Le sabotage amoureux…

Parfois, lors d’une relation amoureuse, la peur de souffrir est plus forte que l’amour qu’on éprouve ou que l’autre nous porte. Notre subconscient empêche d’être heureux et de vivre pleinement la relation.

Alors, nous sommes attirés  par des personnes mariées, violentes, infidèles, qui ne veulent pas s’engager … ou au contraire, lorsque tout se passe pour le mieux, nous devenons distantes, froides, changeons radicalement de comportement… bref, d’une façon comme l’autre, nous sommes en plein auto-sabotage amoureux.

Voici quelques exemples dans lesquels nous pouvons nous reconnaître :

Être infidèle :

Passer d’une relation à l’autre tout en étant en couple peut être le signe d’un auto sabotage. En effet, nous avons le désir inconscient d’être découvert. Ainsi, l’autre rompt  où nous en veux en ayant une bonne raison. De ce fait, nous pouvons culpabiliser et regretter la relation passée

Chercher la perfection :

Parfois, nous sommes impossible à satisfaire. Tout ce que fait notre partenaire nous énerve. Nous cherchons toujours quelque chose à dire. Au bout du compte, la personne ne sait plus comment agir et finit souvent par rompre.

Être jaloux :

Nous vivons dans la peur que notre partenaire nous trompe.  Nous contrôlons les faits et gestes de l’autre, exigeons sa présence. Aucune preuve d’amour ou de fidélité nous rassure. L’insécurité du couple est omniprésente car non seulement nous ne faisons pas confiance mais par ricochet, nous ne nous faisons pas confiance et n’avons pas d’estime de soi.

Refuser l’engagement :

Tout va trop vite pour nous…   ce n’est pas encore le moment de rencontrer ses amis, ses enfants, ses parents… nous sommes contre le mariage, faire un crédit commun…l’engagement nous effraie car nous avons besoin d’une porte de sortie rapide au cas où la relation s’essoufflerait… nous sabotons  la relation afin de garder nos  distances et  maintenir un sentiment de liberté.

Prioriser autre chose que sa relation :

Nous préférons nous concentrer sur le travail, sur notre sport, sur nos amis. Ainsi, nous n’avons plus d’énergie à insuffler à notre couple… de ce fait il s’essouffle …

Éviter les discussions :

Impossible de communiquer sur nos peurs, nos angoisses à notre partenaire .  Nous n’arrivons pas à aborder les conflits, les problèmes. En réalité, nous évitons de trouver des solutions en discutant sainement avec l’autre.

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Essayons de casser ce schéma d’auto sabotage amoureux. Cela peut être possible en analysant nos comportements et en apprenant de nous meme.

Je peux vous accompagner …

Cultiver son estime de soi…

“Il n’est jamais trop tard pour s’aimer” C. André 

D’après ce psychiatre , l’estime de soi est un axe central de l’individu. Elle est fluctuante var elle détend à la fois du regard que nous portons sur nous mais aussi de l’interprétation que nous faisons par rapport au regard de l’autre .

L’estime de soi doit  être stable c’est à dire capable de résister à l’échec. Mais elle se doit d’être harmonieuse d’un point de vue psychologique, émotionnel et comportemental.

Définir son estime de soi :

L’estime de soi c’est la façon dont on se perçoit. Il s’agit d’un subtil mélange entre l’amour de soi, la vision de soi et sa confiance en soi. Ces trois valeurs trouvent ancrage dans l’enfance. Elles apportent reconnaissance, permettent d’agir en toute conscience et bien sûr donnent la capacité d’atteindre ses objectifs.

S’écouter :

Soyons capable d’écouter nos ressentis, notre malaise. Parfois, nous avons des signaux d’alertes que nous ne souhaitons pas voir. Écoutons nos ressentis , exprimons nous librement, sachons dire non.

Prendre du temps pour soi :

Quelle que soit l’activité choisie, il est important de prendre du temps pour soi. S’accorder cette pause dans son quotidien est une façon de se montrer l’intérêt que nous nous portons.

Connaître ses qualités :

Même si les compliments n’ont pas de lien avec sa propre estime de soi, ils permettent de comprendre l’image que l’on donne aux autres. Connaître ses qualités, ses valeurs, aide à se construire et à s’apprécier davantage. 

Se faire plaisir :

Nous avons tous des plaisirs différents.  Ils sont même parfois régressifs. Par conséquent, nous devons faire une activité qui nous fait du bien et le faire en pleine conscience pour encore plus l’apprécier.

S’autoriser un moment de détente :

Prendre un bain, lire un livre, marcher en pleine nature, manger un bon repas…  en nous connectant à ce moment, nous nous autorisons de revenir à l’essentiel. Notre moi profond est ainsi valorisé car écouté. 

Accepter ses erreurs :

Faire des erreurs, c’est normal… ce qui est important c’est de les comprendre. Ainsi, nous pouvons ainsi nous améliorer et augmenter nos chances de réussite pour les fois suivantes.

S’aimer :

Nous devons nous traiter avec bienveillance, gentillesse et compassion. Personne n’est parfait, mais nous sommes ainsi! et nous devons nous accepter. Nous sommes tel que nous sommes et faisons de notre mieux pour évoluer.

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Lorsque nous valorisons notre estime de soi, nous acceptons  ce que nous sommes avec nos  défauts, nos  faiblesses.  De ce fait, nous reconnaissons qui nous sommes : quel individu suis-je, quelles valeurs m’animent, quelles décisions dois-je prendre… Nous sommes à l’origine des changements qui se produisent dans notre vie, et c’est ce qui nous permet de réaliser nos  rêves dans la réalité. D’évoluer…

Je peux vous accompagner..

La peur de l’abandon…

Le syndrome d’abandon encore nommé abandonnisme est un sentiment d’insécurité permanente, lié à une peur irrationnelle d’être abandonné, laissé. La personne qui souffre d’un état d’abandonnisme est en demande constante d’affection pour combler un manque originel (séparation traumatisante du passé ou manque d’amour réel ou imaginaire).  Cela se manifeste par un besoin affectif très important.

Comment s’exprime-t-il?

Les personnes souffrant de ce sentiment ont peur d’être quittées. Elles font preuve d’une très grande exigence envers leur partenaire. Leurs attentes sont démesurées et toujours insatisfaites. La peur du rejet peut engendrer d’autres sentiments : par exemple la colère, la jalousie, et la frustration. Parfois, si cette peur est vécue de façon très négative, elle engendre  de la tristesse, de  la mélancolie voir des symptômes dépressifs .

Les conséquences :

La personne abandonnique a une incapacité à aimer et à être aimé. Elle passe son temps à tester l’autre. Tantôt , elle le rejette , tantôt elle le méprise . Elle met en place des mécanismes défensifs afin d’évaluer si l’autre restera ou non auprès d’elle. Si l’autre rompt ce lien, alors la personne abandonnique sera satisfaite de ce résultat, persuadée dans son for intérieur qu’elle ne vaut pas la peine d’être aimée. Ainsi, elle vient vérifier auprès des autres sa Vérité : “je suis faite pour être abandonnée”. À force de pousser l’autre dans sa mise à l’épreuve , l’autre ne peut plus rester. 

Son origine :

Le syndrome d’abandon fait suite à un traumatisme qui n’a pas été intégré. Il résulte de carences affectives qui ont eu lieu dans la petite enfance. Il prend naissance dès nos premières relations affectives avec notre mère ou la personne maternante. C’est  à travers elle, que nous sommes censés connaître l’amour et la sécurité. Si à un moment de la grossesse, de la toute petite enfance, ou de l’enfance, l’individu a vécu une angoisse et s’est fixé dessus, il rejouera ce sentiment tout au long de sa vie 

En effet, à  l’origine de l’abandonnite, il y a toujours un abandon “vécu”. Le souvenir de cet épisode n’est bien sûr pas toujours conscientisé et la personne souffrant de ce syndrome n’arrive que très rarement à l’associer .

Reconnaitre sa souffrance :

Il est possible d’atténuer ce sentiment, voir en guérir, mais pour cela il est impératif de reconnaître sa souffrance. Faire un travail sur soi est une manière d’essayer d’en déterminer les causes. Nous avons rarement conscience de l’origine de nos troubles affectifs, mais en apprenant à les identifier, nous pouvons être capables de les transformer.

Les angoisses dûes au sentiment d’abandon :

La personne  pense être indigne d’être aimée. De ce fait, elle ressent souvent de la culpabilité et un grand sentiment de dévalorisation d’elle-même. Ce qui induit un repli sur soi ainsi qu’une dévalorisation. Souvent une problématique de dépendance affective s’ajoute au sentiment d’abandon : le besoin de toujours être rassuré par son partenaire. Malheureusement, la demande est tellement constante qu’elle éloigne l’autre. 

Par ailleurs, parfois, les abandonniques souffrent d’addictions. En effet, les drogues, l’alcool, la nourriture… peuvent combler un vide et représenter des objets fiables, permanents et qui ne les abandonneront pas. Elles sont alors en maîtrise de l’objet . 

Sortir de ce sentiment :

Pour se sortir de cette spirale infernale entre le besoin de reconnaissance et le rejet,  nous pouvons entreprendre une thérapie. Ce travail permet de comprendre son fonctionnement. Observer ses relations et les schémas récurrents que nous vivons, permettra de poser un regard objectif. En travaillant sa confiance en soi et surtout son estime de soi , vous gagnerez peu à peu en confiance et en acceptation…Je peux vous accompagner …

La première impression…

« Vous n’aurez jamais une deuxième chance de faire une bonne première impression » D.Swanson.

Chaque jour, nous rencontrons de nouvelles personnes. Immédiatement, nous nous faisons une idée sur celle-ci.  Nous nous fions aux apparences. Mais ne culpabilisons pas!Cela est involontaire : il s’agit d’un mécanisme psychologique. Nous avons un avis, un ressenti, mais la personne d’en face également. Cela est valable pour les deux protagonistes d’une relation. 

Les bases de la première impression :

La première impression est souvent basée sur le physique. Pourquoi cette personne nous semble sympathique? Joyeuse? Agréable? Elle a un air de ressemblance avec une personne aimée, peut être elle a aussi son caractère ? Celle- ci est habillée de manière chic, elle doit avoir un bon métier, être intelligente… parfois nous avons l’impression qu’il est utile de se méfier…  « je ne la sens pas »…

Le cerveau nous envoie des signaux. Si  nous sommes à l’écoute de nous même, nous pouvons outrepasser certains préjugés pour connaître davantage la personne. Si nous n’avons pas confiance en notre intuition, nous devons également avancer dans la relation pour nous prouver le contraire .

Mais quoiqu’il en soit notre esprit garde  en mémoire ce premier avis. Et il en est de même pour les personnes qui nous rencontrent la première fois. En fait nous faisons une interprétation très sélective de ce que nous recherchons et attendons. Nous jugeons les autres sur la base de nos observations initiales. Et cela  est  naturel.

Faire bonne impression :

Lorsque nous nous présentons à un entretien d’embauche, à un rendez vous professionnel, pour obtenir un crédit et même pour un premier rendez-vous amoureux, nous devons faire une bonne apparence .  Il est important de soutenir du regard notre interlocuteur, le regarder dans les yeux. Nous pourrons ainsi la capter. Ajoutons à cela le sourire . En se montrant heureux et serein, celui-ci se calera sur nos ressentis et s’adaptera sur notre attitude. Le plus simple est d’être nous. Agir le plus naturellement possible. Ainsi, nous sommes en pleine possession de notre être et montrons notre face de confiance . A notre manière de nous comporter, se joint la façon de nous habiller. Et même si « l’habit ne fait pas le moine » il influence grandement la perception que l’on veut donner. De plus, si nous employons  du vocabulaire positif, les premiers mots de la conversation seront perçus de manière bienveillante et empathique. La manière dont nous serrons la main a également son importance. En agissant ainsi,  nous ne pourrons qu’influencer favorablement la suite de la relation.

La mauvaise impression :

Parfois, nous avons donné ou eu une mauvaise impression. Cela est heureusement réversible. Dès que nous en sommes conscients, nous pouvons essayer de mettre en pratique les comportements adéquats.

Rappelons nous que prendre conscience du langage du corps nous permettra de faire preuve de contrôle : soigner  notre apparence, avoir  des gestes affirmés, soutenir le regard, arborer un sourire donneront forcément une bonne première impression. 

Avoir confiance en soi, en sa façon d’être et de faire, est la meilleure façon de faire bonne impression. Je peux vous y aider…

Les piliers du couple…

“Donnez a ceux que vous aimez des ailes pour voler, des racines pour revenir et des raisons de rester “ Dalaï-Lama.

En ce jour de la Saint Valentin, nous allons parler du couple amoureux. Cette fête ( commerciale? ) est l’occasion de célébrer le couple. Revenir aux fondamentaux de la relation : pourquoi  avons nous choisi cette personne? Qu’est ce qui nous attire chez elle ? Comment évolue notre relation?  Travailler sur la construction du couple permet de sécuriser les piliers ce celui-ci. Ainsi, des bases saines permettront d’affronter les aléas de la relation.

Qu’est ce qu’un couple?

Un couple est en perpétuelle évolution . Il évolue et se transforme fatalement au fil du temps et des années. Passée la période de la lune de miel et des papillons dans le ventre , nous apprenons à connaître notre partenaire. L’image idéalisée qu’on s’en faisait laisse place à l’acceptation de l’autre : Rester avec lui pour ce qu’il est vraiment. 

L’amour est bien sûr le ciment de la relation. Mais pas seulement. Le couple est un travail de tous les jours . Il demande persévérance et résilience.

Les piliers de la relation : 

On ne “construit “ pas une relation avec un seul matériau. L’amour, est certes, indispensable. Les bases du couple doivent être solides, résistantes, durables et sécuritaires. Ces piliers sont essentiels pour que le couple soit épanoui et heureux.

  • La communication :

Un couple est un véritable dialogue entre  deux protagonistes. Il est important d’écouter les besoins et les attentes de l’autre et s’exprimer clairement nos ressentis. Prendre des décisions communes, en discuter est le meilleur moyen d’avancer main dans la main.

Les désaccords dans un couple sont inévitables et sont sains. Parfois , la peur du conflit et de la dispute nous empêche de dire ce que nous pensons vraiment. Or, c’est nécessaire pour l’équilibre de la relation. 

La clé est de ne pas pointer uniquement  ce qui ne nous convient pas. Mais plutôt, nous pouvons remercier notre partenaire pour ce qu’il fait, ce qu’il accomplit pour nous. L’intérêt est d’encore se rapprocher de celui-ci.

  •  La confiance : 

Elle est un pilier indispensable au couple. La confiance est la capacité que nous avons d’être en sécurité avec l’autre . Elle ne se limite pas à l’infidélité ( celle-ci pouvant être perçue et envisagée différemment selon les couples ).

En réalité, la confiance, c’est savoir que son partenaire sera présent et solide lors des  difficultés qui toucheront  notre couple. Nous pourrons compter sur l’autre! La confiance peut parfois être brisée, mais elle est un des seul pilier du couple, si les autres sont suffisamment forts, qui peut être gagnée à nouveau.

  • Le  jardin secret : 

Notre partenaire ne peut et ne doit pas nous combler entièrement. Nous avons chacun des passions qui nous sont propres. Avant d’être un couple, nous sommes “nous”. S’autoriser à avoir ses passions, son sport, sortir avec ses propres amis et même partir quelques jours sans notre conjoint ne peut être que bénéfique pour notre relation . Une relation exclusive ne peut durer dans le temps. Ainsi, même s’il est normal de vouloir passer du temps à deux, nous ne devons jamais nous négliger. En possédant un jardin secret, en se sentant libre,  nous demeurons un couple sain et équilibré. 

  • Les projets :

Autant il est important de se sentir libre , autant avoir une vision d’avenir commune est primordiale. Envisager de se marier, avoir des enfants, prévoir des vacances, vouloir investir, avoir un projet, des rêves à deux, permettent de ressentir le même sentiment. Cela peut juste être, prévoir son week end, aller balader en forêt ou inviter des amis à une date définie. Ainsi, nous nous sentons liés par ces aspirations et renforçons notre complicité et notre capacité à nous projeter à deux.

  • Le respect :

La base du respect est qu’il doit être réciproque et mutuel . Pour que l’autre nous respecte , respectons le, mais surtout respectons nous nous-même. C’est également un pilier essentiel du couple . Le respect c’est prendre en considération la valeur de l’autre mais jamais avec contrainte. Elle suppose une égalité dans le couple. C’est grandir et avancer ensemble.

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Si ces piliers sont sûrs et solides , la relation ne pourra être que saine et sereine. Admirer son partenaire, le désirer , prendre du plaisir, aimer en donner, apprécier  passer du temps seul avec partenaire renforcera à coup sûr l’amour que nous éprouvons réciproquement .

Chaque couple est différent. Ces six piliers sont communs à tous. Cependant, chacun est libre de construire son couple et surtout d’aménager son intérieur comme il lui convient.

Être dépendant…

« Ce qu’il y a d’étrange avec la dépendance affective, c’est qu’on s’abandonne soi même pour éviter d’ être abandonné par l’autre »

La dépendance est une forme d’attachement qui empêche de vivre sainement les relations. L’autre devient une partie de nous: nous ne pouvons pas nous en passer. Nous nous accrochons aux personnes comme si nous ne pouvions plus être seul. Nous avons besoin de l’autre quitte à nous négliger . La dépendance affective peut concerner  son conjoint , mais aussi ses enfants, ses amis, son sport, son loisir… en un mot tout ce qui permet ne ne pas nous retrouver seul face à nous même.

Lorsque nous sommes parents de jeunes enfants, ce besoin peut être pallier par l’amour tout entier de notre petit. Il contribue par lui même à notre ration d’amour . Cette période peut donc masquer temporairement notre besoin d’attachement.

Reconnaître sa dépendance :

L’anxiété, la peur de l’abandon sont à l’origine de cette pathologie. Il s’agit d’une carence affective qui prend source  dans la petite enfance . Ce besoin d’être constamment rassuré pèse sur chacune des relations.

La faille qu’on possède en nous a constamment besoin d’être cimentée, comblée.

Cela engendre un manque de confiance qui nous pousse à accepter tout  et surtout n’importe quoi. Nous pensons à tord que de ne pas correspondre en tout point à ce qui est attendu, nous fera perdre l’amour de l’autre .

Notre estime intérieure dépend alors uniquement du regard extérieur.

La peur d’être seul, de ne jamais retrouver quelqu’un nous oblige à constamment plaire à l’autre. 

Le dépendant affectif attend des preuves irrationnelles d’amour. Ces attitudes génèrent en elle de la colère, de la jalousie. Il ne peut être qu’insatisfait. Ce manque de confiance crée des relations déséquilibrées, conflictuelles et dévastatrices qui entraînent souvent  des clashs, des ruptures .

La prise de conscience :

Dans un premier temps ,  le dépendant subit des ruptures à répétitions, vit des échecs, des relations destructrices. Cela construit  des schémas d’insécurité et de détresse.

Il a tendance à se positionner en victime. Il se lamente , se répand . Toutefois il n’a pas encore conscience que c’est lui qui est à l’origine des échecs. Son besoin d’être aimé par dessus tout ne lui permet pas de sécuriser ses relations . Alors que c’est son seul but.

L’autre est uniquement là pour combler le manque d’estime de soi. Il devient le faire valoir de notre identité.

Un cercle vicieux se met en place : le dépendant recherche l’amour et l’autre le fuit car il  a peur de ses sentiments exacerbés. La colère, la haine et la violence ( physique ou mentale) deviennent des composantes de la relation. C’est alors que la personne qui recherche l’amour accepte des situations qui ne  sont pas acceptables  de peur de perdre son partenaire. 

Comprendre que l’autre ne nous apportera jamais ce dont on a besoin est le premier pas vers la libération. 

Sortir de la dépendance affective :

Dans un premier temps, reconnectons nous à nos entrailles. Sortons de la spirale de la relation et osons dire « JE ».

Puis, trouvons nos propres intérêts, nos  besoins.  Découvrons nous une passion, quelque chose qui nous fait vibrer. Il est important de se faire plaisir. C’est le moment de débuter  une activité qui nous inspire . Et surtout profiter de ce nouveau moment qui est personnel en pleine conscience.

La dépendance affective est intimement liée au manque d’estime de soi. Nous possédons par conséquent une faible confiance en nous. Nous nous heurtons  à la difficulté de se positionner en tant qu’individu à part entière.

Consulter un thérapeute permet de se  recentrer au cœur de notre existence. Le but est de vivre en harmonie avec les autres par envie, en étant soi-même, et non pas par besoin et dépendance.

Cela peut prendre du temps mais en vaut le coup. In fine être en accord et en harmonie avec nous  ne peut que changer  nos relations avec les autres. Apprendre à vibrer par nous-même, nous satisfaire de ce que nous savons faire, renforcera notre confiance et nos bases.

La personne la plus importante c’est nous! Ne nous négligeons pas! 

Je peux vous y aider..

Les résolutions… (Bonne année!)

Le passage d’une nouvelle année est souvent synonyme de projets, de reprise en main, d’objectifs. Nous appelons cela : les résolutions 

En réalité, c’est le besoin de tourner une page, une envie de changement et de renouveau. La mutation est particulièrement désirable car elle apparait comme un nouveau souffle suite à l’année écoulée. Nous envisageons de transformer notre quotidien. Rien que pour cela, nous pouvons nous remercier!

En effet, tout change, autour de nous, tout le temps. Rien n’est jamais figé…Pourquoi pas nous? 

Pourquoi avons nous besoin de prendre des résolutions ?

La fin d’année sonne l’heure du constat. Notre bilan personnel a-t-il été satisfaisant? Notre année a-t-elle était conforme à nos attentes et à nos projections? Nous avons forcément subis des imprévus, vécus des moments de stress, d’angoisse mais aussi de joie et de partage.

Certaines problématiques ont été résolues, d’autres sont déjà oubliées. Nous pouvons d’ailleurs nous interroger sur l’énergie perdue sur un sujet et l’anxiété procurée. Et se rendre compte que celui-ci n’a plus aucune importance… Cela permet de relativiser les problématiques à venir.

De nouvelles opportunités se sont présentées, des projets ont été concrétisés. En un mot la vie a continué. Nous pouvons poser un regard bienveillant sur nous, sur la façon dont nous avons accepté les épreuves, les challenges de l’année .

Est- ce un échec si nous ne les tenons pas?

Déjà soyons à l’aise: la majorité des résolutions ne seront pas tenues. C’est normal. Elles sont prises parce que c’est la bonne période de l’année mais pas forcément parce que c’est le bon moment pour nous. En effet, pour qu’un changement perdure il faut que le projet qui l’accompagne soit réfléchi, anticipé. Nos motivations doivent être personnelles et non dictées .

Nous nous devons d’être bienveillants. Sachons nous réjouir des petites victoires pour ne pas nous décourager. Chaque acquisition si petite soit-elle est une réussite.

La résolution n’est peut être pas tenue pour l’année à venir mais elle a le mérite de commencer à cheminer. Cet objectif ne peut alors que mûrir. Il pourra être accompli lorsque nous serons entièrement prêt à le réaliser.

Chaque jour de l’année peut donc être le bon moment . Nous sommes seuls acteurs pour pouvoir le choisir. Nous sommes maîtres de notre vie et de nos lendemains.

Se faire accompagner :

Parfois la seule volonté ne suffit pas. Peut être que si nous souhaitons perdre quelques kilos, nous pouvons prendre l’avis d’une nutritionniste. Si nous souhaitons nous mettre au sport, se faire encourager par un coach sportif. Si nous décidons d’arrêter de fumer prendre l’avis d’un professionnel. 

Quoi qu’il en soit , le besoin de changement est un passage qui peut être compliqué. Ce processus peut aussi être scindé en plusieurs étapes afin de se satisfaire de chaque pallier. Être soi  pour enfin devenir la meilleure version de nous même est la plus belle des récompenses.

L’année à venir est une nouvelle page blanche que je vous souhaite de remplir de vos plus beaux souhaits. Commencer un travail thérapeutique est le plus beau des cadeau et la plus belle des résolutions pour vous-même.

A bientôt…

Prendre le temps…

Toujours plus vite… Notre vie est une course contre la montre.

Nous vivons dans des vies à 1000 à l’heure. Nous vivons des vies où le simple fait de pouvoir se poser, prendre du temps pour soi, seul, nous fait ressentir une culpabilité , un jugement…

Mais qui juge? Les autres? Le mari? Le patron? La société? Ou juste nous même…

Nous nous jugeons. Pourquoi ? Parce que ça fait 2 heures qu’on se prélasse à lire un livre ou regarder une émission à la télé? Parce qu’on prend le temps de faire du sport? Le temps de méditer? Le temps de ne rien faire …

Pourquoi? 

Parce qu’on a le ménage à faire, un dossier à rendre, les devoirs des enfants… bref n’importe quelles raisons que l’on estime plus importante , utile , en un mot légitime. Encore un jugement de valeur.

Nous sommes connectés, hyper-sollicités, nous ne prenons pas assez souvent en compte le besoin de prendre soin de nous, de veiller à notre équilibre.

La plupart des maux psychiques contemporains ont d’ailleurs à voir avec cette difficulté à se protéger : burn-out , charge mentale, harcèlement…

Prendre son temps, ce n’est pas ne rien faire : c’est se découvrir, apprécier ses ressources personnelles, mesurer ses faiblesses, développer son écoute, sa patience, son attention, étudier et approfondir toute chose. C’est aussi prendre du recul et de la hauteur par rapport au quotidien. 

Ce retour à soi est indispensable pour conserver son équilibre, se protéger . C’est la voie d’apprentissage de la liberté. Celle de choisir de prendre du temps pour soi pour être disponible pour les autres .

Arrêtons de nous juger, soyons bienveillants avec nous même, acceptons nous comme nous sommes : avec nos limites, nos besoins.

Alors nous  serons en capacité de nous ouvrir aux aspirations, aux valeurs et aux choix de vie des personnes qui nous entourent sans pour autant s’oublier.

Soyons notre meilleur ami.