L’Alimentation Émotionnelle: nos émotions face à la nourriture

repas pour alimentation émotionnelle

L’alimentation émotionnelle est un sujet qui touche de nombreuses personnes à travers le monde. Nous avons tous expérimenté ces moments où nos émotions dictent notre comportement alimentaire. Elles nous poussent à manger pour soulager le stress, la tristesse ou même l’ennui. Dans cet article, nous allons explorer en profondeur le concept de l’alimentation émotionnelle, ses causes, ses conséquences et les stratégies pour la gérer de manière saine.

1-Comprendre l’alimentation émotionnelle :

L’alimentation émotionnelle est un comportement où les émotions, plutôt que la faim physique, déclenchent la consommation de nourriture. En effet, ce lien entre les émotions et l’alimentation peut être influencé par divers facteurs, notamment l’apprentissage précoce, le conditionnement et les habitudes de vie. Par exemple, certaines personnes peuvent avoir appris dès leur enfance à utiliser la nourriture comme réconfort émotionnel, créant ainsi une association étroite entre les émotions et l’alimentation.

2-Les conséquences de l’alimentation émotionnelle :

L’alimentation émotionnelle peut avoir des conséquences négatives sur notre bien-être physique et émotionnel à long terme. D’une part, sur le plan physique, elle peut entraîner une prise de poids, des problèmes de santé tels que le diabète et les maladies cardiaques, ainsi que des troubles de l’alimentation comme la boulimie. D’autre part, sur le plan émotionnel, elle peut créer un cercle vicieux où les émotions négatives conduisent à une surconsommation alimentaire, ce qui engendre ensuite des sentiments de culpabilité et de honte.

3-Les facteurs sous-jacents de l’alimentation émotionnelle :

Il est essentiel de comprendre les facteurs sous-jacents qui déclenchent l’alimentation émotionnelle pour pouvoir la gérer efficacement. Les principales émotions associées à l’alimentation émotionnelle sont ,entre autres, le stress, la tristesse, la colère et l’ennui. Ces émotions peuvent être déclenchées par divers événements de la vie, tels que le travail, les relations interpersonnelles ou les difficultés personnelles. De plus, certains mécanismes d’adaptation malsains, comme la procrastination ou l’utilisation de la nourriture comme moyen d’échapper à ces émotions, peuvent renforcer ce comportement.

4-Stratégies pour gérer l’alimentation émotionnelle :

Il existe plusieurs stratégies efficaces pour gérer l’alimentation émotionnelle de manière saine. Tout d’abord, il est important de développer une prise de conscience de ses émotions et de reconnaître les signaux de faim réelle versus ceux de l’alimentation émotionnelle. De ce fait, la pleine conscience peut aider à mieux comprendre ses habitudes alimentaires et à identifier les déclencheurs émotionnels.

Infine, il est crucial de trouver des alternatives saines pour faire face aux émotions. Je peux vous accompagner…

Les quatre types d’attachement

John Bowlby, psychanalyste,est le premier à poser les bases de l’attachement. Il décrit l’attachement comme un lien affectif privilégié que l’on établit avec une personne spécifique ( en général sa mère, son père ou d’autres figures d’attachement dites de substitution) auprès de laquelle on va se tourner pour trouver du réconfort en cas de détresse et retrouver ainsi un sentiment de sécurité.

 Les 4 types d’attachements adultes sont : 

  1. Sécure : modèle de soi positif, modèle des autres positif
  2. Évitant : modèle de soi positif, modèle des autres négatif
  3. Désorganisé : modèle de soi négatif, modèle des autres positif
  4. Anxieux : modèle de soi négatif, modèle des autres négatifs 
⁣1 – l’attachement sécure :

L’enfant a reçu une quantité suffisante d’amour, d’estime, de reconnaissance. Il peut alors puiser en lui ses ressources lorsqu’il en a besoin. On reconnaît cet attachement par :

  • Relation confiante et durable
  • Expression des besoins et des émotions
  • Capacité de tisser des relations sociales
  • Autonomie dans la relation
2 – l’attachement évitant :

L’enfant a appris à mettre à distance ses propres émotions afin de ne pas souffrir ( souvent un milieu familial incohérent et instable )

On reconnaît cet attachement par :

  • Aucune expression des besoins ou émotions
  • Incapacité à créer des relations fusionnelles
  • Difficulté avec l’intimité
  • Autonomie extrême.
3 – l’ attachement désorganisé :

L’enfant oscille entre diverses émotions et comportements, tantôt anxieux tantôt évitants ou au contraire en situation de stabilité relative. 

On reconnaît cet attachement par :

  • Relation amour/haine
  • Sabotage des relations
  • Besoin excessif de l’autre mais peur d’être dépendant 
  • Instabilité
  • Aucune confiance en l’autre 
4 – l’attachement anxieux :

Les personnes qui développent un attachement anxieux  ont du mal à se sentir en sécurité dans leurs relations. Elles ont tendance à avoir des relations de dépendance. La caractéristique principale est la peur de l’abandon. On reconnaît cet attachement aussi par :

  • Besoin d’approbation et de validation 
  • Peur d’exprimer son besoin 
  • Perception du moindre changement dans le comportement de l’autre 
  • Peur du rejet et des critiques
  • Impression d’être un fardeau pour le partenaire 
  • Conscientisation de la relation
  • Impossibilité d’être seul sans rien faire 

Afin de s’accepter, gagner en estime et confiance en soit , nous devons reconnaître notre vécu, sans jugement ni critique. En acceptant nos comportements, nous sommes prêts à avancer et sortir des schémas qui nous bloquent.

Je peux vous accompagner…

Maman de 2 enfants, je suis à bout!

Celia est la maman de 2 enfants de 3 ans et 18 mois. C’est une maman heureuse mais à bout. Fatiguée, énervée, elle a du mal à accepter son quotidien. Entre culpabilité, peur du burn-out et résignation, elle nous raconte son histoire sur  le blog à la manière d’une « journal-therapie ». Merci pour ce témoignage. 

“Je m’appelle Célia, j’ai 34 ans. J’ai toujours voulu être maman. Dès mon plus jeune âge, je me suis toujours projetée dans ce rôle là. Je m’imaginais épanouie, aboutie, accomplie. J’ai rencontré mon compagnon il y a 4 ans. Tout de suite, je lui ai parlé de mon désir d’enfant. J’allais avoir 30 ans, c’était le bon moment. Je suis immédiatement tombée enceinte de Mila, puis 15 mois plus tard de Léo. Je suis aide soignante. Pour profiter au maximum de mes enfants, j’ai souhaité bénéficier d’un congé parental . Je suis donc mère au foyer : mon quotidien c’est les enfants, le ménage, les courses, les siestes, les repas, les bobos… je l’ai voulu et j’aime être chez moi mais par moment, je suis à bout ! surtout depuis l’arrivée de mon dernier. J’ai peur de faire un burn-out.. et je culpabilise. Car j’ai tout pour être heureuse.

J’ai l’impression de ne plus exister en tant que femme. Je n’ai pas forcément d’envie particulière, je crois que j’ai juste besoin de calme et de silence. Pouvoir me laver sans me dépêcher, passer du temps sur les réseaux, lire… même me laver tout court. J’ai besoin de dormir une nuit entière, je rêve d’une grasse matinée….

Mon mari rentre tard. Il arrive pour le coucher des enfants . Un grand moment !

J’aime mes enfants mais je suis à bout!

Mes enfants ont seulement 18 mois d’écart et sont très demandeurs . Je trouve que je n’arrive pas à leur donner assez d’attention tellement je suis débordée par moment. Je culpabilise de ne pas être la maman que j’imaginais. Ce que je trouve le plus difficile? gérer les cris. Ils ne s’expriment que de cette façon comme ils ne savent pas encore parler. Du coup, qu’ils soient énervés, contents ou qu’ils veuillent quelque chose, ils crient.

J’ai l’impression de passer mon temps à râler sur tout le monde… Je ne me reconnais plus…

Il faut aussi gérer les journées à 1000 à l’heure, même quand on n’a pas eu son quota de sommeil : avec 2 enfants en bas âge il y en a toujours un qui se réveille la nuit.

J’ai hâte qu’ils  grandissent un peu, qu’on puisse retrouver des activités familiales comme aller la plage sans que ce soit l’expédition, manger au restaurant ou faire une sortie autre que le parc près de la maison.

Ma charge mentale me pèse…

Dès que nous partons en balade, je dois penser à tout et pour tout le monde. J’ai l’impression de ne pas profiter. Mais même si en ce moment je trouve ma vie compliquée, c’est aussi grâce à eux que je suis heureuse. Mes enfants vont bien, nous rions beaucoup. J’ai cette chance de partager leur quotidien et les voir grandir.

Cependant, je n’arrive pas à relativiser. Je me demande parfois si je ne souffre pas d’une dépression. J’ai peur du burn-out. Je pleure souvent, mon mari ne comprend pas. Cela me permet de vider mon trop plein d’émotions. Tous les soirs, je me dis que je devrais reprendre une activité autre que les enfants. Le matin, j’oublie tout et je reprends ma journée.

Je n’ai pas envie de donner l’impression que je me plains.  Je culpabilise déjà tellement. Quoi qu’il en soit,  livrer mes émotions, mes ressentis me fait du bien. Je pense consulter une psy…
Je me dis qu’un jour, ils seront grands et que je serais “peut-être” nostalgique de cette période.”

L’orthorexie ou l’obsession du manger-sain

Pour certains, manger sain est devenu une véritable obsession. Régime alimentaire strict, rituels, sélection drastique des aliments : ce qui pourrait paraître un mode de vie bon pour la santé,healthy peut rapidement tourner en trouble du comportement alimentaire.

Nous parlons alors d’orthorexie (du grec orthos : correct et orexis : appétit) : c’est à dire l’obsession du manger-sain.

 

Les personnes souffrant d’orthorexie sont angoissées à l’idée de manger de la nourriture qu’elles jugent mauvaise. Cette angoisse génère la mise en place de rituels visant à sélectionner et préparer la meilleure alimentation possible.

1- Qu’est ce qu’est lorthorexie ?

Lorsque la quête du “manger sain” devient une obsession nous pouvons parler d’orthorexie.

Ce trouble alimentaire est souvent minimisé car il se développe par des personnes prônant la bonne santé, le bien être , les recettes healthy, le soin de soi et de son corps. A la base, ce mode de vie se base sur une alimentation équilibrée. Ce qui est bien évidemment une bonne chose. Cependant, ce qui inquiète, c’est la dérive vers un mode de vie obsessionnel, un trouble alimentaire ou même un TOC.

2- Quels signes peuvent alerter ?
  • Régime alimentaire dichotomique: les aliments sont classés de façon binaire : comme bons ou mauvais/ sains ou toxiques 
  • Analyse de la composition des aliments : chaque étiquette est détaillée, étudiée, scrutée 
  • Absence de plaisir : les repas ne sont plus synonymes de plaisir ou de bons moments 
  • Discours moralisateurs et rigides sur l’alimentation saine : pas de sucre, légumes bio…
  • La qualité est plus important que la quantité 
  • Aversion pour certains types d’aliments
  • Obsession d’une nourriture saine
  • Calcul des apports nutritionnels des aliments
  • Planification des repas pour maîtriser le régime alimentaire 
  • Refus de manger à l’extérieur de chez soi
  • Création de règles personnelles

Quand l’alimentation santé devient une maladie, il est urgent d’en prendre conscience, pour retrouver  le plaisir  de manger sain et équilibré tout en profitant de la vie.

Je peux vous accompagner…

Je souffre d’un Covid long

Eléonore a 54 ans. Banquière, elle a deux grands enfants.  En avril 2020, elle contracte le Covid. 2 ans et demi après, elle a toujours des symptômes : elle souffre d’un Covid long. Elle nous raconte son histoire sur le blog à la manière d’une « journal-thérapie ». Merci pour ce témoignage.

“Tout a basculé en Avril 2020, quand j’ai contracté le Covid-19. Nous sommes en plein confinement. Je suis banquière. Je n’ai aucune comorbidité. Je suis donc placée 3 jours en télétravail mais je me rends   aussi à la banque : je suis “essentielle”. Un matin, je me sens fiévreuse, fatiguée. J’ai mal à la tête. J’ai le covid 19. J’ai peur, nous n’avons aucun recul, les infos sont inquiétantes. Je m’isole.

2 ans et demi après, je ne peux toujours pas reprendre le travail.

J’ai un Covid long :

Fatigue intense, vertiges et tachycardie font désormais partie de mon quotidien. Je souffre aussi d’hyperthermie, avec une température corporelle qui dépasse régulièrement les 39 degrés. Je peux me sentir mal d’un coup et devoir m’allonger immédiatement. De ce fait, je ne peux plus conduire. 

Je souffre d’un covid long : je ne suis plus contagieuse mais j’ai conservé les symptômes.

Heureusement, j’ai la chance d’être suivie par des spécialistes qui m’accompagnent pour traverser cette épreuve. Je consulte aussi une psy. Je suis dévastée physiquement mais aussi psychiquement.

Ma vie en suspens :

 

Je suis usée physiquement et moralement. Je suis en arrêt maladie depuis avril 2020.  je n’arrive plus à   me projeter dans l’avenir. Tout est mis en suspens, je ne peux pas reprendre mon travail. 

À 54 ans, c’est difficile à accepter. C’est terriblement frustrant et insécure. Je me sens impuissante.  j’essaie de me bouger, mais je ne vois aucune amélioration pour l’instant.

L’injustice :

Pourquoi moi ? j’étais sportive, en bonne santé. J’étais hyper active, mince et surtout aucune pathologie ni comorbidité. Certains ont un petit rhume avec le Covid, moi je suis malade depuis deux ans et demi. Je ne comprends pas, je trouve cette situation terriblement injuste.

La peur

Je suis tout le temps fatiguée. La chaleur de l’été a été très difficile à gérer. J’ai même cru un moment que j’avais encore attrapé le Covid ! 

 Je prends du Doliprane tous les jours.  En effet pour le moment, il n’y a pas vraiment de médicament pour traiter le Covid.

Je suis cloitrée chez moi, je n’ai presque aucune vie sociale :  j’ai peur de l’attraper à nouveau.

Je ne me reconnais plus :

J’ai beaucoup maigri, J’étais déjà mince mais désormais je pèse 48 kg

C’était mon poids lorsque j’avais 25 ans ! Ma vie se résume à Netflix, médecin et psy. Je ne peux que la remercier. Ma psy m’ écoute,  me comprend, ne me juge pas. Mes séances sont ma seule bouffée d’air et de plaisir.

Mon cas n’est pas isolé. Je sais que je ne peux qu’aller mieux. Mais quand?”

 

Quand consulter un psy?

Quand et pourquoi consulter un psy?

Il existe tellement de raisons d’aller consulter un psy qu’il est difficile de toutes les citer… Mais n’oublions pas, n’importe qui peut aller en thérapie. Il n’y a pas de raison plus légitime qu’une autre de consulter. La démarche est courageuse. Mais elle vaut le coup!

Voici une liste non-exhaustive des raisons qui peuvent nous conduire à consulter :

  • Ressentir  un mal-être
  • Vivre un deuil
  • Avoir vécu un traumatisme 
  • Être envahi par ses émotions qui surviennent régulièrement 
  • avoir des difficultés dans les relations sociales 
  • Être interpellé par une situation dérangeante
  • Avoir vécu un accident, une maladie, un choc…
  • Ressentir des douleurs physiques inexpliquées
  • Faire le point sur sa vie
  • Décharger son quotidien
  • Comprendre ses schémas
  • Demander de l’aide 
  • Trouver sa place dans la famille
  • Gagner en estime et confiance en soi
  • Prendre une décision
  • Éviter le burn-out professionnel
  • Éviter le burn-out parental 
  • Remettre en question les échecs
  • Être écouté
  • Retrouver du sens et de la Liberté
  • Soulager une souffrance 
  • Prendre du temps pour soi 
  • Retrouver le goût des choses 
  • Se connaître 
  • Se comprendre 
  • Surmonter des événements 
  • Faire face à une transition 

Et tellement encore d’autres raisons… chaque ressenti est unique, chaque situation également… c’est ce qui fait toute l’individualité de l’humain.

De façon générale, il peut être utile d’aller voir un psy dès lors que l’on rencontre des difficultés que l’on n’arrive pas à dépasser par ses propres moyens…

Je peux vous accompagner…

 

Pourquoi consulter un psy?

« En thérapie, je me vois différent dans le miroir » Ricky Williams

Il existe tellement de raisons d’aller consulter: n’importe qui peut aller en thérapie et qu’il n’y a pas de raison plus légitime qu’une autre

Nous pouvons nous trouver en difficulté et vouloir (ou avoir besoin) d’aide !

La stigmatisation de la thérapie est encore bien présente. Certains hésitent à parler à leur entourage de leur envie de consulter parce qu’ils ont peur de ce qu’ils vont dire..

Personne n’a peur de dire qu’il va chez le médecin. Allez chez le psy , devrait être du meme ordre. Vous avez le droit de consulter et il n’y a aucune honte ni culpabilité à avoir.

Alors, pourquoi consulter?

  • Vous ressentez un mal-être
  • Vous avez vécu un traumatisme
  • Vous répétez les mêmes schémas 
  • Vos émotions vous envahissent
  • Vous avez besoin de parler, de décharger 
  • Vos relations sont compliquées 
  • Vous avez envie de prendre un moment pour vous 
  • Vous n’avez plus le goût des choses que vous aimiez avant
  • Vous souhaitez en apprendre plus sur vous 

Bien évidemment cette liste peut se dérouler à l’infini… Mon approche est bienveillante et je saurai vous accueillir et vous accompagner. Nous définirons ensemble le cadre de la thérapie.
A bientôt …

Je suis amoureuse d’un manipulateur

Sophie a 38 ans. Il y a 3 ans elle est tombée amoureuse de son patron : un homme parfait qui s’est révélé être un manipulateur. Aujourd’hui, guérie de son emprise, Sophie tente de se reconstruire. Elle nous raconte son histoire sur le blog à la manière d’une « journal-thérapie ». Merci pour ce témoignage.

« Je suis assistante de direction. C’est très cliché, mais très vite, je suis tombée sous le charme de mon directeur. Et c’était réciproque. Notre histoire a commencé comme un conte de fées : projets d’avenir à deux, voyages… Mais très vite, les choses se sont gâtées. J’ai réalisé qu’il voyait d’autres personnes. Je l’ai même surpris en pleine action avec une autre femme… il passait d’une femme à l’autre, sans aucun remord. Je ne sais toujours pas pourquoi j’ai accepté… il « me retournait le cerveau ». Je voulais le croire… alors, une longue descente aux enfers a commencé… elle a duré 3 ans.

J’ai commencé à souffrir. Il soufflait le chaud et le froid. Il était tantôt adorable, bourré de bonnes attentions, voulait me faire plaisir, puis sans aucune explication il devenait froid, méprisant, méchant.

Comme je ne comprenais pas, je culpabilisais. Je m’en voulais, et je m’excusais. Plus il me sentait faible, plus il me soumettait. Et moi, je perdais toute confiance en moi. Je pensais que s’il n’était plus dans ma vie, je ne vivrais plus. Même, que je ne rencontrerais plus jamais personne.

Devant les autres collègues du bureau, il était charmant, flatteur, semblait à l’écoute et sûr de lui, prêt à rendre service. Tout le monde l’adorait.

Un jour, il est allé trop loin. Il m’ a insulté car je ne l’avais pas assez excité au lit. Il m’a jeté mes affaires à la figure. J’étais humiliée. Je n’ai pas compris ce qu’il m’arrivait. J’ai eu peur. C’était violent, déstabilisant.

Je me suis confiée à ma meilleure amie. Je ne pouvais plus travailler à ses côtés. Alors,  j’ai démissionné. J’ai cru que je pouvais m’en sortir.

Malheureusement je suis a nouveau tombée dans ses griffes.

J’étais sous emprise. J’étais devenue une proie. Et lui s’amusait de ça.

Même, il était excité de me voir souffrir. J’avais maigri de chagrin : il se moquait de mes formes d’enfant. Je ne me maquillais plus. Il me trouvait trop aguichante alors je voulais correspondre à ses attentes . Il me trouvait ridée, n’avait plus envie de me faire l’amour. Par contre , je continuais à lui donner du plaisir . En bon petit soldat, je réalisais ses fantasmes. Il me dictait ses volontés.

Je ne travaillais plus, j’étais au chômage. Retrouver un job, c’était le risque d’être moins disponible.

Alors je restais chez moi. A l’attendre. Notre couple était  une suite de départs, de silences, de réconciliations, un cycle infernal…

J’étais détruite. Mais je l’aimais . Et le pire, c’est que je pensais que lui aussi. Je me disais « il ne sait pas aimer, il m’aime mal »

J’ai voulu me suicider. Pour qu’il soit à mon chevet, me réconforte… Il n’a même pas daigné prendre de mes nouvelles.

Mes parents sont venus me chercher. Ils m’ont hébergé chez eux.  J’etais perdue, je n’avais plus de repères. J’ai changé de numéro de téléphone.

Aujourd’hui, je me reconstruis au quotidien. J’ai beaucoup travaillé sur moi pour comprendre les raisons qui m’ont conduites vers ce genre d’individu. Je suis consciente d’avoir ma part de responsabilité. J’ai perdu confiance mais je crois toujours au bonheur…. »

“La journal-thérapie” : se raconter

“Écrivez! Noircir le papier est idéal pour s’éclaircir l’esprit” – Aldous Huxley 

Nous avons  souvent un peu de réticence à écrire… surtout lorsqu’il s’agit de nous, de notre histoire.

Nous  trouvons  la démarche trop prétentieuse, nous avons peur de nous livrer… est ce que je suis intéressant? Pourtant les bénéfices sont nombreux. Autant pour nous, que pour les autres. C’est la journal-thérapie.

1 – L’ écriture thérapeutique :

L’écriture thérapeutique est aussi appelée la « journal-thérapie ».

C’est une thérapie sur soi, pour soi. Nous nous livrons à un journal intime. L’écriture peut être un livre, des lettres non envoyées , ou même des poèmes, un blog, des forums…

Grâce a l’écriture nous posons des mots, nos maux. Nous prenons alors  du recul, de la distance. 

2 – Les bienfaits :

En prenant du temps pour écrire, nous prenons du temps pour nous raconter. Nous ne sommes alors plus timide, ni triste, ni victime. Nous sommes témoignant.

En écrivant, nous reformulons ce que nous vivons . Ce procédé libère les tensions et permet de voir les choses de façon plus claire. Les mots sont posés.

3 – Le témoignage : 

L’idée est de poser par écrit un morceau de son histoire, une anecdote, un ressenti. L’intérêt de cet exercice est multiple.

–  Pour celui qui écrit : déposer son témoignage permet de canaliser ses émotions, mieux vivre au quotidien, s’épancher, créer, poser les mots, synthétiser et choisir les mots pour raconter son histoire

–  Pour celui qui lit : lire un témoignage est important. A la lecture de l’histoire, nous nous sentons moins seuls. Nous conscientisons des schémas.Mais surtout, nous relativisons ce que nous vivons et prenons conscience de la réalité plus rapidement.

Je constate  au quotidien les bienfaits de l’écriture. Ainsi, j’ai eu l’idée de proposer un nouvel outil sur le blog. Envoyez moi vos anecdotes, votre histoire, vos ressentis, vos billets d’humeur. Ils peuvent être écrits, de manière synthétique, romancée, à votre image.

Je m’occupe de l’orthographe , de la mise en page, de l’anonymat.

Je vous souhaite de passer un bon moment d’écriture… et de lecture. Merci pour votre participation.

Reconnaitre la dépendance affective

La dépendance affective consiste à combler un vide, une faille dont nous n’avons pas conscience.

Elle est assimilée à une addiction :

  • A son conjoint et à son regard
  • A ses enfants 
  • A son travail 
  • A la validation d’autrui
  • Aux schémas répétitifs 

Elle permet de combler un manque, remplir son vide intérieur coûte que coûte pour ne pas penser ni souffrir. ( Il faut noter que souvent nous n’avons aucune conscience de ce phénomène)

Les caractéristiques de la dépendance :

  • Difficulté a prendre des décisions :  besoin de la validation d’autrui
  • Crainte des conflits : de peur d’être exclu des relations
  • Peur du projet : peur d’échouer 
  • Absence de limite : difficulté à poser un cadre 
  • Satisfaire les autres : aide , quitte à s’oublier 
  • Besoin de l’entourage : pour les taches administratives, la gestion du quotidien 
  • Jalousie excessive : besoin d’être le centre
  • Peur d’être seul 
  • Addiction :  aux jeux, à alcool, au sport…

Si nous nous reconnaissons dans quelques affirmations, nous pouvons considérer que nous possédons des caractéristiques de la dépendance . 

La prise de conscience de nos  zones de vulnérabilité ,  permet de comprendre ses failles et ainsi commencer à modifier son comportement.

Je peux vous accompagner …