Etre seul(e)

Il existe deux sortes de solitude:

  • Celle que je CHOISIS c’est celle qui me fait du bien, celle qui est consentie et qui permet de me retrouver au calme et permet de me ressourcer. Cette solitude m’apporte de la satisfaction
  • Celle que je SUBIS, c’est celle qui me pèse, qui me donne l’impression d’être abandonné et qui m’isole .

Cette solitude nous plonge dans une spirale négative et l’extérieur nous  fait de plus en plus peur. Elle ravive en nous des souvenirs douloureux, des ressentis que nous n’avons pas appris à apprivoiser : le reflet dans le miroir de nous même qui nous fait peur . 

La solitude est un des plus grands paradoxes de l’être humain : elle nous angoisse alors qu’elle est nécessaire pour se ressourcer et avancer .

Alors qu’elle que soit la façon dont on la vit, il est important de le faire en conscience .

Les différentes formes de solitude apparaissent dès la plus tendre  enfance . Être seul est souvent associé à la perte d’un être cher, un deuil , un divorce mais peut aussi être un ressenti ( se sentir seul au milieu de la foule ) qui a longtemps eu une connotation négative : celui de se replier pour s’isoler et se couper de la vie.

Ce sentiment de solitude n’est pas le même selon l’âge que l’on a , mais il est bénéfique pour se connaître. Il en est même le passage obligé .

Winicott décrit « la capacité d’être seul » comme un des signes les plus importants du développement affectif. Dans son ouvrage paru en 1958, il montre bien comment dès le plus jeune âge l’enfant se sent seul alors que sa mère est à coté. C’est cette capacité à être seul psychiquement alors qu’on ne l’est pas physiquement qui nous construira. 

Être seul, cela s’apprend. Nous pouvons apprivoiser la solitude pour la vivre comme un épanouissement personnel, une chance de se retrouver avec soi-même, comme un temps bénéfique permettant de se poser les bonnes questions, s’écouter, rêver, se projeter… et surtout chercher en soi nos besoins profonds….

Il ne faut pas oublier qu’un moment de solitude doit être vécu comme un moment de bienveillance envers soi-même.

Le fait d’être en accord avec son moi profond , se connaître permet de créer des relations choisies qualitatives . Être heureux c’est Savoir être seul en présence de l’autre …

Je peux vous y aider …

Rester soi dans les relations…

1+1=3( toi + moi = la relation)

Nous fonctionnons chacun avec nos habitudes, nos croyances, notre éducation. Tous ces automatismes créent notre être . Puis nous rencontrons une personne qui possède également ses propres spécificités . Dès le début de la relation, nous recherchons au maximum à plaire à l’autre. Malheureusement parfois pour correspondre à ses attentes, nous pouvons avoir tendance à cacher des choses de sa personnalité ou à se contenir de peur d’être jugé. Par envie de plaire , nous avons tendance à  rester dans le contrôle voir même parfois jouer un rôle. Chacun évolue à travers des jeux  de miroir , de transfert, d’attente. 


Cependant il est essentiel de reconnaître nos propres besoins. Mon conjoint, mon ami, mon collègue de travail n’est pas là pour satisfaire mes besoins. Il ou elle peut certes y contribuer, mais ne sera jamais la pour les combler. De la même façon, nous n’avons  pas non plus à combler les besoins de l’autre. Nos besoins  n’ont pas forcément besoin d’être satisfaits, mais tous ont besoin d’être au moins reconnus. Beaucoup préfèrent être aimés pour ce qu’ils ne sont pas plutôt que de ne pas être aimé pour ce qu’ils sont .Se dévoiler à l’autre tel que nous sommes , implique une véritable prise de risque et la peur d’être vulnérable aux yeux de l’autre , oser demander en prenant le risque que la réponse ne nous convienne pas, savoir  dire non sans avoir peur de froisser l’autre mais juste avoir la satisfaction d’être en accord avec nous- même.

Alors la clé pour être soi dans la relation est de se connaître, avoir le courage d’exprimer ses  valeurs , ses pensées, ses peurs . Et respecter les croyances de l’autre .

Communiquer c’est 2 choses : s’exprimer ET écouter.

Se dévoiler à l’autre tel que nous sommes , implique une véritable prise de risque et la peur d’être vulnérable aux yeux de l’autre , oser demander avec le danger que la réponse ne nous convienne pas, savoir  dire non sans avoir peur de froisser l’autre mais juste avoir la satisfaction d’être en accord avec nous- même.

Alors la clé pour être soi dans la relation est de se connaître, avoir le courage d’exprimer ses  valeurs , ses pensées, ses peurs . Et respecter les croyances de l’autre .

Communiquer c’est 2 choses : s’exprimer ET écouter.

En m’exprimant, je transmets des informations ou des connaissances à quelqu’un et s’il y a échange, j’ai la possibilité de mettre en commun.

En l’écoutant, je me tais et surtout je lui laisse la place de s’exprimer, j’accepte les silences qui lui permettent de réfléchir, d’ajuster sa pensée, j’entends sa souffrance, sa difficulté. 

Et surtout j’essaie de faire preuve d’empathie : C’est la capacité que j’ai à me mettre à la place de l’autre, à comprendre et décrire ses émotions mais sans les ressentir . Ce processus m’aidera à MIEUX comprendre l’autre .En fait, la clé principale d’une relation réside dans notre capacité « à ne pas se laisser définir par autrui, à ne pas cultiver la dépendance, à ne pas se laisser polluer par les tentatives de culpabilisation des proches ou de ceux qui prétendent nous aimer et qui au nom de “leur amour” voudraient nous faire entrer dans leurs désirs, leurs peurs ou leurs projets » ( Jacques Salomé – le courage d’être soi)

Pour pouvoir s’épanouir dans la relation il faut donc communiquer en conscience et par conséquent se connaître pour être en accord avec soi-même.

Je peux vous y aider…. 

Être confiné…

Le confinement est un isolement forcé qui peut résonner  comme un enfermement, un manque de liberté, un sentiment de soumission et d’impuissance.

Celui ci modifie notre présent en provoquant des ruptures de rythmes dans nos routines quotidiennes mais aussi nos projets.

L’annonce de cette quarantaine forcée n’a pas le  même effet pour tout le monde. 

Pour certains, il peut prendre des allures de vacances inattendues , de période de repos ou de temps en famille mais pour d’autres il est perçu comme un choc : besoin de partir de chez soi pour se mettre au vert, peur de manquer , peur de ne plus voir ses proches, peur d’être malade …

Dans tous les cas, ce confinement ralentit notre existence et nos possibilités d’agir. Mais surtout il brise notre routine. Ces habitudes ont pour rappel, un effet structurant pour notre psychisme, donc rassurant.

Les étapes d’acceptation du confinement peuvent s’apparenter aux cinq étapes d’un deuil :

  • Dans un premier temps, il s’agit de s’adapter à ce nouveau mode de vie. Nous sommes à la recherche d’informations sur ce qui nous arrive.
  • Dans une deuxième phase nous commençons à nous habituer à l’idée et prenons possession de notre temps en faisant des travaux, du ménage, des lectures , de la cuisine…
  • Dans un troisième temps une nouvelle normalité s’installe. Nous apprenons enfin à gérer notre  temps. Un nouvel équilibre de vie se met en place.
  • Quatrièmement, une transformation potentielle se dessine. Des nouvelles idées naissent  sur notre  façon de travailler, de vivre et sur ce que nous avons vraiment envie de faire.
  • Enfin c’est le retour à la vie normale et les inquietudes qui ressurgissent.

Tirer profit de cette période : 

Profitons de cet environnement inhabituel pour tirer profit de notre changement. Prenons du recul sur ce que nous  vivons , sur nos changements intérieurs , sur la façon dont nous les avons perçus afin de s’adapter à cette nouvelle vision de la vie.

Ce deuxième ( et troisième) confinement est un nouveau “défi”, une nouvelle occasion de puiser les ressources qui sont en nous et de compenser le sentiment de privation de liberté en apprenant chaque jour sur nous même et en nous concentrant sur notre essentiel.

Et surtout rappelons nous que cette situation est temporaire  et qu’il existera forcément un retour à une vie normale lorsque cette crise sanitaire sera dernière nous. Essayons de voir ces restrictions comme une opportunité pour apprendre le lâcher prise et profiter du temps présent.

Je peux vous y aider …

Sortir de sa zone de confort…

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La zone de confort c’est l’espace connu, maîtrisé, celui qui rassure et qui permet d’être en confiance . C’est la zone des automatismes , de la routine des habitudes. 

C’est une zone dans laquelle on ne ressent pas d’inquiétude, un état psychologique  où l’on se sent à l’aise et en sécurité.

La zone de confort est différente selon les individus. Pour certains cela peut être un travail sans intérêt qui ne procure aucune satisfaction mais dans lequel nous gagnons un bon salaire, ou partageons de bons moments avec des collègues sympas. Pour d’autres ,cela peut être  rester en couple et se contenter d’une relation qui ne nous épanouit pas mais qui permet d’avoir une stabilité financière, familiale, sociale.

Mais être dans sa zone de confort peut tout simplement être de toujours choisir le même plat dans un restaurant.

Einstein aurait dit : “la folie c’est de toujours faire la même chose et s’attendre à un résultat différent”

Malheureusement non! Pour gagner en indépendance, en autonomie et donc en liberté il faut prendre des risques ! La sécurité est une illusion. 

Cela peut juste être faire une nouvelle activité, s’intéresser à quelque chose de différent , cela peut être  simple , banal mais cela doit être activité qui apportera satisfaction une fois faite.

L’important c’est d’agir, sans se faire submerger par ses émotions, juste passer à l’action . Le fait d’accomplir de nouvelles choses permet de gagner en confiance et de se créer de nouvelles opportunités . Se mettre en position inconnue nous apprend la découverte , la clé de l’épanouissement,  l’apprentissage et donc la création d’ opportunités. C’est le même principe que le petit enfant qui apprend en testant, en découvrant de nouvelles choses. Un jour il va oser passer de la position du quatre patte à celle de debout. Il découvrira la marche puis se mettra à courir… 

Nous pouvons commencer par nous donner des buts.

Prendre des risques c’est à coup sûr modifier sa vie, vaincre sa peur , éviter les regrets, s’ouvrir aux autres et surtout apprendre de nouvelles choses sur nous mêmes.

Nous allons ainsi percevoir de nouvelles réactions, sentiments et surtout avoir un nouvel élan. Poursuivre ses objectifs ( tels qu’ils soient) c’est le début de la liberté de la confiance en soi.  Les réaliser permet de se dire “je l’ai fait!”.

Cette satisfaction naissante va donner des ailes pour les prochains défis. 

  • N’ayons pas peur de l’échec, utilisons le plutôt comme un apprentissage.
  • Arrêtons de subir ce qui ne nous convient pas.
  • Pensons positivement à tout ce que la nouveauté peut nous faire gagner
  • Délestons nous de nos peurs
  • Travaillons notre estime de soi
  • Faisons preuve de courage et d’audace

Faisons nous confiance et faisons confiance à la vie. Le plus difficile est de faire le premier pas.

Je peux vous y accompagner . À bientôt …

Prendre le temps…

Toujours plus vite… Notre vie est une course contre la montre.

Nous vivons dans des vies à 1000 à l’heure. Nous vivons des vies où le simple fait de pouvoir se poser, prendre du temps pour soi, seul, nous fait ressentir une culpabilité , un jugement…

Mais qui juge? Les autres? Le mari? Le patron? La société? Ou juste nous même…

Nous nous jugeons. Pourquoi ? Parce que ça fait 2 heures qu’on se prélasse à lire un livre ou regarder une émission à la télé? Parce qu’on prend le temps de faire du sport? Le temps de méditer? Le temps de ne rien faire …

Pourquoi? 

Parce qu’on a le ménage à faire, un dossier à rendre, les devoirs des enfants… bref n’importe quelles raisons que l’on estime plus importante , utile , en un mot légitime. Encore un jugement de valeur.

Nous sommes connectés, hyper-sollicités, nous ne prenons pas assez souvent en compte le besoin de prendre soin de nous, de veiller à notre équilibre.

La plupart des maux psychiques contemporains ont d’ailleurs à voir avec cette difficulté à se protéger : burn-out , charge mentale, harcèlement…

Prendre son temps, ce n’est pas ne rien faire : c’est se découvrir, apprécier ses ressources personnelles, mesurer ses faiblesses, développer son écoute, sa patience, son attention, étudier et approfondir toute chose. C’est aussi prendre du recul et de la hauteur par rapport au quotidien. 

Ce retour à soi est indispensable pour conserver son équilibre, se protéger . C’est la voie d’apprentissage de la liberté. Celle de choisir de prendre du temps pour soi pour être disponible pour les autres .

Arrêtons de nous juger, soyons bienveillants avec nous même, acceptons nous comme nous sommes : avec nos limites, nos besoins.

Alors nous  serons en capacité de nous ouvrir aux aspirations, aux valeurs et aux choix de vie des personnes qui nous entourent sans pour autant s’oublier.

Soyons notre meilleur ami.

Quel Psy vous convient ?

Les psy… c’est pour les fous! Les psys sont encore plus fous que leurs patients! Mais pourquoi as-tu besoin de parler?
Tout le monde peut être psy…
Bref, les préjugés ont encore de beaux jours devant eux, les tabous qui entourent ces professions également.

Plusieurs professions utilisent cette appellation pour se définir, voici quelques définitions pour y voir plus clair et choisir en toute conscience votre praticien.

⁃ le psychiatre: c’est un médecin spécialisé en santé mentale. Il diagnostique et traite les troubles mentaux. Il est le seul à pouvoir établir une prescription médicale et un arrêt de travail

⁃ le psychologue: il a suivi un cursus universitaire en psychologie et s’est spécialisé dans un ou plusieurs domaines et un type de public, par exemple, en psychologie du travail, psychologie sociale…

⁃ le psychothérapeute: c’est un professionnel qui a bénéficié d’une formation suivi d’un stage clinique validé par l’Agence Nationale de la Santé

⁃ le psychopraticien: (terme qui a remplacé celui de psychothérapeute depuis 2011) c’est un professionnel qui est formé à la relation d’aide à une ou plusieurs postures spécifiques; Il doit être affilié à une fédération demandant des critères élevés afin de justifier de son sérieux et de son savoir

⁃ le psychanalyste: il aide la personne à donner du sens à ce qu’elle a vécu et à comprendre son fonctionnement et la signification de son problème.

Vous serez la seule personne à savoir quel psy vous convient, mais il est important de choisir celui avec qui vous vous sentirez le plus en confiance, celui qui vous permettra de devenir la meilleure version de vous même.

Pour ma part, je suis psychopraticienne certifiée diplômée de l’IFAPP qui a pour vocation de dispenser un enseignement en Psychanalyse et Métapsychologie de qualité, en vue d’acquérir des connaissances théoriques et pratiques permettant l’exercice de la Psychanalyse et de la Psychothérapie analytique. Je suis également membre de la Fédération Nationale de Psychanalyse .
Mon approche est humaniste et bienveillante. Lors de notre premier entretien je saurai vous mettre à l’aise et vous expliquerez le cadre analytique afin que nous puissions créer la meilleure relation thérapeutique possible.

Bonne chance dans votre quête de sérénité et… A Bientôt !