Les troubles anxieux

“L’anxiété du danger est mille fois plus terrifiante que le danger présent; et l’anxiété que nous cause la prévision du mal est plus insupportable que le mal lui même.”            Daniel Defoe

Un trouble anxieux est une anxiété forte et durable sans lien avec un danger ou une menace réelle. Il perturbe le fonctionnement normal et les activités quotidiennes de la personne qui en souffre.

L’anxiété peut être ponctuelle, liée à un événement précis. Si elle perdure, devient intense, envahissante , elle est alors pathologique. Dans ce cas là, On parle de troubles anxieux.

En voici quelques uns : 

1- Le trouble panique : 

il s’agit d’une anxiété sévère dont le symptôme principal est la crise d’attaque de panique régulière qui peut se produire à tout moment.

Ces attaques consistent en la survenue brutale d’une peur intense, d’un sentiment de mort ou de catastrophe imminente et de perte de contrôle de soi. Elles durent généralement une trentaine de minutes. 

Symptômes : palpitations,  accélération du rythme cardiaque, transpiration, tremblements, sensation d’essoufflement ou d’étouffement, douleur thoracique ou abdominale, chaleur…

2- Les phobies spécifiques : 

Ce sont  des peurs irraisonnées, excessives et persistantes face à des situations ou des objets précis : araignée, ascenseur, obscurité, voiture …

3- L’agoraphobie :

L’agoraphobie est la peur irraisonnée et intense des espaces publics dans lesquelles la fuite peut être difficile. Elle se manifeste dans des espaces ouverts ou au sein d’une foule.

4- Le trouble d’anxiété sociale :

C’est la peur de se faire humilier en public, de se faire rejeter ou de ne pas oser parler. Il complique les relations sociales.

Symptômes : rougissement, tremblement , chaleur … 

5- Le trouble d’anxiété de séparation :

Il s’agit de la peur d’être séparé de la personne dont nous nous sentons le plus proche.

Symptôme : ne pas aimer dormir ailleurs que chez soi, cauchemar, peur de perdre son parent, son enfant, son conjoint…

6 – L’anxiété généralisée :

 Il s’agit d’un sentiment permanent d’insécurité. L’inquiétude est constante, chronique. Les moindres contrariétés du quotidien sont démesurément amplifiées. L’avenir est envisagé avec pessimisme.

Je peux vous accompagner…

Le couple dysfonctionnel

Un couple dysfonctionnel fait référence à une union dans laquelle les valeurs et les comportements qui devraient être présents sont absents ou ne fonctionnent pas correctement. 

Il s’agit d’un couple qui pourrait fonctionner mais qui ne marche pas à cause des blessures, de l’ histoire personnelle de chacun, d’un manque de volonté … 

Dans les faits, comment reconnaître une relation dysfonctionnelle? 

 

1- la dépendance :

Être trop dépendant de son conjoint  dans un couple n’est pas un mécanisme sain. Son partenaire ne peut pas être son meilleur ami, son confident, son amant, son psy, son comptable …la réalité est qu’il est nécessaire de s’investir personnellement ailleurs que dans son couple.

2 – l’écoute : 

Prêter une oreille attentive aux ressentis et aux pensées de l’autre est essentiel dans une relation. Nous pouvons ne pas être d’accord, avoir des avis différents . Cependant, nous devons respecter l’autre dans son intégralité, sans jugement. Mais nous devons aussi être écoutés . Et par conséquent oser parler , communiquer.

3 – les séparations :

Les relations peuvent être compliquées mais ne doivent pas être difficiles. Les ruptures, les séparations épuisent. Le couple devient alors insecure. Trop de va et vient dans une relation sont néfastes. Les retrouvailles sont certes des lunes de miel mais ne durent pas. Parfois il vaut mieux stopper la relation…

4 – l’harmonie :

Un couple dysfonctionnel n’a aucune harmonie . Ils n’a pas de direction commune . Ce n’est bien évidement pas une question de caractère, mais plus tôt un problème de but, d’idée, de désirs : de projets.

5 – le déséquilibre des pouvoirs :

Dans une relation saine, les deux partenaires se disputent le pouvoir lors d’un conflit. La relation est dysfonctionnelle lorsque le pouvoir et le contrôle prennent le dessus sur l’amour et le respect. Un des deux partenaires prend le dessus systématiquement et impose sa vision a l’autre.

Nous restons dans une relation dysfonctionnelle parce que nous pensons que l’autre peut nous rendre heureux.  Nous imaginons que nous devons nous adapter, être plus conciliant, faire des efforts.. Malheureusement, nous sommes seuls face à notre moi intérieur, nos failles, nos problématiques.

Je peux vous accompagner …

Le trop-plein émotionnel

Parfois, notre bande passante émotionnelle est saturée. Nous vivons une période chargée. Nous subissons un trop plein qui nous épuise, nous ronge. Certains parlent d’«intoxication émotionnelle » due à un surplus de « toxines émotionnelles ». Cela se traduit par de la colère, un stress chronique, de l’anxiété, de la jalousie, de l’insécurité… l’émotion ressentie est toxique car elle perdure. Elle n’est plus ni équilibrée , ni accueillie de la bonne façon.

1- l’émotion toxique :

La toxicité émotionnelle se définit par son intensité et son maintien dans le temps. L’intoxication émotionnelle est la conséquence du manque d’attention que nous accordons au quotidien à nos émotions. elle rend vulnérable, irritable , insécure, fatigué…

2- le trop-plein d’émotions :

Nous subissons nos émotions dès lors que nous les accueillons pas, que nous les nions. Nous n’écoutons pas nos besoins.

Alors, nous parlons de toxines émotionnelles. Celles- ci nous épuisent , nous rongent. Nous pouvons ressentir du stress, de la colère, de l’anxiété, de la tristesse. Un stress chronique qui s’installe dans le temps s’avère toxique pour notre santé psychique et physique. Pareil avec la colère : un “coup de gueule” ponctuel peut parfois être utile et sans grand danger pour l’organisme tandis que développer un tempérament colérique nous expose à des problèmes relationnels et physiques.

3- l’emprise des émotions :

Nous pouvons être sous emprise de nos émotions sans en avoir conscience.

Une personne sous emprise de ses émotions , peut avoir ce type de comportements :

  • Rejeter  la faute sur les autres 
  • Interpréter les intentions 
  • Être sur la défensive
  • Se renfermer sur soi-meme
  • Être critique
  • Ne pas avancer, ne plus avoir de projets
  • Tout contrôler 

4- se libérer de la surcharge émotionnelle :

La surcharge émotionnelle  est la conséquence du stress constant que nous vivons, la colère, la honte, la culpabilité .. Nous négligeons nos émotions.

Il est possible d’arrêter de se laisser envahir par les émotions dites négatives. Voir toxiques . L’intention est de donner un sens à nos ressentis, les accepter.

Je peux vous accompagner …

Les 4 accords Toltèques

Ce livre devenu culte, a été écrit en 1997 par un mexicain, Don Miguel Ruiz. Plus de cent mille exemplaires ont été vendus en France. II permet de faire découvrir au grand public certains préceptes du développement personnel. Certains affirment que la lecture de ce livre, les a transformés, métamorphosés.

De nombreux résumés, tableaux, fleurissent sur le web.

Je vais décrire, ici ces quatre préceptes. Je me permettrai  enfin de donner mon ressenti : celui-ci est totalement personnel et engage simplement ma sensibilité.

Premier accord toltèque : que votre parole soit impeccable :

Ce précepte est primordial pour l’auteur. Pour le résumer:

  • La parole n’est pas qun moyen de communication : il s’agit d’un pouvoir puissant, susceptible de provoquer le chaos autour de soi
  • Ne pas juger autrui
  • Ne parler qu’avec intégrité et dire ce que l’on pense vraiment, en évitant de médire et de mentir.
  • Supprimer ces pensées et ces paroles de notre esprit et dans nos relations, adoucit notre rapport aux autres et de fait, nous nous en portons mieux. 

Deuxième accord toltèque : Ne jamais prendre les choses personnellement :

  • S’immuniser contre les opinions et les actes d’autrui.
  • Garder en tête que ce que les autres font ou disent ne sont qu’une projection de leur réalité 

Troisième accord toltèque : Ne faire  aucune supposition :

  • Supposer entraine des malentendus.
  • Poser les questions et exprimer sa volonté, ses ressentis . 
  • Ne pas penser à la place de l’autre 

Quatrième accord tolteque : Faire toujours de son  mieux :

  • Se donner à fond dans tout ce quel l’on entreprend 
  • Entendre que « le mieux » se situe dans un cadre de référence : ici et maintenant 
  • Éviter les regrets
  • « Agir » simplement pour le plaisir d’agir
  • Prioriser ses charges 

Ce livre est une approche du développement personnel. Les exemples illustrent chacun des accords. Ce qui, a mon sens, rend le livre un peu redondant. La naïveté des écrits, les exemples de situations étranges voir énigmatiques ne poussent pas assez à la remise en question et peuvent même parfois être culpabilisantes.

A il la fin de ce livre, l’auteur parle de « renégocier » ses accords tolteques. Il s’agit en fait de comprendre nos schémas, ouvrir nos cadres de référence. Je ne peux qu’approuver cette démarche .

Pour conclure, ce livre a l’avantage de faire connaître le développement personnel au plus grand nombre. Les 4 accords sont simples à retenir et si leurs mises en pratique peuvent aider à prendre du recul sur les situations du quotidien, alors il mérite sa place de best seller. 

Travailler sur soi, apprendre à se connaître est une réelle démarche qui demande beaucoup de courage. Je peux vous accompagner…

Le déroulement d’une séance thérapeutique

Vous vivez un deuil, une séparation . Vous ressentez un mal être, un manque de confiance en vous. Vous répétez les mêmes schémas. Vous avez besoin de trouver des réponses à vos questions.

Ou simplement, vous souhaitez mieux vous connaitre pour enfin être en accord avec vous-même.

Vous désirez parler, vous confier à un professionnel neutre et bienveillant formé à l’écoute et à laccompagnement.

Vous vous sentez enfin prêt à franchir le cap. Voilà la façon dont se déroule une séance thérapeutique.

“Il faut se connaitre soi-même. Quand cela ne servirait pas à trouver le vrai, cela au moins  sert à régler sa vie, et il n’y a rien de plus juste.” Blaise Pascal

Franchir le pas :

Peut être qu’une connaissance va vous recommander une thérapeute, ou bien vous allez trouver un nom, un site, une activité sur les réseaux sociaux ou internet qui va vous donner le courage de vous lancer. Un mail, un appel téléphonique, qu’importe. Un rendez-vous est fixé. Nous allons enfin nous rencontrer.

Se découvrir :

Le premier rendez-vous permet de faire connaissance, de découvrir les lieux, d’échanger , de nous rencontrer de vous faire une première impression. Si nous nous sentons en confiance, nous poserons ensemble le cadre de la thérapie afin de débuter sur les meilleures bases possibles.

Co-créer :

Les séances suivantes seront fixées en fonction de vos attentes. Ces moments choisis permettent de déposer et d’échanger vos ressentis, vos émotions, vos doutes. Je m’engage à une écoute neutre et bienveillante, dans une relation de confiance, sans aucun jugement.

Nous co-créerons pas à pas, à votre rythme, une thérapie qui vous est personnelle, unique .

La thérapie analytique se déroule à la manière d’une discussion. Les sujets sont libres et n’ont pas besoin d’avoir de lien entre eux. Il n’y a pas à réfléchir sur ce qu’on peut dire ou pas. Les associations sont libres , et avoir l’impression de « passer du coq à l’âne » est normal. Il est important de laisser la place aux fantasmes, aux souvenirs,  aux regrets, aux sentiments ressentis, aux situations vécues.

Mon rôle est de reformuler vos propos afin qu’ils vous soient restitués avec distance. Mon objectif est de clarifier votre pensée. C’est un travail que nous faisons ensemble, dans le but de vous sentir libre.

Débuter un travail sur soi est un réel engagement. Elle demande de l’investissement et du temps. Il s’agit également d’accepter que notre façon d’être va se modifier .

Devenir soi :

Une Psychothérapie n’est pas pour les « fous » ! Chacun a ses propres raisons d’en faire une. Elle a pour but de  trouver ses propres solutions, de se libérer de poids, d’habitudes ou de relations toxiques. Je vous aiderai  à vous sentir libre, à mieux vous connaître et donc à mieux vous comprendre. En modifiant votre façon d’être, vous améliorerez les relations avec les autres.

À bientôt…

Surmonter une rupture amoureuse…

Parfois, la vie à deux n’est plus possible , la séparation est alors inevitable…La rupture amoureuse peut apparaître comme un cataclysme. Elle génère un traumatisme, un moment de bascule : rien ne sera plus jamais comme avant. Les attentes , les projections, les espoirs s’envolent et laissent place à un immense vide. Les émotions évoluent d’un instant à l’autre passant du de la sidération au déni à la tristesse ou encore à la colère . Le chagrin d’amour a une temporalité qui lui est propre.

Ce processus normal est parfois apparenté à celui du deuil. Cependant l’objet est bien vivant et peut même être présent dans l’entourage proche. Notre partenaire devient alors notre “ex”. Il nous refuse “juste” sa présence et “surtout” son amour . Une multitude  d’émotions sans ordres précis vont se succéder.

L’incompréhension :

Au départ, nous ne pouvons pas y croire. Nous refusons la fin de la relation et  croyons au retour de l’être aimé . C’est le déni. Nous n’en parlons à personne. La nouvelle est trop brutale pour l’inconscient. C’est l’état de choc. Cette phase n’est pas valable pour la personne « qui rompt » car elle a déjà eu lieu pendant la réflexion.

Nous sommes en manque de l’être aimé. Tout nous rappelle les bons moments passés . Nous ne pourrons plus jamais être heureux ni amoureux. Nous craignons que « notre vie » ne puisse plus avancer . On peut parler de moment de « sevrage », l’amour pouvant être comparé à ce moment là à une addiction. 

Nous cherchons des explications rationnelles. Le film des derniers temps est rejoué, analysé afin de trouver des signaux. Et surtout nous nous culpabilisons quand à une supposée responsabilité. Même si c’est difficile, il faut éviter d’entretenir un lien, couper les réseaux sociaux, et ne pas chercher encore et toujours des éclaircissements. Et surtout ne pas négocier une reprise de couple. Nous nous perdrions à coup sûr. Il est important de mettre des mots sur nos émotions, reconnaître sa peine  et sa souffrance. Pleurer, s’isoler, dormir, faire le fête, rire, si notre corps le ressent. En niant notre douleur, le corps somatisera .

Le sentiment de colère est une mécanisme de défense sain. Il  traduit notre insatisfaction, la perte de contrôle de la situation et notre incompréhension. Il change alors nos interactions à l’autre et est donc le début de la prise de distance . Juguler sa colère donne l’occasion d’observer ce qui s’est vraiment passé, d’avoir un regard extérieur sur sa propre relation passée.

Sur le chemin de l’acceptation :

Accepter la rupture est un passage obligé pour pouvoir aller mieux. Même si elle nous paraît injuste. 

La perte de contrôle de la situation fait souvent écho aux blessures d’enfance. La rupture peut rappeler la difficulté des passages de stades psychanalytiques ou encore raviver  un sentiment d’abandon

C’est alors le point de départ de la prise de recul nécessaire. Essayer de voir son ex tel qu’il est vraiment: de manière objective et raisonnée. 

Et puis c’est le moment de franchir le pas pour consulter. Parler avec une personne extérieure est la solution pour éviter de ressasser. Entamer une thérapie permet de faire le point sur nos vies, travailler sur nos fragilités , comprendre nos schémas, et bien sûr retrouver une estime de soi. Nous pourrons enfin aller de lavant, avoir le choix d’aller mieux, de se reconstruire et d’être heureux. Être tout simplement en accord avec soi-même.

Je peux vous y aider…

Prendre le temps…

Toujours plus vite… Notre vie est une course contre la montre.

Nous vivons dans des vies à 1000 à l’heure. Nous vivons des vies où le simple fait de pouvoir se poser, prendre du temps pour soi, seul, nous fait ressentir une culpabilité , un jugement…

Mais qui juge? Les autres? Le mari? Le patron? La société? Ou juste nous même…

Nous nous jugeons. Pourquoi ? Parce que ça fait 2 heures qu’on se prélasse à lire un livre ou regarder une émission à la télé? Parce qu’on prend le temps de faire du sport? Le temps de méditer? Le temps de ne rien faire …

Pourquoi? 

Parce qu’on a le ménage à faire, un dossier à rendre, les devoirs des enfants… bref n’importe quelles raisons que l’on estime plus importante , utile , en un mot légitime. Encore un jugement de valeur.

Nous sommes connectés, hyper-sollicités, nous ne prenons pas assez souvent en compte le besoin de prendre soin de nous, de veiller à notre équilibre.

La plupart des maux psychiques contemporains ont d’ailleurs à voir avec cette difficulté à se protéger : burn-out , charge mentale, harcèlement…

Prendre son temps, ce n’est pas ne rien faire : c’est se découvrir, apprécier ses ressources personnelles, mesurer ses faiblesses, développer son écoute, sa patience, son attention, étudier et approfondir toute chose. C’est aussi prendre du recul et de la hauteur par rapport au quotidien. 

Ce retour à soi est indispensable pour conserver son équilibre, se protéger . C’est la voie d’apprentissage de la liberté. Celle de choisir de prendre du temps pour soi pour être disponible pour les autres .

Arrêtons de nous juger, soyons bienveillants avec nous même, acceptons nous comme nous sommes : avec nos limites, nos besoins.

Alors nous  serons en capacité de nous ouvrir aux aspirations, aux valeurs et aux choix de vie des personnes qui nous entourent sans pour autant s’oublier.

Soyons notre meilleur ami.