir les reins solides » signifie que nous nous assumons et que nous avons la possibilité d’entreprendre, de triompher , d’encaisser les aléas de la vie.

6 – le mal de gorge :

La gorge permet, entre autre, d’avaler. Lorsque nous avons des difficultés à avaler, nous n’acceptons pas un événement , un comportement . Nous ressentons une émotion qui ne passe pas et avons de la difficulté à l’intégrer. 

« je n’arrive pas à avaler le morceau » « ça ne passe pas », «  ça me reste en travers de la gorge »

7- les dents :

Lorsque nous avons mal au dent, le corps nous dit qu’il est temps de prendre une décision, de faire un choix. L’avenir fait peur. Si le mal se situe au niveau des gencives : notre décision est prise mais nous ne savons pas comment la mettre en place, comment passer à l’action.

Le meilleur moyen d’éviter ces maux est d’écouter ce que notre corps nous dit… et de parler ! Oser expliquer ce que l’on ressent, sans jugement.

Je peux vous accompagner..

Je suis amoureuse d’un manipulateur

Sophie a 38 ans. Il y a 3 ans elle est tombée amoureuse de son patron : un homme parfait qui s’est révélé être un manipulateur. Aujourd’hui, guérie de son emprise, Sophie tente de se reconstruire. Elle nous raconte son histoire sur le blog à la manière d’une « journal-thérapie ». Merci pour ce témoignage.

« Je suis assistante de direction. C’est très cliché, mais très vite, je suis tombée sous le charme de mon directeur. Et c’était réciproque. Notre histoire a commencé comme un conte de fées : projets d’avenir à deux, voyages… Mais très vite, les choses se sont gâtées. J’ai réalisé qu’il voyait d’autres personnes. Je l’ai même surpris en pleine action avec une autre femme… il passait d’une femme à l’autre, sans aucun remord. Je ne sais toujours pas pourquoi j’ai accepté… il « me retournait le cerveau ». Je voulais le croire… alors, une longue descente aux enfers a commencé… elle a duré 3 ans.

J’ai commencé à souffrir. Il soufflait le chaud et le froid. Il était tantôt adorable, bourré de bonnes attentions, voulait me faire plaisir, puis sans aucune explication il devenait froid, méprisant, méchant.

Comme je ne comprenais pas, je culpabilisais. Je m’en voulais, et je m’excusais. Plus il me sentait faible, plus il me soumettait. Et moi, je perdais toute confiance en moi. Je pensais que s’il n’était plus dans ma vie, je ne vivrais plus. Même, que je ne rencontrerais plus jamais personne.

Devant les autres collègues du bureau, il était charmant, flatteur, semblait à l’écoute et sûr de lui, prêt à rendre service. Tout le monde l’adorait.

Un jour, il est allé trop loin. Il m’ a insulté car je ne l’avais pas assez excité au lit. Il m’a jeté mes affaires à la figure. J’étais humiliée. Je n’ai pas compris ce qu’il m’arrivait. J’ai eu peur. C’était violent, déstabilisant.

Je me suis confiée à ma meilleure amie. Je ne pouvais plus travailler à ses côtés. Alors,  j’ai démissionné. J’ai cru que je pouvais m’en sortir.

Malheureusement je suis a nouveau tombée dans ses griffes.

J’étais sous emprise. J’étais devenue une proie. Et lui s’amusait de ça.

Même, il était excité de me voir souffrir. J’avais maigri de chagrin : il se moquait de mes formes d’enfant. Je ne me maquillais plus. Il me trouvait trop aguichante alors je voulais correspondre à ses attentes . Il me trouvait ridée, n’avait plus envie de me faire l’amour. Par contre , je continuais à lui donner du plaisir . En bon petit soldat, je réalisais ses fantasmes. Il me dictait ses volontés.

Je ne travaillais plus, j’étais au chômage. Retrouver un job, c’était le risque d’être moins disponible.

Alors je restais chez moi. A l’attendre. Notre couple était  une suite de départs, de silences, de réconciliations, un cycle infernal…

J’étais détruite. Mais je l’aimais . Et le pire, c’est que je pensais que lui aussi. Je me disais « il ne sait pas aimer, il m’aime mal »

J’ai voulu me suicider. Pour qu’il soit à mon chevet, me réconforte… Il n’a même pas daigné prendre de mes nouvelles.

Mes parents sont venus me chercher. Ils m’ont hébergé chez eux.  J’etais perdue, je n’avais plus de repères. J’ai changé de numéro de téléphone.

Aujourd’hui, je me reconstruis au quotidien. J’ai beaucoup travaillé sur moi pour comprendre les raisons qui m’ont conduites vers ce genre d’individu. Je suis consciente d’avoir ma part de responsabilité. J’ai perdu confiance mais je crois toujours au bonheur…. »

Gérer son anxiété

“Toute angoisse est imaginaire ; le réel est son antidote.” A. Comte-Sponville 

L’anxiété est un sentiment de grande inquiétude, de crainte. Parfois elle est utile, car elle permet de se prémunir d’un danger.

Dans tous les cas nous ressentons un malaise, un mal être qui peut se transformer en crise de panique. Cette peur n’est pas forcément rationnelle, ni réelle.

Voici quelques conseils quotidiens,  très simples pour gérer son anxiété et appréhender ces moments de stress, d’angoisse.

1- respirer :

Nous pouvons pratiquer la respiration abdominale : respirer, expirer lentement plusieurs fois. Le but est de se relaxer.

2 – dormir :

Les neurosciences ont prouvé que le manque de sommeil accentuait l’anxiété. Dormir régule nos émotions et diminue le stress.

3 – manger :

En mangeant une alimentation saine nous réduisons notre stress. En effet, Chaque aliment  joue un rôle important pour le système nerveux et aide à combattre l’anxiété.

4 – bouger :

Faire du sport libère des endorphines : ce sont les hormones du bien-être. Ainsi, le degré d’anxiété diminue. Pratiquer une activité sportive évacue les tensions et le stress.

5 – se déconnecter des écrans :

La fin de journée et plus particulièrement lavant- sommeil doit être un moment de détente.

L’utilisation tardive du téléphone  empêche la sécrétion de la mélatonine : c’est l’hormone qui régule notre horloge biologique.

Lorsque nous surfons sur Facebook, insta ou encore tik-tok , nous laissons notre cerveau en éveil. Nous prenons également le risque de recevoir un message qui peut nous stresser ou visionner une vidéo angoissante.

6 – prévoir un bon moment :

Si nous projetons un bon moment : un massage, une lecture, une balade, une sortie entre amis… nous anticipons alors notre notion de plaisir.

Programmer un moment de plaisir réduit l’anxiété et augmente la confiance en soi.

“La journal-thérapie” : se raconter

“Écrivez! Noircir le papier est idéal pour s’éclaircir l’esprit” – Aldous Huxley 

Nous avons  souvent un peu de réticence à écrire… surtout lorsqu’il s’agit de nous, de notre histoire.

Nous  trouvons  la démarche trop prétentieuse, nous avons peur de nous livrer… est ce que je suis intéressant? Pourtant les bénéfices sont nombreux. Autant pour nous, que pour les autres. C’est la journal-thérapie.

1 – L’ écriture thérapeutique :

L’écriture thérapeutique est aussi appelée la « journal-thérapie ».

C’est une thérapie sur soi, pour soi. Nous nous livrons à un journal intime. L’écriture peut être un livre, des lettres non envoyées , ou même des poèmes, un blog, des forums…

Grâce a l’écriture nous posons des mots, nos maux. Nous prenons alors  du recul, de la distance. 

2 – Les bienfaits :

En prenant du temps pour écrire, nous prenons du temps pour nous raconter. Nous ne sommes alors plus timide, ni triste, ni victime. Nous sommes témoignant.

En écrivant, nous reformulons ce que nous vivons . Ce procédé libère les tensions et permet de voir les choses de façon plus claire. Les mots sont posés.

3 – Le témoignage : 

L’idée est de poser par écrit un morceau de son histoire, une anecdote, un ressenti. L’intérêt de cet exercice est multiple.

–  Pour celui qui écrit : déposer son témoignage permet de canaliser ses émotions, mieux vivre au quotidien, s’épancher, créer, poser les mots, synthétiser et choisir les mots pour raconter son histoire

–  Pour celui qui lit : lire un témoignage est important. A la lecture de l’histoire, nous nous sentons moins seuls. Nous conscientisons des schémas.Mais surtout, nous relativisons ce que nous vivons et prenons conscience de la réalité plus rapidement.

Je constate  au quotidien les bienfaits de l’écriture. Ainsi, j’ai eu l’idée de proposer un nouvel outil sur le blog. Envoyez moi vos anecdotes, votre histoire, vos ressentis, vos billets d’humeur. Ils peuvent être écrits, de manière synthétique, romancée, à votre image.

Je m’occupe de l’orthographe , de la mise en page, de l’anonymat.

Je vous souhaite de passer un bon moment d’écriture… et de lecture. Merci pour votre participation.

La quête impossible du bonheur parfait

« Etre heureux ne signifie pas que tout est parfait. Cela signifie que vous avez décidé de regarder au delà des imperfections » Aristote

Nous sommes tous à la recherche du bonheur parfait. Nous voulons être une meilleure personne, souhaitons toujours nous améliorer. Pour cela de plus en plus d’outils grands publics sont mis à notre disposition. Alors, nous tentons de trouver le bonheur dans le quotidien, dans la méditation, dans le « lâcher prise », en lisant des livres à la mode. 

Instagram vend du rêve, et le nouveau but d’une vie est d’être heureux. Tous les jours, tout le temps…

Et même si ces aspirations sont légitimes, plus nous essayons d’obtenir un bonheur constant plus nous nous dirigeons dans une voie de culpabilité et donc d’échec.

1- l’impossible bonheur constant :

Être heureux tous les jours, tout le temps, ça n’existe pas . Et ceux qui le prétendent mentent.

Pourquoi? Parce que nous sommes des êtres humains. Ce qui signifie que nous avons des émotions.  Pour rappel , les émotions de base sont  la joie, la colère, la peur, la tristesse, la surprise, le dégoût. Elles sont notre langage commun. Alors bien sûr, nous essayons de les accueillir au mieux. Mais ressentir des émotions inconfortables, qui nous déstabilisent c’est normal. Sinon, nous serions des robots.

Et supprimer les émotions jugées négatives, ce n’est pas possible. Toutes, font partie intégrante de notre humanité, de notre « normalité ».

2- savoir savourer les moments de bonheur :

Lorsque nous reconnaissons les émotions désagréables, que nous les conscientisons, les analysons, alors nous sommes en capacité de savourer les émotions agréables. En fait, cela permet de focaliser sur l’émotion « positive «  qui accompagne le moment de bonheur.

Si nous n’avions pas ces fluctuations d’emotions nous serions confrontés à un phénomène d’usure face à ce qui est agréable et satisfaisant : lorsqu’une source de bien-être est présente chaque jour de notre vie, nous l’apercevons de moins en moins, ce qui diminue son effet. 

Alors, ne nous concentrons pas  sur notre bonheur pour être vraiment heureux, vivons la vie telle qu’elle est avec ses hauts, ses bas, ses émotions, ses hormones …

Le bonheur ne doit pas être un objectif au quotidien. De toute évidence, le bonheur n’est pas dans l’avoir mais dans l’être et le ressentir.

Je peux vous accompagner..

Reconnaitre la dépendance affective

La dépendance affective consiste à combler un vide, une faille dont nous n’avons pas conscience.

Elle est assimilée à une addiction :

  • A son conjoint et à son regard
  • A ses enfants 
  • A son travail 
  • A la validation d’autrui
  • Aux schémas répétitifs 

Elle permet de combler un manque, remplir son vide intérieur coûte que coûte pour ne pas penser ni souffrir. ( Il faut noter que souvent nous n’avons aucune conscience de ce phénomène)

Les caractéristiques de la dépendance :

  • Difficulté a prendre des décisions :  besoin de la validation d’autrui
  • Crainte des conflits : de peur d’être exclu des relations
  • Peur du projet : peur d’échouer 
  • Absence de limite : difficulté à poser un cadre 
  • Satisfaire les autres : aide , quitte à s’oublier 
  • Besoin de l’entourage : pour les taches administratives, la gestion du quotidien 
  • Jalousie excessive : besoin d’être le centre
  • Peur d’être seul 
  • Addiction :  aux jeux, à alcool, au sport…

Si nous nous reconnaissons dans quelques affirmations, nous pouvons considérer que nous possédons des caractéristiques de la dépendance . 

La prise de conscience de nos  zones de vulnérabilité ,  permet de comprendre ses failles et ainsi commencer à modifier son comportement.

Je peux vous accompagner …