Le corps nous parle…

Somatiser, vient du grec « soma », qui signifie le « corps ». C’est l’expression physique d’un problème psychologique. En fait, la somatisation est un signal : le corps alerte sur un état mental, une situation traumatisante  déjà vécue, une situation d’angoisse, de stress, de conflit… une émotion qu’on aimerait refouler. Le corps nous parle : écoutons le.

La somatisation se traduit souvent au niveau de la peau ( exéma, allergie..), du trouble digestif, des troubles respiratoires, du squelette…

Nous allons évoquer quelques somatisations les plus fréquentes, ce que le corps dit fréquemment. ( ce qui n’empêche pas de consulter un médecin, un dentiste, un spécialiste!)

1 – le mal de dos :

La colonne vertébrale soutient le dos. Il est censé devoir tout porter, soutenir les muscles, contenir les organes.

Le mal de dos signifie la difficulté de tout porter , l’impression de manquer de soutien.  Nous sommes surchargés par le poids des émotions, des contraintes 

 « Nous en avons plein le dos »

2 – la constipation :

Les intestins assimilent les aliments pour les transformer en nutriments.

Nous souffrons de constipation lorsque nous nous accrochons à des anciennes croyances. Nous refusons de laisser la place aux idées nouvelles.

3 – la diarrhée :

Lorsque nous avons la diarrhée nous refusons de garder nos nouvelles idées, nous rejetons le présent. Nous aimerions que tout se déroule plus rapidement, que tout soit déjà vécu, digéré. ( diarrhée avant un examen pr exemple )

4 – la laryngite, l’extinction de voix :

La peur, la colère  empêchent d’exprimer nos ressentis. Nous avons également pu être sidéré, blessé et du coup nous n’avons rien pu dire .

«Nous sommes sans voix »

5 – les reins :

Les problèmes de reins affectent les personnes manquant de confiance. Celles qui pensent que rien ne leur réussit.  Souvent lorsque nous souffrons d’une maladie rénale c’est que nous nous sentons impuissante.

« Avoir les reins solides » signifie que nous nous assumons et que nous avons la possibilité d’entreprendre, de triompher , d’encaisser les aléas de la vie.

6 – le mal de gorge :

La gorge permet, entre autre, d’avaler. Lorsque nous avons des difficultés à avaler, nous n’acceptons pas un événement , un comportement . Nous ressentons une émotion qui ne passe pas et avons de la difficulté à l’intégrer. 

« je n’arrive pas à avaler le morceau » « ça ne passe pas », «  ça me reste en travers de la gorge »

7- les dents :

Lorsque nous avons mal au dent, le corps nous dit qu’il est temps de prendre une décision, de faire un choix. L’avenir fait peur. Si le mal se situe au niveau des gencives : notre décision est prise mais nous ne savons pas comment la mettre en place, comment passer à l’action.

Le meilleur moyen d’éviter ces maux est d’écouter ce que notre corps nous dit… et de parler ! Oser expliquer ce que l’on ressent, sans jugement.

Je peux vous accompagner..

Je suis amoureuse d’un manipulateur

Sophie a 38 ans. Il y a 3 ans elle est tombée amoureuse de son patron : un homme parfait qui s’est révélé être un manipulateur. Aujourd’hui, guérie de son emprise, Sophie tente de se reconstruire. Elle nous raconte son histoire sur le blog à la manière d’une « journal-thérapie ». Merci pour ce témoignage.

« Je suis assistante de direction. C’est très cliché, mais très vite, je suis tombée sous le charme de mon directeur. Et c’était réciproque. Notre histoire a commencé comme un conte de fées : projets d’avenir à deux, voyages… Mais très vite, les choses se sont gâtées. J’ai réalisé qu’il voyait d’autres personnes. Je l’ai même surpris en pleine action avec une autre femme… il passait d’une femme à l’autre, sans aucun remord. Je ne sais toujours pas pourquoi j’ai accepté… il « me retournait le cerveau ». Je voulais le croire… alors, une longue descente aux enfers a commencé… elle a duré 3 ans.

J’ai commencé à souffrir. Il soufflait le chaud et le froid. Il était tantôt adorable, bourré de bonnes attentions, voulait me faire plaisir, puis sans aucune explication il devenait froid, méprisant, méchant.

Comme je ne comprenais pas, je culpabilisais. Je m’en voulais, et je m’excusais. Plus il me sentait faible, plus il me soumettait. Et moi, je perdais toute confiance en moi. Je pensais que s’il n’était plus dans ma vie, je ne vivrais plus. Même, que je ne rencontrerais plus jamais personne.

Devant les autres collègues du bureau, il était charmant, flatteur, semblait à l’écoute et sûr de lui, prêt à rendre service. Tout le monde l’adorait.

Un jour, il est allé trop loin. Il m’ a insulté car je ne l’avais pas assez excité au lit. Il m’a jeté mes affaires à la figure. J’étais humiliée. Je n’ai pas compris ce qu’il m’arrivait. J’ai eu peur. C’était violent, déstabilisant.

Je me suis confiée à ma meilleure amie. Je ne pouvais plus travailler à ses côtés. Alors,  j’ai démissionné. J’ai cru que je pouvais m’en sortir.

Malheureusement je suis a nouveau tombée dans ses griffes.

J’étais sous emprise. J’étais devenue une proie. Et lui s’amusait de ça.

Même, il était excité de me voir souffrir. J’avais maigri de chagrin : il se moquait de mes formes d’enfant. Je ne me maquillais plus. Il me trouvait trop aguichante alors je voulais correspondre à ses attentes . Il me trouvait ridée, n’avait plus envie de me faire l’amour. Par contre , je continuais à lui donner du plaisir . En bon petit soldat, je réalisais ses fantasmes. Il me dictait ses volontés.

Je ne travaillais plus, j’étais au chômage. Retrouver un job, c’était le risque d’être moins disponible.

Alors je restais chez moi. A l’attendre. Notre couple était  une suite de départs, de silences, de réconciliations, un cycle infernal…

J’étais détruite. Mais je l’aimais . Et le pire, c’est que je pensais que lui aussi. Je me disais « il ne sait pas aimer, il m’aime mal »

J’ai voulu me suicider. Pour qu’il soit à mon chevet, me réconforte… Il n’a même pas daigné prendre de mes nouvelles.

Mes parents sont venus me chercher. Ils m’ont hébergé chez eux.  J’etais perdue, je n’avais plus de repères. J’ai changé de numéro de téléphone.

Aujourd’hui, je me reconstruis au quotidien. J’ai beaucoup travaillé sur moi pour comprendre les raisons qui m’ont conduites vers ce genre d’individu. Je suis consciente d’avoir ma part de responsabilité. J’ai perdu confiance mais je crois toujours au bonheur…. »

« J’ai une double vie depuis 20 ans »

Cathy, 50 ans, vit une grande histoire d’amour avec Thierry depuis trente ans. Elle entretient parallèlement une liaison régulière et clandestine avec Éric depuis 20 ans. Elle trouve son équilibre dans cette double vie. Elle nous raconte son histoire sur le blog à la manière d’une « journal-thérapie ». Merci pour ce témoignage.

« Je m’appelle Cathy, j’ai 50 ans, un bon boulot et surtout je suis mariée depuis 30 ans avec Thierry. Ensemble, nous avons 2 enfants. Nous nous aimons. Pourtant, j’entretiens une relation depuis 22 ans avec Éric. Ensemble, nous vivons une relation régulière mais clandestine.

J’ai aimé  Thierry dès notre première rencontre . Nous avions 20 ans. Immédiatement, j’ai su que nous pouvions construire une relation durable. Mais peut-on passer toute une vie avec quelqu’un ? À l’époque, déjà, cela me questionnais. Je l’aimais, mais j’aimais aussi l’aventure, la sexualité, l’adrénaline, séduire …  cependant, j’ai très vite refoulé ce besoin, ces envies. Tromper mon compagnon ne faisait pas parti de mes valeurs ni de mon éducation.

Nous nous sommes rapidement installés ensemble, puis nous avons eu deux garçons. Dans la logique, nous avons acheté une maison. L’hiver, nous partions au ski, l’été à la mer. Notre couple était simple, nous n’avions pas de prise de tête.

Devant l’école maternelle, j’ai rencontré Éric, un parent d’élève, camarade de mon fils.Nous avons résisté 3 ans à l’attirance que nous éprouvions. J’avais 30 ans. 

Puis, nos enfants sont passés au CP. Ce qui devait arriver, arriva. Nous avons cédé à la tentation. Nos conjoints et nos enfants se connaissaient, nous étions tous les deux heureux en couple. Mais, notre relation était très forte, très intime, très précieuse . Et surtout très clandestine!  : c’était très clair entre nous : pas question de mettre  nos familles en péril.

Je devais bien me l’avouer, cette situation me comblait. Les deux histoires étaient tellement différentes que je n’avais pas l’impression de tromper Thierry. Je ne me disais jamais que j’avais un amant. Même si dans la réalité, nous vivions une véritable histoire d’amour. Parfois, je me sentais coupable, j’avais peur que mon mari découvre ma double vie. Mais en même temps, j’apprenais à me connaître, Éric me permettait d’être moi-même.

Je m’étais fixée des limites : que personne ne soit au courant, que Thierry soit toujours prioritaire et surtout ne faire souffrir personne. Mon mari serait dévasté. Dans mes moments de doute, j’étais effondrée lorsque je m’imaginais le pire. Cela peut paraître idiot mais je me considère comme quelqu’un de fidèle. 

Avec Éric, notre histoire dure. Je me sens chanceuse d’avoir rencontrer quelqu’un comme lui avec qui une telle liberté est possible. 

Cependant, aujourd’hui il souffre de la situation. De son côté, ça va moins bien avec sa femme. Je sens qu’il veut me faire prendre des risques. Cela, je ne lui permets pas.

Quelquefois, je pense mettre fin à notre relation. A cette double vie. Je suis certaine que nous nous aimerons toute notre vie. Notre  relation est vraiment sincère. Je rejette le moment où nous allons nous séparer. D’avance, je sais que je vais être malheureuse. Mais ma priorité c’est mon mari. »

« La journal-thérapie » : se raconter

“Écrivez! Noircir le papier est idéal pour s’éclaircir l’esprit” – Aldous Huxley 

Nous avons  souvent un peu de réticence à écrire… surtout lorsqu’il s’agit de nous, de notre histoire.

Nous  trouvons  la démarche trop prétentieuse, nous avons peur de nous livrer… est ce que je suis intéressant? Pourtant les bénéfices sont nombreux. Autant pour nous, que pour les autres. C’est la journal-thérapie.

1 – L’ écriture thérapeutique :

L’écriture thérapeutique est aussi appelée la « journal-thérapie ».

C’est une thérapie sur soi, pour soi. Nous nous livrons à un journal intime. L’écriture peut être un livre, des lettres non envoyées , ou même des poèmes, un blog, des forums…

Grâce a l’écriture nous posons des mots, nos maux. Nous prenons alors  du recul, de la distance. 

2 – Les bienfaits :

En prenant du temps pour écrire, nous prenons du temps pour nous raconter. Nous ne sommes alors plus timide, ni triste, ni victime. Nous sommes témoignant.

En écrivant, nous reformulons ce que nous vivons . Ce procédé libère les tensions et permet de voir les choses de façon plus claire. Les mots sont posés.

3 – Le témoignage : 

L’idée est de poser par écrit un morceau de son histoire, une anecdote, un ressenti. L’intérêt de cet exercice est multiple.

–  Pour celui qui écrit : déposer son témoignage permet de canaliser ses émotions, mieux vivre au quotidien, s’épancher, créer, poser les mots, synthétiser et choisir les mots pour raconter son histoire

–  Pour celui qui lit : lire un témoignage est important. A la lecture de l’histoire, nous nous sentons moins seuls. Nous conscientisons des schémas.Mais surtout, nous relativisons ce que nous vivons et prenons conscience de la réalité plus rapidement.

Je constate  au quotidien les bienfaits de l’écriture. Ainsi, j’ai eu l’idée de proposer un nouvel outil sur le blog. Envoyez moi vos anecdotes, votre histoire, vos ressentis, vos billets d’humeur. Ils peuvent être écrits, de manière synthétique, romancée, à votre image.

Je m’occupe de l’orthographe , de la mise en page, de l’anonymat.

Je vous souhaite de passer un bon moment d’écriture… et de lecture. Merci pour votre participation.

Le bien-être au travail

« Choisissez un travail que vous aimez et vous n’aurez pas à travailler un seul jour de votre vie » – Confucius

Le dimanche soir est source de stress. Nous allons au travail avec la boule au ventre. Nous nous ennuyons, sommes démotivés. Parfois, nous ne nous reconnaissons plus. Notre équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle n’est plus satisfait. Nous nous méfions de nos collègues.  En réalité, beaucoup de salariés se reconnaissent dans ce schéma.

Le bien-être au travail ne se résume pas à la prévention des risques psychosociaux. C’est faux de penser que toute personne qui n’est pas en souffrance visible est forcément motivée, engagée, et ressent un sentiment de bien-être. 

Quels sont les principaux enjeux du bien-être au travail? 

1 – les valeurs fondamentales :

Certains éléments paraissent évidents mais sont parfois bafoués. Nous parlons des valeurs fondamentales telles que : le respect, l’empathie, la considération, l’écoute, la bienveillance.

2 – l’ambiance :

Une bonne entente entre collègues, un management bienveillant, des valeurs d’entreprise positives caractérisent une ambiance de travail agréable…

3 – la culture d’entreprise :

 Le personnel partage les valeurs, le comportement, les connaissances , le fonctionnement d’une entreprise : sa culture

4 – les conditions de travail :

D’une manière générale c’est l’environnement des salariés : horaires de travail, pénibilité, télétravail.

5 – l’égalité :

Elle désigne l’égalité de traitement entre les femmes et les hommes : promotion, formation, égalité salariale.

6 – le sentiment d’implication :

C’est le sens qu’on donne à son travail, avoir suffisamment de taches à faire pour occuper sa journée et se sentir utile
 

7 – la reconnaissance :

Il s’agit de valoriser les victoires, les efforts et les réussites.
 

8 – l’autonomie :

 Le salarié peut être acteur dans sa participation à la production et dans la conduite de sa vie professionnelle.

Nous passons beaucoup de temps au travail! Si nous ne nous reconnaissons pas dans ces valeurs, ces enjeux, nous prenons le risque d’être malheureux. Rien n’est figé…

Je peux vous accompagner…

 

Reconnaitre le syndrome du sauveur

Le syndrome du sauveur est un trouble psychique. Il se traduit par une empathie excessive vis-à-vis des autres et une envie d’ aider dans toutes situations.

Le sauveur cherche à recevoir une gratitude permanente pour exister. On parle de syndrome du sauveur lorsque ce besoin d’aider l’autre conditionne la relation.

1- Les causes :

 
Le plus souvent, le syndrome du sauveur trouve racine dans l’enfance.
La plupart des sauveurs ont été les « parents » de leurs parents ou d’un membre de leur famille touché par une dépression, une addiction, un décès… Ils sont devenus sauveurs plutôt que de rester enfant.
 
Généralement, les sauveurs ont un passé lié à l’abandon, à la perte, à des traumatismes, ou même à un amour à sens unique.
 

2 – Les différents types de sauveurs :

 
  • L’ abîmé : recherche d’être aimé et admiré, reconnu, pour compenser son image de lui-même et réparer les blessures passées.
  • Le surempathique : crainte de la distance émotionnelle. Maintient un lien émotionnel en se rendant indispensable.
  • L’humilié : recherche l’amour, l’admiration de son partenaire pour compenser un manque affectif ou un vide émotionnel.
  • L’ empathique : volonté de diminuer la distance qui existe avec son conjoint, et éviter qu’il ne réussisse de trop, par peur d’être abandonné ou qu’il n’ait plus besoin de lui.
  • Le terrorisant : contrôle physique sur son partenaire (sexuel et émotionnel (jalousie extrême) : peur non dite de l’abandon.
 
Le sauveur ne recherche pas réellement à aider mais plutôt de savoir qu’il a aidé, et de faire savoir qu’il a aidé : le but est de regonfler son égo, à ses yeux et mais aussi aux yeux du monde.
Comprendre son fonctionnement de sauveur, n’empêche aucunement  d’aider les autres, mais plutôt de le faire sans tomber dans des situations toxiques.
Le but pour le sauveur, est de lâcher prise dans ses relations.
Je peux vous accompagner …

La quête impossible du bonheur parfait

« Etre heureux ne signifie pas que tout est parfait. Cela signifie que vous avez décidé de regarder au delà des imperfections » Aristote

Nous sommes tous à la recherche du bonheur parfait. Nous voulons être une meilleure personne, souhaitons toujours nous améliorer. Pour cela de plus en plus d’outils grands publics sont mis à notre disposition. Alors, nous tentons de trouver le bonheur dans le quotidien, dans la méditation, dans le « lâcher prise », en lisant des livres à la mode. 

Instagram vend du rêve, et le nouveau but d’une vie est d’être heureux. Tous les jours, tout le temps…

Et même si ces aspirations sont légitimes, plus nous essayons d’obtenir un bonheur constant plus nous nous dirigeons dans une voie de culpabilité et donc d’échec.

1- l’impossible bonheur constant :

Être heureux tous les jours, tout le temps, ça n’existe pas . Et ceux qui le prétendent mentent.

Pourquoi? Parce que nous sommes des êtres humains. Ce qui signifie que nous avons des émotions.  Pour rappel , les émotions de base sont  la joie, la colère, la peur, la tristesse, la surprise, le dégoût. Elles sont notre langage commun. Alors bien sûr, nous essayons de les accueillir au mieux. Mais ressentir des émotions inconfortables, qui nous déstabilisent c’est normal. Sinon, nous serions des robots.

Et supprimer les émotions jugées négatives, ce n’est pas possible. Toutes, font partie intégrante de notre humanité, de notre « normalité ».

2- savoir savourer les moments de bonheur :

Lorsque nous reconnaissons les émotions désagréables, que nous les conscientisons, les analysons, alors nous sommes en capacité de savourer les émotions agréables. En fait, cela permet de focaliser sur l’émotion « positive «  qui accompagne le moment de bonheur.

Si nous n’avions pas ces fluctuations d’emotions nous serions confrontés à un phénomène d’usure face à ce qui est agréable et satisfaisant : lorsqu’une source de bien-être est présente chaque jour de notre vie, nous l’apercevons de moins en moins, ce qui diminue son effet. 

Alors, ne nous concentrons pas  sur notre bonheur pour être vraiment heureux, vivons la vie telle qu’elle est avec ses hauts, ses bas, ses émotions, ses hormones …

Le bonheur ne doit pas être un objectif au quotidien. De toute évidence, le bonheur n’est pas dans l’avoir mais dans l’être et le ressentir.

Je peux vous accompagner..

Les troubles anxieux

« L’anxiété du danger est mille fois plus terrifiante que le danger présent; et l’anxiété que nous cause la prévision du mal est plus insupportable que le mal lui même. »            Daniel Defoe

Un trouble anxieux est une anxiété forte et durable sans lien avec un danger ou une menace réelle. Il perturbe le fonctionnement normal et les activités quotidiennes de la personne qui en souffre.

L’anxiété peut être ponctuelle, liée à un événement précis. Si elle perdure, devient intense, envahissante , elle est alors pathologique. Dans ce cas là, On parle de troubles anxieux.

En voici quelques uns : 

1- Le trouble panique : 

il s’agit d’une anxiété sévère dont le symptôme principal est la crise d’attaque de panique régulière qui peut se produire à tout moment.

Ces attaques consistent en la survenue brutale d’une peur intense, d’un sentiment de mort ou de catastrophe imminente et de perte de contrôle de soi. Elles durent généralement une trentaine de minutes. 

Symptômes : palpitations,  accélération du rythme cardiaque, transpiration, tremblements, sensation d’essoufflement ou d’étouffement, douleur thoracique ou abdominale, chaleur…

2- Les phobies spécifiques : 

Ce sont  des peurs irraisonnées, excessives et persistantes face à des situations ou des objets précis : araignée, ascenseur, obscurité, voiture …

3- L’agoraphobie :

L’agoraphobie est la peur irraisonnée et intense des espaces publics dans lesquelles la fuite peut être difficile. Elle se manifeste dans des espaces ouverts ou au sein d’une foule.

4- Le trouble d’anxiété sociale :

C’est la peur de se faire humilier en public, de se faire rejeter ou de ne pas oser parler. Il complique les relations sociales.

Symptômes : rougissement, tremblement , chaleur … 

5- Le trouble d’anxiété de séparation :

Il s’agit de la peur d’être séparé de la personne dont nous nous sentons le plus proche.

Symptôme : ne pas aimer dormir ailleurs que chez soi, cauchemar, peur de perdre son parent, son enfant, son conjoint…

6 – L’anxiété généralisée :

 Il s’agit d’un sentiment permanent d’insécurité. L’inquiétude est constante, chronique. Les moindres contrariétés du quotidien sont démesurément amplifiées. L’avenir est envisagé avec pessimisme.

Je peux vous accompagner…

Le couple dysfonctionnel

Un couple dysfonctionnel fait référence à une union dans laquelle les valeurs et les comportements qui devraient être présents sont absents ou ne fonctionnent pas correctement. 

Il s’agit d’un couple qui pourrait fonctionner mais qui ne marche pas à cause des blessures, de l’ histoire personnelle de chacun, d’un manque de volonté … 

Dans les faits, comment reconnaître une relation dysfonctionnelle? 

 

1- la dépendance :

Être trop dépendant de son conjoint  dans un couple n’est pas un mécanisme sain. Son partenaire ne peut pas être son meilleur ami, son confident, son amant, son psy, son comptable …la réalité est qu’il est nécessaire de s’investir personnellement ailleurs que dans son couple.

2 – l’écoute : 

Prêter une oreille attentive aux ressentis et aux pensées de l’autre est essentiel dans une relation. Nous pouvons ne pas être d’accord, avoir des avis différents . Cependant, nous devons respecter l’autre dans son intégralité, sans jugement. Mais nous devons aussi être écoutés . Et par conséquent oser parler , communiquer.

3 – les séparations :

Les relations peuvent être compliquées mais ne doivent pas être difficiles. Les ruptures, les séparations épuisent. Le couple devient alors insecure. Trop de va et vient dans une relation sont néfastes. Les retrouvailles sont certes des lunes de miel mais ne durent pas. Parfois il vaut mieux stopper la relation…

4 – l’harmonie :

Un couple dysfonctionnel n’a aucune harmonie . Ils n’a pas de direction commune . Ce n’est bien évidement pas une question de caractère, mais plus tôt un problème de but, d’idée, de désirs : de projets.

5 – le déséquilibre des pouvoirs :

Dans une relation saine, les deux partenaires se disputent le pouvoir lors d’un conflit. La relation est dysfonctionnelle lorsque le pouvoir et le contrôle prennent le dessus sur l’amour et le respect. Un des deux partenaires prend le dessus systématiquement et impose sa vision a l’autre.

Nous restons dans une relation dysfonctionnelle parce que nous pensons que l’autre peut nous rendre heureux.  Nous imaginons que nous devons nous adapter, être plus conciliant, faire des efforts.. Malheureusement, nous sommes seuls face à notre moi intérieur, nos failles, nos problématiques.

Je peux vous accompagner …

Le trop-plein émotionnel

Parfois, notre bande passante émotionnelle est saturée. Nous vivons une période chargée. Nous subissons un trop plein qui nous épuise, nous ronge. Certains parlent d’«intoxication émotionnelle » due à un surplus de « toxines émotionnelles ». Cela se traduit par de la colère, un stress chronique, de l’anxiété, de la jalousie, de l’insécurité… l’émotion ressentie est toxique car elle perdure. Elle n’est plus ni équilibrée , ni accueillie de la bonne façon.

1- l’émotion toxique :

La toxicité émotionnelle se définit par son intensité et son maintien dans le temps. L’intoxication émotionnelle est la conséquence du manque d’attention que nous accordons au quotidien à nos émotions. elle rend vulnérable, irritable , insécure, fatigué…

2- le trop-plein d’émotions :

Nous subissons nos émotions dès lors que nous les accueillons pas, que nous les nions. Nous n’écoutons pas nos besoins.

Alors, nous parlons de toxines émotionnelles. Celles- ci nous épuisent , nous rongent. Nous pouvons ressentir du stress, de la colère, de l’anxiété, de la tristesse. Un stress chronique qui s’installe dans le temps s’avère toxique pour notre santé psychique et physique. Pareil avec la colère : un « coup de gueule » ponctuel peut parfois être utile et sans grand danger pour l’organisme tandis que développer un tempérament colérique nous expose à des problèmes relationnels et physiques.

3- l’emprise des émotions :

Nous pouvons être sous emprise de nos émotions sans en avoir conscience.

Une personne sous emprise de ses émotions , peut avoir ce type de comportements :

  • Rejeter  la faute sur les autres 
  • Interpréter les intentions 
  • Être sur la défensive
  • Se renfermer sur soi-meme
  • Être critique
  • Ne pas avancer, ne plus avoir de projets
  • Tout contrôler 

4- se libérer de la surcharge émotionnelle :

La surcharge émotionnelle  est la conséquence du stress constant que nous vivons, la colère, la honte, la culpabilité .. Nous négligeons nos émotions.

Il est possible d’arrêter de se laisser envahir par les émotions dites négatives. Voir toxiques . L’intention est de donner un sens à nos ressentis, les accepter.

Je peux vous accompagner …