La crise de la quarantaine…

« Il n’est jamais trop tard pour devenir ce que l’on aurait pu être » G. Eliot 

La crise de la quarantaine est également appelée crise de milieu de vie. Alors que nous venons de passer notre première période de vie à naître ,à grandir, à se construire, à étudier, à faire des projets, à trouver sa voie professionnelle, avoir des enfants voici le moment de la remise en question.

Comment reconnaître la crise du milieu de vie ?

Nous perdons des êtres chers. Nous apprenons la signification du deuil, des maladies, de l’injustice. Nos enfants grandissent, s’envolent. La vie est courte et doit être vécue.  Nous ne sommes pas infinis…

Une routine s’est installée, nos amis nous font moins rire. Le travail travail paraît moins intéressant. Des rides apparaissent. Le corps change. Nous avons le besoin de plaire. Ailleurs . Pour se rassurer. Nous sommes lassés de notre entourage, de notre partenaire. Notre vie paraît fade. Les non-dits et les frustrations sexuelles s’accumulent. Les soucis nous pèsent.

Pourtant en apparence tout paraît satisfaisant.

Des questions surgissent. La crise existentielle se met en place. Que sont devenus nos rêves? Nos aspirations? Où en est on de notre quête du bonheur ? Nos idéaux sont ils respectés?

Après avoir cherché la reconnaissance, nous avons besoin de notre propre connaissance : Être en paix avec nous même.

Parlons  de transition plutôt que de crise. Il s’agit d’une évolution naturelle de la vie. Nous remettons en question nos existences, nos habitudes, ce que nous connaissions et apprécions. Nous sommes à la recherche d’accomplissement de soi. Nous voulons vivre pour nous, pour ce que nous sommes. Ne plus être le fils de, l’épouse de, le parent de…

Bienvenue sur le chemin de l’individuation.

Tout plaquer ?

Cependant il y’a un bémol. « L’herbe est-elle plus verte chez le voisin?

Il serait erroné de croire qu’en ayant un regain de jeunesse, faire la fête, changer de travail, quitter son conjoint pour quelqu’un d’autre nous fera sortir plus vite de cette période.

En effet, prendre des décisions hâtives , avoir des comportements irréfléchis peuvent être sur le moment bénéfiques et excitants mais les regrets et la culpabilité peuvent prendre place laissant  les cicatrices indélébiles. Ce choix doit donc être mûrement réfléchi… Nous avons le droit d’être mal. Même si en théorie tout va bien, c’est le moment de pointer ce qui dérange . 

Est ce que je suis heureux ? Comment puis-je améliorer ma vie? Suis-je prêt à sortir de ma zone de confort?

Traverser une crise n’est jamais confortable. Il n’y a pas d’autre choix que d’aller de lavant. C’est le moment de se confier à un professionnel, neutre et bienveillant qui ne vous jugera pas. Exposer ses ressentis permet au cerveau de classer les pour et les contre de chaque situation.

Le désir de redémarrer une vie nouvelle est pleine de fantasmes. Ce besoin de profiter avant de vieillir.

Tout laisser en plan pour croire en une autre vie n’est pas forcément la meilleure des solutions. Surtout lorsqu’on est en train de traverser cette période. Quitter sa routine, vivre une relation adultère , démissionner n’empêche pas de résoudre le fond du problème. Il est facile de reporter son mal être sur son conjoint, son patron, ses parents : fuir nos sentiments.

Comment positiver cette période de vie?

Cette crise apparait comme le bon moment pour apprendre à se connaître , être en accord avec soi même et son for intérieur. Voici venu le bon timing pour s’épanouir, tendre vers l’essentiel.

Soyons prêt à accompagner ce mouvement, à découvrir nos propres règles et faire la paix avec nous-même pour devenir ce que nous sommes.

Cette période peut être constructive et positive. Elle doit l’être! Elle peut nous permettre  d’évoluer dans le bon sens et être un tournant dans notre vie. Voici le moment de prendre du recul, de faire le point , et de tracer son chemin pour les années futures.

En changeant, notre entourage s’adaptera. Si la crise de la quarantaine est aussi appelé “crise du milieu de vie” cela veut donc dire qu’il nous reste encore de nombreuses années devant nous . Prenons le pari de les vivre pleinement et en toute conscience. Un nouveau départ, de nouvelles règles s’offrent à nous.

Je peux vous accompagner dans cette transition. À bientôt 

Être dépendant…

« Ce qu’il y a d’étrange avec la dépendance affective, c’est qu’on s’abandonne soi même pour éviter d’ être abandonné par l’autre »

La dépendance est une forme d’attachement qui empêche de vivre sainement les relations. L’autre devient une partie de nous: nous ne pouvons pas nous en passer. Nous nous accrochons aux personnes comme si nous ne pouvions plus être seul. Nous avons besoin de l’autre quitte à nous négliger . La dépendance affective peut concerner  son conjoint , mais aussi ses enfants, ses amis, son sport, son loisir… en un mot tout ce qui permet ne ne pas nous retrouver seul face à nous même.

Lorsque nous sommes parents de jeunes enfants, ce besoin peut être pallier par l’amour tout entier de notre petit. Il contribue par lui même à notre ration d’amour . Cette période peut donc masquer temporairement notre besoin d’attachement.

Reconnaître sa dépendance :

L’anxiété, la peur de l’abandon sont à l’origine de cette pathologie. Il s’agit d’une carence affective qui prend source  dans la petite enfance . Ce besoin d’être constamment rassuré pèse sur chacune des relations.

La faille qu’on possède en nous a constamment besoin d’être cimentée, comblée.

Cela engendre un manque de confiance qui nous pousse à accepter tout  et surtout n’importe quoi. Nous pensons à tord que de ne pas correspondre en tout point à ce qui est attendu, nous fera perdre l’amour de l’autre .

Notre estime intérieure dépend alors uniquement du regard extérieur.

La peur d’être seul, de ne jamais retrouver quelqu’un nous oblige à constamment plaire à l’autre. 

Le dépendant affectif attend des preuves irrationnelles d’amour. Ces attitudes génèrent en elle de la colère, de la jalousie. Il ne peut être qu’insatisfait. Ce manque de confiance crée des relations déséquilibrées, conflictuelles et dévastatrices qui entraînent souvent  des clashs, des ruptures .

La prise de conscience :

Dans un premier temps ,  le dépendant subit des ruptures à répétitions, vit des échecs, des relations destructrices. Cela construit  des schémas d’insécurité et de détresse.

Il a tendance à se positionner en victime. Il se lamente , se répand . Toutefois il n’a pas encore conscience que c’est lui qui est à l’origine des échecs. Son besoin d’être aimé par dessus tout ne lui permet pas de sécuriser ses relations . Alors que c’est son seul but.

L’autre est uniquement là pour combler le manque d’estime de soi. Il devient le faire valoir de notre identité.

Un cercle vicieux se met en place : le dépendant recherche l’amour et l’autre le fuit car il  a peur de ses sentiments exacerbés. La colère, la haine et la violence ( physique ou mentale) deviennent des composantes de la relation. C’est alors que la personne qui recherche l’amour accepte des situations qui ne  sont pas acceptables  de peur de perdre son partenaire. 

Comprendre que l’autre ne nous apportera jamais ce dont on a besoin est le premier pas vers la libération. 

Sortir de la dépendance affective :

Dans un premier temps, reconnectons nous à nos entrailles. Sortons de la spirale de la relation et osons dire « JE ».

Puis, trouvons nos propres intérêts, nos  besoins.  Découvrons nous une passion, quelque chose qui nous fait vibrer. Il est important de se faire plaisir. C’est le moment de débuter  une activité qui nous inspire . Et surtout profiter de ce nouveau moment qui est personnel en pleine conscience.

La dépendance affective est intimement liée au manque d’estime de soi. Nous possédons par conséquent une faible confiance en nous. Nous nous heurtons  à la difficulté de se positionner en tant qu’individu à part entière.

Consulter un thérapeute permet de se  recentrer au cœur de notre existence. Le but est de vivre en harmonie avec les autres par envie, en étant soi-même, et non pas par besoin et dépendance.

Cela peut prendre du temps mais en vaut le coup. In fine être en accord et en harmonie avec nous  ne peut que changer  nos relations avec les autres. Apprendre à vibrer par nous-même, nous satisfaire de ce que nous savons faire, renforcera notre confiance et nos bases.

La personne la plus importante c’est nous! Ne nous négligeons pas! 

Je peux vous y aider..

Les résolutions… (Bonne année!)

Le passage d’une nouvelle année est souvent synonyme de projets, de reprise en main, d’objectifs. Nous appelons cela : les résolutions 

En réalité, c’est le besoin de tourner une page, une envie de changement et de renouveau. La mutation est particulièrement désirable car elle apparait comme un nouveau souffle suite à l’année écoulée. Nous envisageons de transformer notre quotidien. Rien que pour cela, nous pouvons nous remercier!

En effet, tout change, autour de nous, tout le temps. Rien n’est jamais figé…Pourquoi pas nous? 

Pourquoi avons nous besoin de prendre des résolutions ?

La fin d’année sonne l’heure du constat. Notre bilan personnel a-t-il été satisfaisant? Notre année a-t-elle était conforme à nos attentes et à nos projections? Nous avons forcément subis des imprévus, vécus des moments de stress, d’angoisse mais aussi de joie et de partage.

Certaines problématiques ont été résolues, d’autres sont déjà oubliées. Nous pouvons d’ailleurs nous interroger sur l’énergie perdue sur un sujet et l’anxiété procurée. Et se rendre compte que celui-ci n’a plus aucune importance… Cela permet de relativiser les problématiques à venir.

De nouvelles opportunités se sont présentées, des projets ont été concrétisés. En un mot la vie a continué. Nous pouvons poser un regard bienveillant sur nous, sur la façon dont nous avons accepté les épreuves, les challenges de l’année .

Est- ce un échec si nous ne les tenons pas?

Déjà soyons à l’aise: la majorité des résolutions ne seront pas tenues. C’est normal. Elles sont prises parce que c’est la bonne période de l’année mais pas forcément parce que c’est le bon moment pour nous. En effet, pour qu’un changement perdure il faut que le projet qui l’accompagne soit réfléchi, anticipé. Nos motivations doivent être personnelles et non dictées .

Nous nous devons d’être bienveillants. Sachons nous réjouir des petites victoires pour ne pas nous décourager. Chaque acquisition si petite soit-elle est une réussite.

La résolution n’est peut être pas tenue pour l’année à venir mais elle a le mérite de commencer à cheminer. Cet objectif ne peut alors que mûrir. Il pourra être accompli lorsque nous serons entièrement prêt à le réaliser.

Chaque jour de l’année peut donc être le bon moment . Nous sommes seuls acteurs pour pouvoir le choisir. Nous sommes maîtres de notre vie et de nos lendemains.

Se faire accompagner :

Parfois la seule volonté ne suffit pas. Peut être que si nous souhaitons perdre quelques kilos, nous pouvons prendre l’avis d’une nutritionniste. Si nous souhaitons nous mettre au sport, se faire encourager par un coach sportif. Si nous décidons d’arrêter de fumer prendre l’avis d’un professionnel. 

Quoi qu’il en soit , le besoin de changement est un passage qui peut être compliqué. Ce processus peut aussi être scindé en plusieurs étapes afin de se satisfaire de chaque pallier. Être soi  pour enfin devenir la meilleure version de nous même est la plus belle des récompenses.

L’année à venir est une nouvelle page blanche que je vous souhaite de remplir de vos plus beaux souhaits. Commencer un travail thérapeutique est le plus beau des cadeau et la plus belle des résolutions pour vous-même.

A bientôt…

Noël

Noël, fêtes, anniversaires sont souvent l’occasion de réunion de famille .

Elles permettent à chacun de reprendre sa place . Les schémas de l’enfance sont rejoués. Tout y est ritualisé : chacun garde sa place ( souvent même autour de la table) et conserve le même rôle. L’individualité du “je” s’efface devant le groupe : celui de la représentation familiale.

La période de Noël fait écho à nos propres souvenirs d’enfance , au temps qui passe. A l’enfant que nous étions, à l’individu que nous devenons. Cette fête fait référence à la magie et possède pour certains une dimension religieuse, communautaire. 

Malheureusement, cette période est anxiogène. Cette appréhension est révélatrice de la difficulté de trouver notre place dans notre famille. Et même dans la société. Nos appréhensions ressurgissent : pression sociale, surconsommation, lumières, l’organisation entre les familles, le repas et décoration parfaits deviennent alors des angoisses .

Pourquoi le repas de noël n’est pas un repas comme les autres alors que les mêmes protagonistes y sont présents?

Parce que chaque année le fantasme du noël parfait, ou tout le monde est content, s’offre de jolis cadeaux ressurgit . Nous avons une vision idéalisée de cette période. 

Nous nous sentons obligés de nous retrouver en famille selon des codes familiaux définis. Nous ne nous sentons pas forcément entourés de gens bienveillants et réconfortants. Notre maturité psychologique a évolué mais autour de la table nous nous retrouvons à notre place d’enfant. Si les gens n’ont pas fait leur propre introspection, les paramètres ne peuvent pas changer: les enjeux restent les mêmes et les tensions familiales refont surfaces.

Trouver sa place :

Parfois nous ressentons ce moment comme un bilan forcé sur soi même surtout lorsque nous ne voyons notre famille qu’à cette période la. N’allons nous pas devoir nous justifier sur notre célibat? Le chômage? Les enfants? Les ont-dits entendus à notre sujet tout au long de l’année? 

 

La composition du foyer se modifie avec les décès, les divorces, les maladies, les naissances…Les familles recomposées obligent souvent à repenser les fêtes de noël . En grandissant, en devenant adulte, nous trahissons forcément notre famille . Des choix cornéliens s’offrent à nous. Avec qui et quand passer noël?

Peut être juste avec un peu d’imagination et en osant bousculer nos principes , nous pouvons trouver un terrain d’entente. Avec nos familles mais surtout envers nous même. Nous pouvons être acteur de notre moment!

Être seul :

Pour certains, c’est un moment de solitude et de tristesse. Notre famille est loin, nous travaillons, nous sommes en couple avec une personne mariée…la sensation de mélancolie prend le pouvoir sur celui de la magie de noël. Prenons en compte également que cette déprime est en corrélation avec la saison : propice au mal-être . Les journées sont plus courtes, la luminosité plus faible . Profitons de cette journée pour prendre soin de soi ,et se faire plaisir.  Essayons de casser notre routine en nous accordant un bon moment et surtout vivons le en pleine conscience.

Profiter de cette journée :

Nous pouvons aussi profiter de cette journée pour nous challenger : Ouvrir son coeur au bonheur des autres est un moyen d’en recevoir un peu soi-même. Chasser les mauvais souvenirs et les rancœurs. Lâcher prise , profiter de l’instant présent . Casser les codes et organiser le noël qui répond à nos attentes tout en respectant les autres . Chassons nos idées négatives: sourions , partageons , et donnons de notre temps.  Essayons d’accueillir nos émotions.

C’est aussi cela Noël!

Le déroulement d’une séance thérapeutique

Vous vivez un deuil, une séparation . Vous ressentez un mal être, un manque de confiance en vous. Vous répétez les mêmes schémas. Vous avez besoin de trouver des réponses à vos questions.

Ou simplement, vous souhaitez mieux vous connaitre pour enfin être en accord avec vous-même.

Vous désirez parler, vous confier à un professionnel neutre et bienveillant formé à l’écoute et à laccompagnement.

Vous vous sentez enfin prêt à franchir le cap. Voilà la façon dont se déroule une séance thérapeutique.

“Il faut se connaitre soi-même. Quand cela ne servirait pas à trouver le vrai, cela au moins  sert à régler sa vie, et il n’y a rien de plus juste.” Blaise Pascal

Franchir le pas :

Peut être qu’une connaissance va vous recommander une thérapeute, ou bien vous allez trouver un nom, un site, une activité sur les réseaux sociaux ou internet qui va vous donner le courage de vous lancer. Un mail, un appel téléphonique, qu’importe. Un rendez-vous est fixé. Nous allons enfin nous rencontrer.

Se découvrir :

Le premier rendez-vous permet de faire connaissance, de découvrir les lieux, d’échanger , de nous rencontrer de vous faire une première impression. Si nous nous sentons en confiance, nous poserons ensemble le cadre de la thérapie afin de débuter sur les meilleures bases possibles.

Co-créer :

Les séances suivantes seront fixées en fonction de vos attentes. Ces moments choisis permettent de déposer et d’échanger vos ressentis, vos émotions, vos doutes. Je m’engage à une écoute neutre et bienveillante, dans une relation de confiance, sans aucun jugement.

Nous co-créerons pas à pas, à votre rythme, une thérapie qui vous est personnelle, unique .

La thérapie analytique se déroule à la manière d’une discussion. Les sujets sont libres et n’ont pas besoin d’avoir de lien entre eux. Il n’y a pas à réfléchir sur ce qu’on peut dire ou pas. Les associations sont libres , et avoir l’impression de « passer du coq à l’âne » est normal. Il est important de laisser la place aux fantasmes, aux souvenirs,  aux regrets, aux sentiments ressentis, aux situations vécues.

Mon rôle est de reformuler vos propos afin qu’ils vous soient restitués avec distance. Mon objectif est de clarifier votre pensée. C’est un travail que nous faisons ensemble, dans le but de vous sentir libre.

Débuter un travail sur soi est un réel engagement. Elle demande de l’investissement et du temps. Il s’agit également d’accepter que notre façon d’être va se modifier .

Devenir soi :

Une Psychothérapie n’est pas pour les « fous » ! Chacun a ses propres raisons d’en faire une. Elle a pour but de  trouver ses propres solutions, de se libérer de poids, d’habitudes ou de relations toxiques. Je vous aiderai  à vous sentir libre, à mieux vous connaître et donc à mieux vous comprendre. En modifiant votre façon d’être, vous améliorerez les relations avec les autres.

À bientôt…

Surmonter une rupture amoureuse…

Parfois, la vie à deux n’est plus possible , la séparation est alors inevitable…La rupture amoureuse peut apparaître comme un cataclysme. Elle génère un traumatisme, un moment de bascule : rien ne sera plus jamais comme avant. Les attentes , les projections, les espoirs s’envolent et laissent place à un immense vide. Les émotions évoluent d’un instant à l’autre passant du de la sidération au déni à la tristesse ou encore à la colère . Le chagrin d’amour a une temporalité qui lui est propre.

Ce processus normal est parfois apparenté à celui du deuil. Cependant l’objet est bien vivant et peut même être présent dans l’entourage proche. Notre partenaire devient alors notre “ex”. Il nous refuse “juste” sa présence et “surtout” son amour . Une multitude  d’émotions sans ordres précis vont se succéder.

L’incompréhension :

Au départ, nous ne pouvons pas y croire. Nous refusons la fin de la relation et  croyons au retour de l’être aimé . C’est le déni. Nous n’en parlons à personne. La nouvelle est trop brutale pour l’inconscient. C’est l’état de choc. Cette phase n’est pas valable pour la personne « qui rompt » car elle a déjà eu lieu pendant la réflexion.

Nous sommes en manque de l’être aimé. Tout nous rappelle les bons moments passés . Nous ne pourrons plus jamais être heureux ni amoureux. Nous craignons que « notre vie » ne puisse plus avancer . On peut parler de moment de « sevrage », l’amour pouvant être comparé à ce moment là à une addiction. 

Nous cherchons des explications rationnelles. Le film des derniers temps est rejoué, analysé afin de trouver des signaux. Et surtout nous nous culpabilisons quand à une supposée responsabilité. Même si c’est difficile, il faut éviter d’entretenir un lien, couper les réseaux sociaux, et ne pas chercher encore et toujours des éclaircissements. Et surtout ne pas négocier une reprise de couple. Nous nous perdrions à coup sûr. Il est important de mettre des mots sur nos émotions, reconnaître sa peine  et sa souffrance. Pleurer, s’isoler, dormir, faire le fête, rire, si notre corps le ressent. En niant notre douleur, le corps somatisera .

Le sentiment de colère est une mécanisme de défense sain. Il  traduit notre insatisfaction, la perte de contrôle de la situation et notre incompréhension. Il change alors nos interactions à l’autre et est donc le début de la prise de distance . Juguler sa colère donne l’occasion d’observer ce qui s’est vraiment passé, d’avoir un regard extérieur sur sa propre relation passée.

Sur le chemin de l’acceptation :

Accepter la rupture est un passage obligé pour pouvoir aller mieux. Même si elle nous paraît injuste. 

La perte de contrôle de la situation fait souvent écho aux blessures d’enfance. La rupture peut rappeler la difficulté des passages de stades psychanalytiques ou encore raviver  un sentiment d’abandon

C’est alors le point de départ de la prise de recul nécessaire. Essayer de voir son ex tel qu’il est vraiment: de manière objective et raisonnée. 

Et puis c’est le moment de franchir le pas pour consulter. Parler avec une personne extérieure est la solution pour éviter de ressasser. Entamer une thérapie permet de faire le point sur nos vies, travailler sur nos fragilités , comprendre nos schémas, et bien sûr retrouver une estime de soi. Nous pourrons enfin aller de lavant, avoir le choix d’aller mieux, de se reconstruire et d’être heureux. Être tout simplement en accord avec soi-même.

Je peux vous y aider…

Trouver sa place dans la belle famille…

La belle famille est par définition la famille de son conjoint.

En partant de ce postulat , nous pourrions penser que le fait d’être en couple avec une personne donne un statut immédiat dans sa nouvelle famille . En effet , les beaux- parents seront désormais présents dans nos vies. Par amour pour notre partenaire , nous souhaiterions que cela se passe pour le mieux. En s’engageant avec quelqu’un, on s’engage avec le monde qui l’entoure. Les fondations de la relation “belle famille- belle-fille-beau fils” doivent dès le départ être construites sur des bases saines et solides.

Chaque protagoniste doit se  respecter et rester lui même dans son individualité.

Pour rappel, une famille au sens premier du terme est un ensemble de personnes ayant le même sang , une généalogie commune qui peuvent  vivre sous le même toit ou non. Elles possèdent  leurs propres règles et ont le même fonctionnement. Elle est un groupe d’appartenance qui est régie selon des lois spécifiques. 

Penser intégrer ce clan est donc complètement utopique. Le but est donc de créer une nouvelle famille , un nouveau groupe en mêlant les rites, les  traditions de chacun. Cela est un bel enjeu. Faire partie d’une nouvelle famille ne peut se faire que lorsque nous  avons trouvé notre  juste place vis à vis de notre famille d’origine.

La transmission nous construit mais savoir ce que nous voulons garder de cet héritage nous fait grandir. La relation crée entre le couple et sa belle famille doit être inventive car elle est gérée par deux entités totalement différentes. Des habitudes vont se mettre en place il faut veiller à ce qu’elles ne deviennent jamais pesantes ou figées. En tous cas elles ne doivent jamais être subies. Rester nous-mêmes avec nos différences tout en respectant  notre belle famille.  Apprendre à se connaître sans jugement tout en gardant sa façon d’être et de voir les choses. Les beaux parents ne sont pas des parents de substitution, ils restent les parents de son conjoint. Le transfert psychanalytique est donc facile mais doit être analysé et conscientisé.

Lorsqu’un enfant arrive, il devient alors le lien entre nous  et notre belle famille. La religion , les coutumes, l’éducation sont au centre des discussions . Les différences sont alors visibles. Le but de cette nouvelle famille au sens large est de fournir un cocon de développement pour l’enfant, de permettre son éducation et de transmettre des valeurs familiales communes.

Il est important d’être objectif et d’accepter le fait que nous avons tous  des qualités et des défauts. On ne peut pas vouloir que les autres changent si nous ne changeons pas. La communication est comme dans toutes les relations la clé de l’entente: que ce soit avec le conjoint ou avec les parents de celui-ci. Nous pouvons aussi remercier les parents de notre conjoint d’avoir mis au monde une personne qui nous rend heureux. L’éducation et les valeurs transmises font qu’aujourd’hui, nous l’avons choisi.

Notre  partenaire peut et doit nous aider  à prendre notre place sa  famille. Cependant comme dans chaque relation nous devons faire preuve de confiance en nous afin de rester authentique et donc se préserver .

Je peux vous y aider…

Accepter.

Le dictionnaire distingue deux définitions du terme accepter :

  • « consentir à recevoir  ce qui est offert » 
  • « consentir à subir quelque chose, se résigner à ce qui est inévitable ».

Accepter c’est souvent résister.

Lorsque nous nous retrouvons face à une situation imposée telle que la perte d’un emploi, une trahison, une maladie , un deuil, nous essayons spontanément de nous battre , de trouver une raison à cet événement. 

Le processus d’acceptation s’apparente beaucoup au processus d’un deuil: en fait c’est le deuil de notre réalité qui change. 

 

L’acceptation d’une situation quelquonque est donc la dernière phase de ce raisonnement . La difficulté à accepter les événements tels qu’ils sont peut procurer de nombreuses souffrances : Dans un premier temps, nous sommes en état de choc, dans le déni de la réalité des faits. Puis nous tentons de nous révolter contre ce que nous trouvons injuste. Une lutte se met en place. Cette réaction est saine, cependant elle demeure une perte d’énergie inutile : on essaie de marchander avec la réalité. Jusqu’à se rendre compte que c’est ainsi, que l’on n’y peut rien changer. Ce sentiment nous plonge alors dans une infinie tristesse.

Accepter que l’on ne peut pas modifier ce qui se passe est  quelque chose de vital pour aller de l’avant et transformer sa  vie. Cela ne veut pas dire se résigner mais juste abandonner une lutte vaine . Il faut accepter la réalité et surtout le postulat que nous ne pouvons pas tout contrôler : la mort, la maladie, notre physique , la météo , les ont-dits, ce que les autres pensent… mais nous pouvons accueillir nos émotions afin de vivre en équilibre avec nos points de vue , nos  réactions, nos jugements…

Par ailleurs, accepter de vivre avec son passé, ses erreurs  c’est prendre conscience que ce qui nous arrive fait partie de notre histoire et est, de ce fait, nécessaire pour se connaître et être en possession de sa propre vie. Admettre  la situation vécue est une étape cruciale pour aller de l’avant que ce soit dans la reconquête ou bien tout simplement pour cheminer vers autre chose. Ne pas l’accepter c’est nier l’évidence. 

Le chemin de l’acceptation passe par la découverte de soi. C’est souvent à travers les épreuves que nous nous révélons à nous-mêmes. Il est important de reconnaître que ce qui nous arrive peut être considéré comme un cadeau de la vie. Le principe est d’accepter sans condition , sans juger ce qui nous arrive et accepter que nous n’avons pas le contrôle de la situation : nous pouvons alors  parler de lâcher prise.

Accepter la réalité telle qu’elle est permet de se projeter dans le futur et se recentrer dans sa propre vie.

Je peux vous y aider…

Etre seul(e)

Il existe deux sortes de solitude:

  • Celle que je CHOISIS c’est celle qui me fait du bien, celle qui est consentie et qui permet de me retrouver au calme et permet de me ressourcer. Cette solitude m’apporte de la satisfaction
  • Celle que je SUBIS, c’est celle qui me pèse, qui me donne l’impression d’être abandonné et qui m’isole .

Cette solitude nous plonge dans une spirale négative et l’extérieur nous  fait de plus en plus peur. Elle ravive en nous des souvenirs douloureux, des ressentis que nous n’avons pas appris à apprivoiser : le reflet dans le miroir de nous même qui nous fait peur . 

La solitude est un des plus grands paradoxes de l’être humain : elle nous angoisse alors qu’elle est nécessaire pour se ressourcer et avancer .

Alors qu’elle que soit la façon dont on la vit, il est important de le faire en conscience .

Les différentes formes de solitude apparaissent dès la plus tendre  enfance . Être seul est souvent associé à la perte d’un être cher, un deuil , un divorce mais peut aussi être un ressenti ( se sentir seul au milieu de la foule ) qui a longtemps eu une connotation négative : celui de se replier pour s’isoler et se couper de la vie.

Ce sentiment de solitude n’est pas le même selon l’âge que l’on a , mais il est bénéfique pour se connaître. Il en est même le passage obligé .

Winicott décrit « la capacité d’être seul » comme un des signes les plus importants du développement affectif. Dans son ouvrage paru en 1958, il montre bien comment dès le plus jeune âge l’enfant se sent seul alors que sa mère est à coté. C’est cette capacité à être seul psychiquement alors qu’on ne l’est pas physiquement qui nous construira. 

Être seul, cela s’apprend. Nous pouvons apprivoiser la solitude pour la vivre comme un épanouissement personnel, une chance de se retrouver avec soi-même, comme un temps bénéfique permettant de se poser les bonnes questions, s’écouter, rêver, se projeter… et surtout chercher en soi nos besoins profonds….

Il ne faut pas oublier qu’un moment de solitude doit être vécu comme un moment de bienveillance envers soi-même.

Le fait d’être en accord avec son moi profond , se connaître permet de créer des relations choisies qualitatives . Être heureux c’est Savoir être seul en présence de l’autre …

Je peux vous y aider …

Rester soi dans les relations…

1+1=3( toi + moi = la relation)

Nous fonctionnons chacun avec nos habitudes, nos croyances, notre éducation. Tous ces automatismes créent notre être . Puis nous rencontrons une personne qui possède également ses propres spécificités . Dès le début de la relation, nous recherchons au maximum à plaire à l’autre. Malheureusement parfois pour correspondre à ses attentes, nous pouvons avoir tendance à cacher des choses de sa personnalité ou à se contenir de peur d’être jugé. Par envie de plaire , nous avons tendance à  rester dans le contrôle voir même parfois jouer un rôle. Chacun évolue à travers des jeux  de miroir , de transfert, d’attente. 


Cependant il est essentiel de reconnaître nos propres besoins. Mon conjoint, mon ami, mon collègue de travail n’est pas là pour satisfaire mes besoins. Il ou elle peut certes y contribuer, mais ne sera jamais la pour les combler. De la même façon, nous n’avons  pas non plus à combler les besoins de l’autre. Nos besoins  n’ont pas forcément besoin d’être satisfaits, mais tous ont besoin d’être au moins reconnus. Beaucoup préfèrent être aimés pour ce qu’ils ne sont pas plutôt que de ne pas être aimé pour ce qu’ils sont .Se dévoiler à l’autre tel que nous sommes , implique une véritable prise de risque et la peur d’être vulnérable aux yeux de l’autre , oser demander en prenant le risque que la réponse ne nous convienne pas, savoir  dire non sans avoir peur de froisser l’autre mais juste avoir la satisfaction d’être en accord avec nous- même.

Alors la clé pour être soi dans la relation est de se connaître, avoir le courage d’exprimer ses  valeurs , ses pensées, ses peurs . Et respecter les croyances de l’autre .

Communiquer c’est 2 choses : s’exprimer ET écouter.

Se dévoiler à l’autre tel que nous sommes , implique une véritable prise de risque et la peur d’être vulnérable aux yeux de l’autre , oser demander avec le danger que la réponse ne nous convienne pas, savoir  dire non sans avoir peur de froisser l’autre mais juste avoir la satisfaction d’être en accord avec nous- même.

Alors la clé pour être soi dans la relation est de se connaître, avoir le courage d’exprimer ses  valeurs , ses pensées, ses peurs . Et respecter les croyances de l’autre .

Communiquer c’est 2 choses : s’exprimer ET écouter.

En m’exprimant, je transmets des informations ou des connaissances à quelqu’un et s’il y a échange, j’ai la possibilité de mettre en commun.

En l’écoutant, je me tais et surtout je lui laisse la place de s’exprimer, j’accepte les silences qui lui permettent de réfléchir, d’ajuster sa pensée, j’entends sa souffrance, sa difficulté. 

Et surtout j’essaie de faire preuve d’empathie : C’est la capacité que j’ai à me mettre à la place de l’autre, à comprendre et décrire ses émotions mais sans les ressentir . Ce processus m’aidera à MIEUX comprendre l’autre .En fait, la clé principale d’une relation réside dans notre capacité « à ne pas se laisser définir par autrui, à ne pas cultiver la dépendance, à ne pas se laisser polluer par les tentatives de culpabilisation des proches ou de ceux qui prétendent nous aimer et qui au nom de “leur amour” voudraient nous faire entrer dans leurs désirs, leurs peurs ou leurs projets » ( Jacques Salomé – le courage d’être soi)

Pour pouvoir s’épanouir dans la relation il faut donc communiquer en conscience et par conséquent se connaître pour être en accord avec soi-même.

Je peux vous y aider….