Les troubles anxieux

“L’anxiété du danger est mille fois plus terrifiante que le danger présent; et l’anxiété que nous cause la prévision du mal est plus insupportable que le mal lui même.”            Daniel Defoe

Un trouble anxieux est une anxiété forte et durable sans lien avec un danger ou une menace réelle. Il perturbe le fonctionnement normal et les activités quotidiennes de la personne qui en souffre.

L’anxiété peut être ponctuelle, liée à un événement précis. Si elle perdure, devient intense, envahissante , elle est alors pathologique. Dans ce cas là, On parle de troubles anxieux.

En voici quelques uns : 

1- Le trouble panique : 

il s’agit d’une anxiété sévère dont le symptôme principal est la crise d’attaque de panique régulière qui peut se produire à tout moment.

Ces attaques consistent en la survenue brutale d’une peur intense, d’un sentiment de mort ou de catastrophe imminente et de perte de contrôle de soi. Elles durent généralement une trentaine de minutes. 

Symptômes : palpitations,  accélération du rythme cardiaque, transpiration, tremblements, sensation d’essoufflement ou d’étouffement, douleur thoracique ou abdominale, chaleur…

2- Les phobies spécifiques : 

Ce sont  des peurs irraisonnées, excessives et persistantes face à des situations ou des objets précis : araignée, ascenseur, obscurité, voiture …

3- L’agoraphobie :

L’agoraphobie est la peur irraisonnée et intense des espaces publics dans lesquelles la fuite peut être difficile. Elle se manifeste dans des espaces ouverts ou au sein d’une foule.

4- Le trouble d’anxiété sociale :

C’est la peur de se faire humilier en public, de se faire rejeter ou de ne pas oser parler. Il complique les relations sociales.

Symptômes : rougissement, tremblement , chaleur … 

5- Le trouble d’anxiété de séparation :

Il s’agit de la peur d’être séparé de la personne dont nous nous sentons le plus proche.

Symptôme : ne pas aimer dormir ailleurs que chez soi, cauchemar, peur de perdre son parent, son enfant, son conjoint…

6 – L’anxiété généralisée :

 Il s’agit d’un sentiment permanent d’insécurité. L’inquiétude est constante, chronique. Les moindres contrariétés du quotidien sont démesurément amplifiées. L’avenir est envisagé avec pessimisme.

Je peux vous accompagner…

Le parent toxique

Les paroles de nos parents sont comme des ordres inconscients qui orientent et influent notre façon de faire. Nous sommes influencés par leurs façon d’être et de faire .

Un parent toxique est un parent  dominateur, critique, manipulateur ou encore distant. Les attitudes, les  gestes, les paroles de nos parents peuvent être à l’origine de traumatismes émotionnels nourris pendant l’enfance et avec lequel il faut composer une fois adulte.

De base, l’enfant crée une relation forte et particulière avec son parent.  Il ne connaît de base que ce schéma et ce comportement. C’est la première relation connue et intégrée. De fait, il est très difficile de prendre conscience des défaillances de son parent et du mal qu’il peut nous faire. Notre parent doit être un adulte bienveillant, mature. Malheureusement, parfois, il peut être au contraire un parent toxique. 

1 le parent parfait :

Il aide son enfant, est présent dans chaque situation ( financière, professionnelle…). Il lui fait comprendre que lui seul est capable de comprendre et de subvenir à ses besoins. Son amour est monnaie de chantage. Ils savent mieux que leur propre enfant ce qui est bon pour lui.

2 le parent rival :

Il entre en compétition avec son enfant. Il se compare. Parfois, il le jalouse (par exemple , une Maman qui veut être plus belle que sa fille, un papa qui veut être plus fort au foot…) Inconsciemment ces parents veulent faire de sorte que leurs enfants ne puissent pas les surpasser. Le risque est que l’enfant échoue pour ne pas décevoir son parent 

3 le parent manipulateur :

Il conditionne l’amour qu’il l donne. L’enfant doit tout faire pour faire plaisir à son parent et pour son profit. 

4 le parent distant :

Il est froid. Il n’apporte aucune affection, tendresse, écoute active. 

5 le parent dominateur :

Il est autoritaire et empêche l’enfant de vivre ses propres expériences. Celui-ci devient alors soumis, craintif, anxieux et peut développer un sentiment d’impuissance et de dépendance.

 6 le parent perfectionniste :

Il impose des buts presque impossibles à atteindre. Il ambitionne, fantasme sur le devenir de son enfant. Il tyrannise son enfant pour que celui-ci réussisse. Il utilise parfois des violences verbales dévalorisantes ou physiques. 

7 le parent défaillant :

Il est incapable de répondre aux besoins de l’enfant. Souvent les rôles s’inversent, l’enfant s’occupe de son géniteur. Il n’a pas de modèle pour apprendre et progresser. L’enfant est privé de son enfance.

8 le parent tout puissant :

C’est le parent « dieu ». Il clive. Il est dur avec son enfant en lui répétant que c’est pour son bien. L’enfant voit alors ses parents comme idéaux, gentils. Lui, se sent mauvais, faible. Il n’a aucune estime de soi. 

9 le parent incestuel :

Il est différent du parent incestueux. Il s’agit d’un inceste moral. Le parent refuse de défusionner avec son enfant. Ils ne font qu’un ». Il s’agit d’une relation d’emprise. Le parent se sent en couple avec son enfant, il dort avec lui, l’embrasse que la bouche, il érotise sa relation. De fait, il l’empêche de se construire.

10 le parent victime :

Il attire l’attention de son enfant sur lui quel que soit la situation. Ainsi, il recourt au chantage émotionnel, s’invente ( consciemment ou non) des maladies… le but est de créer de l’inquiétude chez son enfant et donc une proximité. 

                                                                                               

Voici les types les plus fréquents de parents toxiques, bien qu’il y en ait malheureusement bien davantage. Il s’agit de comportements pervers et sournois donc très difficiles à conscientiser. A l’inverse de l’inceste, de la violence physique et verbale qui sont visibles et donc plus facilement reconnaissables et reconnues. Le parent toxique engendre du stress, de l’anxiété, du manque de confiance , en soi, de l’absence de repère , dépendance affective … chez son  enfant. 

Afin de sortir de cette emprise toxique, il est urgent de consulter… Je peux vous accompagner sur le chemin de la liberté…

La première impression…

« Vous n’aurez jamais une deuxième chance de faire une bonne première impression » D.Swanson.

Chaque jour, nous rencontrons de nouvelles personnes. Immédiatement, nous nous faisons une idée sur celle-ci.  Nous nous fions aux apparences. Mais ne culpabilisons pas!Cela est involontaire : il s’agit d’un mécanisme psychologique. Nous avons un avis, un ressenti, mais la personne d’en face également. Cela est valable pour les deux protagonistes d’une relation. 

Les bases de la première impression :

La première impression est souvent basée sur le physique. Pourquoi cette personne nous semble sympathique? Joyeuse? Agréable? Elle a un air de ressemblance avec une personne aimée, peut être elle a aussi son caractère ? Celle- ci est habillée de manière chic, elle doit avoir un bon métier, être intelligente… parfois nous avons l’impression qu’il est utile de se méfier…  « je ne la sens pas »…

Le cerveau nous envoie des signaux. Si  nous sommes à l’écoute de nous même, nous pouvons outrepasser certains préjugés pour connaître davantage la personne. Si nous n’avons pas confiance en notre intuition, nous devons également avancer dans la relation pour nous prouver le contraire .

Mais quoiqu’il en soit notre esprit garde  en mémoire ce premier avis. Et il en est de même pour les personnes qui nous rencontrent la première fois. En fait nous faisons une interprétation très sélective de ce que nous recherchons et attendons. Nous jugeons les autres sur la base de nos observations initiales. Et cela  est  naturel.

Faire bonne impression :

Lorsque nous nous présentons à un entretien d’embauche, à un rendez vous professionnel, pour obtenir un crédit et même pour un premier rendez-vous amoureux, nous devons faire une bonne apparence .  Il est important de soutenir du regard notre interlocuteur, le regarder dans les yeux. Nous pourrons ainsi la capter. Ajoutons à cela le sourire . En se montrant heureux et serein, celui-ci se calera sur nos ressentis et s’adaptera sur notre attitude. Le plus simple est d’être nous. Agir le plus naturellement possible. Ainsi, nous sommes en pleine possession de notre être et montrons notre face de confiance . A notre manière de nous comporter, se joint la façon de nous habiller. Et même si « l’habit ne fait pas le moine » il influence grandement la perception que l’on veut donner. De plus, si nous employons  du vocabulaire positif, les premiers mots de la conversation seront perçus de manière bienveillante et empathique. La manière dont nous serrons la main a également son importance. En agissant ainsi,  nous ne pourrons qu’influencer favorablement la suite de la relation.

La mauvaise impression :

Parfois, nous avons donné ou eu une mauvaise impression. Cela est heureusement réversible. Dès que nous en sommes conscients, nous pouvons essayer de mettre en pratique les comportements adéquats.

Rappelons nous que prendre conscience du langage du corps nous permettra de faire preuve de contrôle : soigner  notre apparence, avoir  des gestes affirmés, soutenir le regard, arborer un sourire donneront forcément une bonne première impression. 

Avoir confiance en soi, en sa façon d’être et de faire, est la meilleure façon de faire bonne impression. Je peux vous y aider…

Être dépendant…

« Ce qu’il y a d’étrange avec la dépendance affective, c’est qu’on s’abandonne soi même pour éviter d’ être abandonné par l’autre »

La dépendance est une forme d’attachement qui empêche de vivre sainement les relations. L’autre devient une partie de nous: nous ne pouvons pas nous en passer. Nous nous accrochons aux personnes comme si nous ne pouvions plus être seul. Nous avons besoin de l’autre quitte à nous négliger . La dépendance affective peut concerner  son conjoint , mais aussi ses enfants, ses amis, son sport, son loisir… en un mot tout ce qui permet ne ne pas nous retrouver seul face à nous même.

Lorsque nous sommes parents de jeunes enfants, ce besoin peut être pallier par l’amour tout entier de notre petit. Il contribue par lui même à notre ration d’amour . Cette période peut donc masquer temporairement notre besoin d’attachement.

Reconnaître sa dépendance :

L’anxiété, la peur de l’abandon sont à l’origine de cette pathologie. Il s’agit d’une carence affective qui prend source  dans la petite enfance . Ce besoin d’être constamment rassuré pèse sur chacune des relations.

La faille qu’on possède en nous a constamment besoin d’être cimentée, comblée.

Cela engendre un manque de confiance qui nous pousse à accepter tout  et surtout n’importe quoi. Nous pensons à tord que de ne pas correspondre en tout point à ce qui est attendu, nous fera perdre l’amour de l’autre .

Notre estime intérieure dépend alors uniquement du regard extérieur.

La peur d’être seul, de ne jamais retrouver quelqu’un nous oblige à constamment plaire à l’autre. 

Le dépendant affectif attend des preuves irrationnelles d’amour. Ces attitudes génèrent en elle de la colère, de la jalousie. Il ne peut être qu’insatisfait. Ce manque de confiance crée des relations déséquilibrées, conflictuelles et dévastatrices qui entraînent souvent  des clashs, des ruptures .

La prise de conscience :

Dans un premier temps ,  le dépendant subit des ruptures à répétitions, vit des échecs, des relations destructrices. Cela construit  des schémas d’insécurité et de détresse.

Il a tendance à se positionner en victime. Il se lamente , se répand . Toutefois il n’a pas encore conscience que c’est lui qui est à l’origine des échecs. Son besoin d’être aimé par dessus tout ne lui permet pas de sécuriser ses relations . Alors que c’est son seul but.

L’autre est uniquement là pour combler le manque d’estime de soi. Il devient le faire valoir de notre identité.

Un cercle vicieux se met en place : le dépendant recherche l’amour et l’autre le fuit car il  a peur de ses sentiments exacerbés. La colère, la haine et la violence ( physique ou mentale) deviennent des composantes de la relation. C’est alors que la personne qui recherche l’amour accepte des situations qui ne  sont pas acceptables  de peur de perdre son partenaire. 

Comprendre que l’autre ne nous apportera jamais ce dont on a besoin est le premier pas vers la libération. 

Sortir de la dépendance affective :

Dans un premier temps, reconnectons nous à nos entrailles. Sortons de la spirale de la relation et osons dire « JE ».

Puis, trouvons nos propres intérêts, nos  besoins.  Découvrons nous une passion, quelque chose qui nous fait vibrer. Il est important de se faire plaisir. C’est le moment de débuter  une activité qui nous inspire . Et surtout profiter de ce nouveau moment qui est personnel en pleine conscience.

La dépendance affective est intimement liée au manque d’estime de soi. Nous possédons par conséquent une faible confiance en nous. Nous nous heurtons  à la difficulté de se positionner en tant qu’individu à part entière.

Consulter un thérapeute permet de se  recentrer au cœur de notre existence. Le but est de vivre en harmonie avec les autres par envie, en étant soi-même, et non pas par besoin et dépendance.

Cela peut prendre du temps mais en vaut le coup. In fine être en accord et en harmonie avec nous  ne peut que changer  nos relations avec les autres. Apprendre à vibrer par nous-même, nous satisfaire de ce que nous savons faire, renforcera notre confiance et nos bases.

La personne la plus importante c’est nous! Ne nous négligeons pas! 

Je peux vous y aider..

Surmonter une rupture amoureuse…

Parfois, la vie à deux n’est plus possible , la séparation est alors inevitable…La rupture amoureuse peut apparaître comme un cataclysme. Elle génère un traumatisme, un moment de bascule : rien ne sera plus jamais comme avant. Les attentes , les projections, les espoirs s’envolent et laissent place à un immense vide. Les émotions évoluent d’un instant à l’autre passant du de la sidération au déni à la tristesse ou encore à la colère . Le chagrin d’amour a une temporalité qui lui est propre.

Ce processus normal est parfois apparenté à celui du deuil. Cependant l’objet est bien vivant et peut même être présent dans l’entourage proche. Notre partenaire devient alors notre “ex”. Il nous refuse “juste” sa présence et “surtout” son amour . Une multitude  d’émotions sans ordres précis vont se succéder.

L’incompréhension :

Au départ, nous ne pouvons pas y croire. Nous refusons la fin de la relation et  croyons au retour de l’être aimé . C’est le déni. Nous n’en parlons à personne. La nouvelle est trop brutale pour l’inconscient. C’est l’état de choc. Cette phase n’est pas valable pour la personne « qui rompt » car elle a déjà eu lieu pendant la réflexion.

Nous sommes en manque de l’être aimé. Tout nous rappelle les bons moments passés . Nous ne pourrons plus jamais être heureux ni amoureux. Nous craignons que « notre vie » ne puisse plus avancer . On peut parler de moment de « sevrage », l’amour pouvant être comparé à ce moment là à une addiction. 

Nous cherchons des explications rationnelles. Le film des derniers temps est rejoué, analysé afin de trouver des signaux. Et surtout nous nous culpabilisons quand à une supposée responsabilité. Même si c’est difficile, il faut éviter d’entretenir un lien, couper les réseaux sociaux, et ne pas chercher encore et toujours des éclaircissements. Et surtout ne pas négocier une reprise de couple. Nous nous perdrions à coup sûr. Il est important de mettre des mots sur nos émotions, reconnaître sa peine  et sa souffrance. Pleurer, s’isoler, dormir, faire le fête, rire, si notre corps le ressent. En niant notre douleur, le corps somatisera .

Le sentiment de colère est une mécanisme de défense sain. Il  traduit notre insatisfaction, la perte de contrôle de la situation et notre incompréhension. Il change alors nos interactions à l’autre et est donc le début de la prise de distance . Juguler sa colère donne l’occasion d’observer ce qui s’est vraiment passé, d’avoir un regard extérieur sur sa propre relation passée.

Sur le chemin de l’acceptation :

Accepter la rupture est un passage obligé pour pouvoir aller mieux. Même si elle nous paraît injuste. 

La perte de contrôle de la situation fait souvent écho aux blessures d’enfance. La rupture peut rappeler la difficulté des passages de stades psychanalytiques ou encore raviver  un sentiment d’abandon

C’est alors le point de départ de la prise de recul nécessaire. Essayer de voir son ex tel qu’il est vraiment: de manière objective et raisonnée. 

Et puis c’est le moment de franchir le pas pour consulter. Parler avec une personne extérieure est la solution pour éviter de ressasser. Entamer une thérapie permet de faire le point sur nos vies, travailler sur nos fragilités , comprendre nos schémas, et bien sûr retrouver une estime de soi. Nous pourrons enfin aller de lavant, avoir le choix d’aller mieux, de se reconstruire et d’être heureux. Être tout simplement en accord avec soi-même.

Je peux vous y aider…

Trouver sa place dans la belle famille…

La belle famille est par définition la famille de son conjoint.

En partant de ce postulat , nous pourrions penser que le fait d’être en couple avec une personne donne un statut immédiat dans sa nouvelle famille . En effet , les beaux- parents seront désormais présents dans nos vies. Par amour pour notre partenaire , nous souhaiterions que cela se passe pour le mieux. En s’engageant avec quelqu’un, on s’engage avec le monde qui l’entoure. Les fondations de la relation “belle famille- belle-fille-beau fils” doivent dès le départ être construites sur des bases saines et solides.

Chaque protagoniste doit se  respecter et rester lui même dans son individualité.

Pour rappel, une famille au sens premier du terme est un ensemble de personnes ayant le même sang , une généalogie commune qui peuvent  vivre sous le même toit ou non. Elles possèdent  leurs propres règles et ont le même fonctionnement. Elle est un groupe d’appartenance qui est régie selon des lois spécifiques. 

Penser intégrer ce clan est donc complètement utopique. Le but est donc de créer une nouvelle famille , un nouveau groupe en mêlant les rites, les  traditions de chacun. Cela est un bel enjeu. Faire partie d’une nouvelle famille ne peut se faire que lorsque nous  avons trouvé notre  juste place vis à vis de notre famille d’origine.

La transmission nous construit mais savoir ce que nous voulons garder de cet héritage nous fait grandir. La relation crée entre le couple et sa belle famille doit être inventive car elle est gérée par deux entités totalement différentes. Des habitudes vont se mettre en place il faut veiller à ce qu’elles ne deviennent jamais pesantes ou figées. En tous cas elles ne doivent jamais être subies. Rester nous-mêmes avec nos différences tout en respectant  notre belle famille.  Apprendre à se connaître sans jugement tout en gardant sa façon d’être et de voir les choses. Les beaux parents ne sont pas des parents de substitution, ils restent les parents de son conjoint. Le transfert psychanalytique est donc facile mais doit être analysé et conscientisé.

Lorsqu’un enfant arrive, il devient alors le lien entre nous  et notre belle famille. La religion , les coutumes, l’éducation sont au centre des discussions . Les différences sont alors visibles. Le but de cette nouvelle famille au sens large est de fournir un cocon de développement pour l’enfant, de permettre son éducation et de transmettre des valeurs familiales communes.

Il est important d’être objectif et d’accepter le fait que nous avons tous  des qualités et des défauts. On ne peut pas vouloir que les autres changent si nous ne changeons pas. La communication est comme dans toutes les relations la clé de l’entente: que ce soit avec le conjoint ou avec les parents de celui-ci. Nous pouvons aussi remercier les parents de notre conjoint d’avoir mis au monde une personne qui nous rend heureux. L’éducation et les valeurs transmises font qu’aujourd’hui, nous l’avons choisi.

Notre  partenaire peut et doit nous aider  à prendre notre place sa  famille. Cependant comme dans chaque relation nous devons faire preuve de confiance en nous afin de rester authentique et donc se préserver .

Je peux vous y aider…

Accepter.

Le dictionnaire distingue deux définitions du terme accepter :

  • « consentir à recevoir  ce qui est offert » 
  • « consentir à subir quelque chose, se résigner à ce qui est inévitable ».

Accepter c’est souvent résister.

Lorsque nous nous retrouvons face à une situation imposée telle que la perte d’un emploi, une trahison, une maladie , un deuil, nous essayons spontanément de nous battre , de trouver une raison à cet événement. 

Le processus d’acceptation s’apparente beaucoup au processus d’un deuil: en fait c’est le deuil de notre réalité qui change. 

 

L’acceptation d’une situation quelquonque est donc la dernière phase de ce raisonnement . La difficulté à accepter les événements tels qu’ils sont peut procurer de nombreuses souffrances : Dans un premier temps, nous sommes en état de choc, dans le déni de la réalité des faits. Puis nous tentons de nous révolter contre ce que nous trouvons injuste. Une lutte se met en place. Cette réaction est saine, cependant elle demeure une perte d’énergie inutile : on essaie de marchander avec la réalité. Jusqu’à se rendre compte que c’est ainsi, que l’on n’y peut rien changer. Ce sentiment nous plonge alors dans une infinie tristesse.

Accepter que l’on ne peut pas modifier ce qui se passe est  quelque chose de vital pour aller de l’avant et transformer sa  vie. Cela ne veut pas dire se résigner mais juste abandonner une lutte vaine . Il faut accepter la réalité et surtout le postulat que nous ne pouvons pas tout contrôler : la mort, la maladie, notre physique , la météo , les ont-dits, ce que les autres pensent… mais nous pouvons accueillir nos émotions afin de vivre en équilibre avec nos points de vue , nos  réactions, nos jugements…

Par ailleurs, accepter de vivre avec son passé, ses erreurs  c’est prendre conscience que ce qui nous arrive fait partie de notre histoire et est, de ce fait, nécessaire pour se connaître et être en possession de sa propre vie. Admettre  la situation vécue est une étape cruciale pour aller de l’avant que ce soit dans la reconquête ou bien tout simplement pour cheminer vers autre chose. Ne pas l’accepter c’est nier l’évidence. 

Le chemin de l’acceptation passe par la découverte de soi. C’est souvent à travers les épreuves que nous nous révélons à nous-mêmes. Il est important de reconnaître que ce qui nous arrive peut être considéré comme un cadeau de la vie. Le principe est d’accepter sans condition , sans juger ce qui nous arrive et accepter que nous n’avons pas le contrôle de la situation : nous pouvons alors  parler de lâcher prise.

Accepter la réalité telle qu’elle est permet de se projeter dans le futur et se recentrer dans sa propre vie.

Je peux vous y aider…

Rester soi dans les relations…

1+1=3( toi + moi = la relation)

Nous fonctionnons chacun avec nos habitudes, nos croyances, notre éducation. Tous ces automatismes créent notre être . Puis nous rencontrons une personne qui possède également ses propres spécificités . Dès le début de la relation, nous recherchons au maximum à plaire à l’autre. Malheureusement parfois pour correspondre à ses attentes, nous pouvons avoir tendance à cacher des choses de sa personnalité ou à se contenir de peur d’être jugé. Par envie de plaire , nous avons tendance à  rester dans le contrôle voir même parfois jouer un rôle. Chacun évolue à travers des jeux  de miroir , de transfert, d’attente. 


Cependant il est essentiel de reconnaître nos propres besoins. Mon conjoint, mon ami, mon collègue de travail n’est pas là pour satisfaire mes besoins. Il ou elle peut certes y contribuer, mais ne sera jamais la pour les combler. De la même façon, nous n’avons  pas non plus à combler les besoins de l’autre. Nos besoins  n’ont pas forcément besoin d’être satisfaits, mais tous ont besoin d’être au moins reconnus. Beaucoup préfèrent être aimés pour ce qu’ils ne sont pas plutôt que de ne pas être aimé pour ce qu’ils sont .Se dévoiler à l’autre tel que nous sommes , implique une véritable prise de risque et la peur d’être vulnérable aux yeux de l’autre , oser demander en prenant le risque que la réponse ne nous convienne pas, savoir  dire non sans avoir peur de froisser l’autre mais juste avoir la satisfaction d’être en accord avec nous- même.

Alors la clé pour être soi dans la relation est de se connaître, avoir le courage d’exprimer ses  valeurs , ses pensées, ses peurs . Et respecter les croyances de l’autre .

Communiquer c’est 2 choses : s’exprimer ET écouter.

Se dévoiler à l’autre tel que nous sommes , implique une véritable prise de risque et la peur d’être vulnérable aux yeux de l’autre , oser demander avec le danger que la réponse ne nous convienne pas, savoir  dire non sans avoir peur de froisser l’autre mais juste avoir la satisfaction d’être en accord avec nous- même.

Alors la clé pour être soi dans la relation est de se connaître, avoir le courage d’exprimer ses  valeurs , ses pensées, ses peurs . Et respecter les croyances de l’autre .

Communiquer c’est 2 choses : s’exprimer ET écouter.

En m’exprimant, je transmets des informations ou des connaissances à quelqu’un et s’il y a échange, j’ai la possibilité de mettre en commun.

En l’écoutant, je me tais et surtout je lui laisse la place de s’exprimer, j’accepte les silences qui lui permettent de réfléchir, d’ajuster sa pensée, j’entends sa souffrance, sa difficulté. 

Et surtout j’essaie de faire preuve d’empathie : C’est la capacité que j’ai à me mettre à la place de l’autre, à comprendre et décrire ses émotions mais sans les ressentir . Ce processus m’aidera à MIEUX comprendre l’autre .En fait, la clé principale d’une relation réside dans notre capacité « à ne pas se laisser définir par autrui, à ne pas cultiver la dépendance, à ne pas se laisser polluer par les tentatives de culpabilisation des proches ou de ceux qui prétendent nous aimer et qui au nom de “leur amour” voudraient nous faire entrer dans leurs désirs, leurs peurs ou leurs projets » ( Jacques Salomé – le courage d’être soi)

Pour pouvoir s’épanouir dans la relation il faut donc communiquer en conscience et par conséquent se connaître pour être en accord avec soi-même.

Je peux vous y aider…. 

Être confiné…

Le confinement est un isolement forcé qui peut résonner  comme un enfermement, un manque de liberté, un sentiment de soumission et d’impuissance.

Celui ci modifie notre présent en provoquant des ruptures de rythmes dans nos routines quotidiennes mais aussi nos projets.

L’annonce de cette quarantaine forcée n’a pas le  même effet pour tout le monde. 

Pour certains, il peut prendre des allures de vacances inattendues , de période de repos ou de temps en famille mais pour d’autres il est perçu comme un choc : besoin de partir de chez soi pour se mettre au vert, peur de manquer , peur de ne plus voir ses proches, peur d’être malade …

Dans tous les cas, ce confinement ralentit notre existence et nos possibilités d’agir. Mais surtout il brise notre routine. Ces habitudes ont pour rappel, un effet structurant pour notre psychisme, donc rassurant.

Les étapes d’acceptation du confinement peuvent s’apparenter aux cinq étapes d’un deuil :

  • Dans un premier temps, il s’agit de s’adapter à ce nouveau mode de vie. Nous sommes à la recherche d’informations sur ce qui nous arrive.
  • Dans une deuxième phase nous commençons à nous habituer à l’idée et prenons possession de notre temps en faisant des travaux, du ménage, des lectures , de la cuisine…
  • Dans un troisième temps une nouvelle normalité s’installe. Nous apprenons enfin à gérer notre  temps. Un nouvel équilibre de vie se met en place.
  • Quatrièmement, une transformation potentielle se dessine. Des nouvelles idées naissent  sur notre  façon de travailler, de vivre et sur ce que nous avons vraiment envie de faire.
  • Enfin c’est le retour à la vie normale et les inquietudes qui ressurgissent.

Tirer profit de cette période : 

Profitons de cet environnement inhabituel pour tirer profit de notre changement. Prenons du recul sur ce que nous  vivons , sur nos changements intérieurs , sur la façon dont nous les avons perçus afin de s’adapter à cette nouvelle vision de la vie.

Ce deuxième ( et troisième) confinement est un nouveau “défi”, une nouvelle occasion de puiser les ressources qui sont en nous et de compenser le sentiment de privation de liberté en apprenant chaque jour sur nous même et en nous concentrant sur notre essentiel.

Et surtout rappelons nous que cette situation est temporaire  et qu’il existera forcément un retour à une vie normale lorsque cette crise sanitaire sera dernière nous. Essayons de voir ces restrictions comme une opportunité pour apprendre le lâcher prise et profiter du temps présent.

Je peux vous y aider …

Sortir de sa zone de confort…

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La zone de confort c’est l’espace connu, maîtrisé, celui qui rassure et qui permet d’être en confiance . C’est la zone des automatismes , de la routine des habitudes. 

C’est une zone dans laquelle on ne ressent pas d’inquiétude, un état psychologique  où l’on se sent à l’aise et en sécurité.

La zone de confort est différente selon les individus. Pour certains cela peut être un travail sans intérêt qui ne procure aucune satisfaction mais dans lequel nous gagnons un bon salaire, ou partageons de bons moments avec des collègues sympas. Pour d’autres ,cela peut être  rester en couple et se contenter d’une relation qui ne nous épanouit pas mais qui permet d’avoir une stabilité financière, familiale, sociale.

Mais être dans sa zone de confort peut tout simplement être de toujours choisir le même plat dans un restaurant.

Einstein aurait dit : “la folie c’est de toujours faire la même chose et s’attendre à un résultat différent”

Malheureusement non! Pour gagner en indépendance, en autonomie et donc en liberté il faut prendre des risques ! La sécurité est une illusion. 

Cela peut juste être faire une nouvelle activité, s’intéresser à quelque chose de différent , cela peut être  simple , banal mais cela doit être activité qui apportera satisfaction une fois faite.

L’important c’est d’agir, sans se faire submerger par ses émotions, juste passer à l’action . Le fait d’accomplir de nouvelles choses permet de gagner en confiance et de se créer de nouvelles opportunités . Se mettre en position inconnue nous apprend la découverte , la clé de l’épanouissement,  l’apprentissage et donc la création d’ opportunités. C’est le même principe que le petit enfant qui apprend en testant, en découvrant de nouvelles choses. Un jour il va oser passer de la position du quatre patte à celle de debout. Il découvrira la marche puis se mettra à courir… 

Nous pouvons commencer par nous donner des buts.

Prendre des risques c’est à coup sûr modifier sa vie, vaincre sa peur , éviter les regrets, s’ouvrir aux autres et surtout apprendre de nouvelles choses sur nous mêmes.

Nous allons ainsi percevoir de nouvelles réactions, sentiments et surtout avoir un nouvel élan. Poursuivre ses objectifs ( tels qu’ils soient) c’est le début de la liberté de la confiance en soi.  Les réaliser permet de se dire “je l’ai fait!”.

Cette satisfaction naissante va donner des ailes pour les prochains défis. 

  • N’ayons pas peur de l’échec, utilisons le plutôt comme un apprentissage.
  • Arrêtons de subir ce qui ne nous convient pas.
  • Pensons positivement à tout ce que la nouveauté peut nous faire gagner
  • Délestons nous de nos peurs
  • Travaillons notre estime de soi
  • Faisons preuve de courage et d’audace

Faisons nous confiance et faisons confiance à la vie. Le plus difficile est de faire le premier pas.

Je peux vous y accompagner . À bientôt …