Les signes annonciateurs du burn-out

Le burn-out est un épuisement professionnel dû à un stress chronique au travail. Le burn-out apparaît généralement de façon progressive. Il résulte d’un état de stress chronique lié au travail, provoqué à cause de la fatigue, de surmenage ou d’objectifs trop ambitieux ou irréalisables.

Un burn-out n’est pas à prendre à la légère. Il est nécéssaire de faire attention à l’apparition des symptômes et être vigilant afin de s’en apercevoir avant qu’il ne soit trop tard

Voici quelques signes qui montrent que nous sommes proches du burn-out:

1 -avoir du mal à se concentrer :

Nous pouvons avoir des pertes de mémoire. Nous avons besoin davantage de temps pour faire notre travail. De plus, se concentrer est difficile.

2- être anxieux :

Alors que nous sommes en week-end, en vacances, chez-soi, nous pensons au travail. L’anxiété nous envahit. Il nous est impossible de profiter du moment présent.

3- avoir des problèmes de sommeil :

Il nous faut des heures pour nous endormir. Au contraire, nous pouvons nous réveiller pendant la nuit et souffrir d‘insomnies.  Parfois, nous pouvons nous réfugier dans le sommeil et dormir plus que de raison.

4- somatiser :

Nous souffrons de symptômes physiques qui ne passent pas :  migraine, mal de dos, mal de ventre.  Notre corps nous alerte: nous somatisons.

5- ne plus sentir d’émotions positives :

Nous avons du mal à nous réjouir. Profiter des bons moments est difficile. Nous ne nous sentons plus joyeux ni heureux.

6- être constamment épuisé :

Même si nous dormons, même si nous nous reposons, nous sommes constamment fatigué et épuisé.

7-  avoir peur d’aller au travail :

Le matin, le dimanche soir, nous avons une boule au ventre à l’idée de nous rendre à notre travail. Nous ressentons de la peur.

8- être démotivé :

Au travail, la démotivation se fait de plus en plus présente. Cela intensifie davantage la pression et le sentiment d’échec que nous pouvons ressentir. 

Vous ressentez des symptômes du burn-out et votre quotidien devient de plus en plus pesant. Soyez attentif et prenez soin de vous. N’hésitez pas à consulter. Je peux vous accompagner…

 

 

 

Quand consulter un psy?

Quand et pourquoi consulter un psy?

Il existe tellement de raisons d’aller consulter un psy qu’il est difficile de toutes les citer… Mais n’oublions pas, n’importe qui peut aller en thérapie. Il n’y a pas de raison plus légitime qu’une autre de consulter. La démarche est courageuse. Mais elle vaut le coup!

Voici une liste non-exhaustive des raisons qui peuvent nous conduire à consulter :

  • Ressentir  un mal-être
  • Vivre un deuil
  • Avoir vécu un traumatisme 
  • Être envahi par ses émotions qui surviennent régulièrement 
  • avoir des difficultés dans les relations sociales 
  • Être interpellé par une situation dérangeante
  • Avoir vécu un accident, une maladie, un choc…
  • Ressentir des douleurs physiques inexpliquées
  • Faire le point sur sa vie
  • Décharger son quotidien
  • Comprendre ses schémas
  • Demander de l’aide 
  • Trouver sa place dans la famille
  • Gagner en estime et confiance en soi
  • Prendre une décision
  • Éviter le burn-out professionnel
  • Éviter le burn-out parental 
  • Remettre en question les échecs
  • Être écouté
  • Retrouver du sens et de la Liberté
  • Soulager une souffrance 
  • Prendre du temps pour soi 
  • Retrouver le goût des choses 
  • Se connaître 
  • Se comprendre 
  • Surmonter des événements 
  • Faire face à une transition 

Et tellement encore d’autres raisons… chaque ressenti est unique, chaque situation également… c’est ce qui fait toute l’individualité de l’humain.

De façon générale, il peut être utile d’aller voir un psy dès lors que l’on rencontre des difficultés que l’on n’arrive pas à dépasser par ses propres moyens…

Je peux vous accompagner…

 

Je suis la maman d’un enfant autiste

Melissa  a 34 ans. Elle est architecte, en couple depuis  7 ans. Elle est maman de 2 enfants de 4 ans  et 2 ans. Elle nous raconte comment elle a été interpellée par le comportement de son fils.  Jusqu’au diagnostic. Matéo souffre de troubles autistiques. Elle nous confie son histoire sur  le blog à la manière d’une « journal-therapie ». Merci pour ce témoignage. 

“Mon fils Mateo est un petit garçon qui a été diagnostiqué autiste en 2019. 

Je témoigne pour que vous appreniez un peu à le connaître, et ainsi être plus à l’aise et moins inquiets en présence.

Mateo est né à terme. Une grossesse parfaite. Un bébé désiré.

Après quelques jours à la maternité, nous sommes rentrés à la maison. Il ne dormait pas : ni les siestes, ni les nuits , et ce jusqu’à ses deux ans. C’est une particularité des autistes : les difficultés à trouver le sommeil.

Mateo avait besoin d’être bercer constamment, je lui chantais des chansons, parfois toute la nuit.

Il aimait manger, c’était un beau bébé potelé. Très vite le sein ne suffisait plus, il voulait manger comme nous. Je l’ai diversifié dès 3 mois et demi.

Il a toujours été  en avance sur beaucoup de choses. Il s’est assis tôt, s’est mis debout ,  a dit  “papa” et “maman”. Dès qu’il a commencé  à ramper, je ne pouvais plus le lâcher des yeux. Depuis  ce moment là, je le surveille activement, il ne cherche à faire que des choses dangereuses et interdites. Mateo ouvre et ferme les placards, éteint et allume les lumières, c’est le debut des actions stéréotypées, qui sont fréquentes chez les autistes.

Je commence à être étonnée…

Il ne  parle toujours pas, mais arrive à se  faire comprendre en m’amenant  vers ce que qu’il veut et en mettant sa main dessus. Si je ne comprends pas il hurle… souvent. Il ne supporte pas la frustration.

Il apprend  à marcher, fait des puzzles, reconnaît les lettres les chiffres. Il enchaîne les activités. Je le trouve en avance, il m’épuise. Il demande une attention constante. mais c’est mon premier enfant, je n’ose pas comparer.

Nous décidons d’avoir un autre enfant. Anna arrive dans nos vies. Immédiatement, Mateo l’aime, mais ne supporte pas ses pleurs. Les autistes ont parfois du mal avec les bruits forts ou stridents, ou inhabituels.

La directrice de la crèche m’interpelle sur le fonctionnement de mon fils . Je lui fais faire un dépistage précoce : troubles autistiques. 

Tout s’explique. Même , si sur le coup son Papa n’y croit pas vraiment : les  crises de frustration lors des changements d’activités, les gestes des bras et des mains lorsqu’il est content (flapping), l’hyperactivité, les difficultés pour se faire obéir, le peu de sommeil…

Nous décidons de faire corps et de le faire évoluer du mieux que nous pouvons. Il commence enfin à aligner quelques mots, laborieusement. C’est une action qui lui coûte beaucoup, mais il fait des efforts. 

Nous faisons une demande d’AVS, pour l’intégrer à l’école. Tout le monde est optimiste pour son avenir , moi j’ai peur .

J’ai peur qu’il soit rejeté, qu’on regarde Mateo comme un enfant différent, qu’on  le trouve méchant parce qu’il est brute. Il ne sait pas exprimer ses émotions, il crie beaucoup. 

Il n’est qu’en petite section de maternelle, mais je vois la différence entre lui et ses camarades. La maîtresse est super, l’AVS aussi. Nous avons de la chance. 

La chance d’avoir eu un enfant comme celui-ci, un enfant qui va bien. Qui est capable de nous ouvrir au monde.

Nous recevons beaucoup. Mateo joue avec les enfants de nos amis. Il est en recherche d’amitié mais je vois bien que c’est difficile d’établir le contact.

Je lis beaucoup de blogs, suis sur des groupes Facebook. Un jour j’aimerais intégrer des associations. Pour le moment, nous nous adaptons. Nous sommes fiers de notre famille extra-ordinaire. Même si être maman d’un enfant autiste était loin de nos projections, nous le remercions de nous avoir choisis.”

Je préfère garder le masque.

14 mars 2022 : deux allègements majeurs du protocole sanitaire interviennent :

  • suspension du pass vaccinal dans de nombreux lieux 
  • fin du port du masque obligatoire et de la distanciation sociale

Après avoir eu beaucoup de mal à accepter le masque, certains ont du mal désormais à l’enlever …et préfère le garder. La fonction première était de protéger contre le virus. Il assure aujourd’hui bien d’autres fonctions .

Pourquoi?

1 – la crainte de la maladie : 

 J’ai peur :

  • d’attraper la Covid
  • que l’épidémie reparte à la hausse 
  • de le transmettre : aux personnes vulnérables, à ceux qui ne l’ont pas encore eu
  • d’être contaminé par n’importe quelles maladies 

2 –  le besoin de se cacher :

J’ai peur  :

  • de montrer mon nez, ma bouche 
  • que l’on voit mes rides, mon acné …
  • Que l’on trouve que je suis « mieux » avec le masque

3 – le besoin de distanciation :

 Je n’ai plus envie :

  • que l’on me fasse la bise
  • que l’on s’approche trop près de moi
  • d’être regardé de près 

4 – l’habitude :

Si je ne porte pas de masque :

  • je me sens nu(e)
  • j’ai l’impression d’avoir oublié un quelque chose
  • J’ai peur d’être « hors la loi »

Le fait d’enlever son masque est un changement d’habitude. Il peut donc déstabiliser .

Nous avons aussi le droit de le garder.

L’idée est de prendre son temps, de le faire à son rythme. Nous finirons quoiqu’il en soit par s’adapter. Mais quand nous le voudrons !

Je peux vous accompagner …

 

 

Pourquoi consulter un psy?

« En thérapie, je me vois différent dans le miroir » Ricky Williams

Il existe tellement de raisons d’aller consulter: n’importe qui peut aller en thérapie et qu’il n’y a pas de raison plus légitime qu’une autre

Nous pouvons nous trouver en difficulté et vouloir (ou avoir besoin) d’aide !

La stigmatisation de la thérapie est encore bien présente. Certains hésitent à parler à leur entourage de leur envie de consulter parce qu’ils ont peur de ce qu’ils vont dire..

Personne n’a peur de dire qu’il va chez le médecin. Allez chez le psy , devrait être du meme ordre. Vous avez le droit de consulter et il n’y a aucune honte ni culpabilité à avoir.

Alors, pourquoi consulter?

  • Vous ressentez un mal-être
  • Vous avez vécu un traumatisme
  • Vous répétez les mêmes schémas 
  • Vos émotions vous envahissent
  • Vous avez besoin de parler, de décharger 
  • Vos relations sont compliquées 
  • Vous avez envie de prendre un moment pour vous 
  • Vous n’avez plus le goût des choses que vous aimiez avant
  • Vous souhaitez en apprendre plus sur vous 

Bien évidemment cette liste peut se dérouler à l’infini… Mon approche est bienveillante et je saurai vous accueillir et vous accompagner. Nous définirons ensemble le cadre de la thérapie.
A bientôt …

Le corps nous parle…

Somatiser, vient du grec « soma », qui signifie le « corps ». C’est l’expression physique d’un problème psychologique. En fait, la somatisation est un signal : le corps alerte sur un état mental, une situation traumatisante  déjà vécue, une situation d’angoisse, de stress, de conflit… une émotion qu’on aimerait refouler. Le corps nous parle : écoutons le.

La somatisation se traduit souvent au niveau de la peau ( exéma, allergie..), du trouble digestif, des troubles respiratoires, du squelette…

Nous allons évoquer quelques somatisations les plus fréquentes, ce que le corps dit fréquemment. ( ce qui n’empêche pas de consulter un médecin, un dentiste, un spécialiste!)

1 – le mal de dos :

La colonne vertébrale soutient le dos. Il est censé devoir tout porter, soutenir les muscles, contenir les organes.

Le mal de dos signifie la difficulté de tout porter , l’impression de manquer de soutien.  Nous sommes surchargés par le poids des émotions, des contraintes 

 « Nous en avons plein le dos »

2 – la constipation :

Les intestins assimilent les aliments pour les transformer en nutriments.

Nous souffrons de constipation lorsque nous nous accrochons à des anciennes croyances. Nous refusons de laisser la place aux idées nouvelles.

3 – la diarrhée :

Lorsque nous avons la diarrhée nous refusons de garder nos nouvelles idées, nous rejetons le présent. Nous aimerions que tout se déroule plus rapidement, que tout soit déjà vécu, digéré. ( diarrhée avant un examen pr exemple )

4 – la laryngite, l’extinction de voix :

La peur, la colère  empêchent d’exprimer nos ressentis. Nous avons également pu être sidéré, blessé et du coup nous n’avons rien pu dire .

«Nous sommes sans voix »

5 – les reins :

Les problèmes de reins affectent les personnes manquant de confiance. Celles qui pensent que rien ne leur réussit.  Souvent lorsque nous souffrons d’une maladie rénale c’est que nous nous sentons impuissante.

« Avoir les reins solides » signifie que nous nous assumons et que nous avons la possibilité d’entreprendre, de triompher , d’encaisser les aléas de la vie.

6 – le mal de gorge :

La gorge permet, entre autre, d’avaler. Lorsque nous avons des difficultés à avaler, nous n’acceptons pas un événement , un comportement . Nous ressentons une émotion qui ne passe pas et avons de la difficulté à l’intégrer. 

« je n’arrive pas à avaler le morceau » « ça ne passe pas », «  ça me reste en travers de la gorge »

7- les dents :

Lorsque nous avons mal au dent, le corps nous dit qu’il est temps de prendre une décision, de faire un choix. L’avenir fait peur. Si le mal se situe au niveau des gencives : notre décision est prise mais nous ne savons pas comment la mettre en place, comment passer à l’action.

Le meilleur moyen d’éviter ces maux est d’écouter ce que notre corps nous dit… et de parler ! Oser expliquer ce que l’on ressent, sans jugement.

Je peux vous accompagner..

Je suis amoureuse d’un manipulateur

Sophie a 38 ans. Il y a 3 ans elle est tombée amoureuse de son patron : un homme parfait qui s’est révélé être un manipulateur. Aujourd’hui, guérie de son emprise, Sophie tente de se reconstruire. Elle nous raconte son histoire sur le blog à la manière d’une « journal-thérapie ». Merci pour ce témoignage.

« Je suis assistante de direction. C’est très cliché, mais très vite, je suis tombée sous le charme de mon directeur. Et c’était réciproque. Notre histoire a commencé comme un conte de fées : projets d’avenir à deux, voyages… Mais très vite, les choses se sont gâtées. J’ai réalisé qu’il voyait d’autres personnes. Je l’ai même surpris en pleine action avec une autre femme… il passait d’une femme à l’autre, sans aucun remord. Je ne sais toujours pas pourquoi j’ai accepté… il « me retournait le cerveau ». Je voulais le croire… alors, une longue descente aux enfers a commencé… elle a duré 3 ans.

J’ai commencé à souffrir. Il soufflait le chaud et le froid. Il était tantôt adorable, bourré de bonnes attentions, voulait me faire plaisir, puis sans aucune explication il devenait froid, méprisant, méchant.

Comme je ne comprenais pas, je culpabilisais. Je m’en voulais, et je m’excusais. Plus il me sentait faible, plus il me soumettait. Et moi, je perdais toute confiance en moi. Je pensais que s’il n’était plus dans ma vie, je ne vivrais plus. Même, que je ne rencontrerais plus jamais personne.

Devant les autres collègues du bureau, il était charmant, flatteur, semblait à l’écoute et sûr de lui, prêt à rendre service. Tout le monde l’adorait.

Un jour, il est allé trop loin. Il m’ a insulté car je ne l’avais pas assez excité au lit. Il m’a jeté mes affaires à la figure. J’étais humiliée. Je n’ai pas compris ce qu’il m’arrivait. J’ai eu peur. C’était violent, déstabilisant.

Je me suis confiée à ma meilleure amie. Je ne pouvais plus travailler à ses côtés. Alors,  j’ai démissionné. J’ai cru que je pouvais m’en sortir.

Malheureusement je suis a nouveau tombée dans ses griffes.

J’étais sous emprise. J’étais devenue une proie. Et lui s’amusait de ça.

Même, il était excité de me voir souffrir. J’avais maigri de chagrin : il se moquait de mes formes d’enfant. Je ne me maquillais plus. Il me trouvait trop aguichante alors je voulais correspondre à ses attentes . Il me trouvait ridée, n’avait plus envie de me faire l’amour. Par contre , je continuais à lui donner du plaisir . En bon petit soldat, je réalisais ses fantasmes. Il me dictait ses volontés.

Je ne travaillais plus, j’étais au chômage. Retrouver un job, c’était le risque d’être moins disponible.

Alors je restais chez moi. A l’attendre. Notre couple était  une suite de départs, de silences, de réconciliations, un cycle infernal…

J’étais détruite. Mais je l’aimais . Et le pire, c’est que je pensais que lui aussi. Je me disais « il ne sait pas aimer, il m’aime mal »

J’ai voulu me suicider. Pour qu’il soit à mon chevet, me réconforte… Il n’a même pas daigné prendre de mes nouvelles.

Mes parents sont venus me chercher. Ils m’ont hébergé chez eux.  J’etais perdue, je n’avais plus de repères. J’ai changé de numéro de téléphone.

Aujourd’hui, je me reconstruis au quotidien. J’ai beaucoup travaillé sur moi pour comprendre les raisons qui m’ont conduites vers ce genre d’individu. Je suis consciente d’avoir ma part de responsabilité. J’ai perdu confiance mais je crois toujours au bonheur…. »

Gérer son anxiété

“Toute angoisse est imaginaire ; le réel est son antidote.” A. Comte-Sponville 

L’anxiété est un sentiment de grande inquiétude, de crainte. Parfois elle est utile, car elle permet de se prémunir d’un danger.

Dans tous les cas nous ressentons un malaise, un mal être qui peut se transformer en crise de panique. Cette peur n’est pas forcément rationnelle, ni réelle.

Voici quelques conseils quotidiens,  très simples pour gérer son anxiété et appréhender ces moments de stress, d’angoisse.

1- respirer :

Nous pouvons pratiquer la respiration abdominale : respirer, expirer lentement plusieurs fois. Le but est de se relaxer.

2 – dormir :

Les neurosciences ont prouvé que le manque de sommeil accentuait l’anxiété. Dormir régule nos émotions et diminue le stress.

3 – manger :

En mangeant une alimentation saine nous réduisons notre stress. En effet, Chaque aliment  joue un rôle important pour le système nerveux et aide à combattre l’anxiété.

4 – bouger :

Faire du sport libère des endorphines : ce sont les hormones du bien-être. Ainsi, le degré d’anxiété diminue. Pratiquer une activité sportive évacue les tensions et le stress.

5 – se déconnecter des écrans :

La fin de journée et plus particulièrement lavant- sommeil doit être un moment de détente.

L’utilisation tardive du téléphone  empêche la sécrétion de la mélatonine : c’est l’hormone qui régule notre horloge biologique.

Lorsque nous surfons sur Facebook, insta ou encore tik-tok , nous laissons notre cerveau en éveil. Nous prenons également le risque de recevoir un message qui peut nous stresser ou visionner une vidéo angoissante.

6 – prévoir un bon moment :

Si nous projetons un bon moment : un massage, une lecture, une balade, une sortie entre amis… nous anticipons alors notre notion de plaisir.

Programmer un moment de plaisir réduit l’anxiété et augmente la confiance en soi.

“J’ai une double vie depuis 20 ans”

Cathy, 50 ans, vit une grande histoire d’amour avec Thierry depuis trente ans. Elle entretient parallèlement une liaison régulière et clandestine avec Éric depuis 20 ans. Elle trouve son équilibre dans cette double vie. Elle nous raconte son histoire sur le blog à la manière d’une « journal-thérapie ». Merci pour ce témoignage.

« Je m’appelle Cathy, j’ai 50 ans, un bon boulot et surtout je suis mariée depuis 30 ans avec Thierry. Ensemble, nous avons 2 enfants. Nous nous aimons. Pourtant, j’entretiens une relation depuis 22 ans avec Éric. Ensemble, nous vivons une relation régulière mais clandestine.

J’ai aimé  Thierry dès notre première rencontre . Nous avions 20 ans. Immédiatement, j’ai su que nous pouvions construire une relation durable. Mais peut-on passer toute une vie avec quelqu’un ? À l’époque, déjà, cela me questionnais. Je l’aimais, mais j’aimais aussi l’aventure, la sexualité, l’adrénaline, séduire …  cependant, j’ai très vite refoulé ce besoin, ces envies. Tromper mon compagnon ne faisait pas parti de mes valeurs ni de mon éducation.

Nous nous sommes rapidement installés ensemble, puis nous avons eu deux garçons. Dans la logique, nous avons acheté une maison. L’hiver, nous partions au ski, l’été à la mer. Notre couple était simple, nous n’avions pas de prise de tête.

Devant l’école maternelle, j’ai rencontré Éric, un parent d’élève, camarade de mon fils.Nous avons résisté 3 ans à l’attirance que nous éprouvions. J’avais 30 ans. 

Puis, nos enfants sont passés au CP. Ce qui devait arriver, arriva. Nous avons cédé à la tentation. Nos conjoints et nos enfants se connaissaient, nous étions tous les deux heureux en couple. Mais, notre relation était très forte, très intime, très précieuse . Et surtout très clandestine!  : c’était très clair entre nous : pas question de mettre  nos familles en péril.

Je devais bien me l’avouer, cette situation me comblait. Les deux histoires étaient tellement différentes que je n’avais pas l’impression de tromper Thierry. Je ne me disais jamais que j’avais un amant. Même si dans la réalité, nous vivions une véritable histoire d’amour. Parfois, je me sentais coupable, j’avais peur que mon mari découvre ma double vie. Mais en même temps, j’apprenais à me connaître, Éric me permettait d’être moi-même.

Je m’étais fixée des limites : que personne ne soit au courant, que Thierry soit toujours prioritaire et surtout ne faire souffrir personne. Mon mari serait dévasté. Dans mes moments de doute, j’étais effondrée lorsque je m’imaginais le pire. Cela peut paraître idiot mais je me considère comme quelqu’un de fidèle. 

Avec Éric, notre histoire dure. Je me sens chanceuse d’avoir rencontrer quelqu’un comme lui avec qui une telle liberté est possible. 

Cependant, aujourd’hui il souffre de la situation. De son côté, ça va moins bien avec sa femme. Je sens qu’il veut me faire prendre des risques. Cela, je ne lui permets pas.

Quelquefois, je pense mettre fin à notre relation. A cette double vie. Je suis certaine que nous nous aimerons toute notre vie. Notre  relation est vraiment sincère. Je rejette le moment où nous allons nous séparer. D’avance, je sais que je vais être malheureuse. Mais ma priorité c’est mon mari. »

“La journal-thérapie” : se raconter

“Écrivez! Noircir le papier est idéal pour s’éclaircir l’esprit” – Aldous Huxley 

Nous avons  souvent un peu de réticence à écrire… surtout lorsqu’il s’agit de nous, de notre histoire.

Nous  trouvons  la démarche trop prétentieuse, nous avons peur de nous livrer… est ce que je suis intéressant? Pourtant les bénéfices sont nombreux. Autant pour nous, que pour les autres. C’est la journal-thérapie.

1 – L’ écriture thérapeutique :

L’écriture thérapeutique est aussi appelée la « journal-thérapie ».

C’est une thérapie sur soi, pour soi. Nous nous livrons à un journal intime. L’écriture peut être un livre, des lettres non envoyées , ou même des poèmes, un blog, des forums…

Grâce a l’écriture nous posons des mots, nos maux. Nous prenons alors  du recul, de la distance. 

2 – Les bienfaits :

En prenant du temps pour écrire, nous prenons du temps pour nous raconter. Nous ne sommes alors plus timide, ni triste, ni victime. Nous sommes témoignant.

En écrivant, nous reformulons ce que nous vivons . Ce procédé libère les tensions et permet de voir les choses de façon plus claire. Les mots sont posés.

3 – Le témoignage : 

L’idée est de poser par écrit un morceau de son histoire, une anecdote, un ressenti. L’intérêt de cet exercice est multiple.

–  Pour celui qui écrit : déposer son témoignage permet de canaliser ses émotions, mieux vivre au quotidien, s’épancher, créer, poser les mots, synthétiser et choisir les mots pour raconter son histoire

–  Pour celui qui lit : lire un témoignage est important. A la lecture de l’histoire, nous nous sentons moins seuls. Nous conscientisons des schémas.Mais surtout, nous relativisons ce que nous vivons et prenons conscience de la réalité plus rapidement.

Je constate  au quotidien les bienfaits de l’écriture. Ainsi, j’ai eu l’idée de proposer un nouvel outil sur le blog. Envoyez moi vos anecdotes, votre histoire, vos ressentis, vos billets d’humeur. Ils peuvent être écrits, de manière synthétique, romancée, à votre image.

Je m’occupe de l’orthographe , de la mise en page, de l’anonymat.

Je vous souhaite de passer un bon moment d’écriture… et de lecture. Merci pour votre participation.