Pourquoi aime -t-on offrir des cadeaux à Noël ?

« Petit Papa Noël, quand tu descendras du ciel avec des jouets par milliers… »

Chaque année, pris dans la frénésie de Noël c’est le même rituel : nous nous mettons en quête de trouver des cadeaux à offrir. Nous pouvons aussi passer du temps à les fabriquer… Nos cadeaux et notre manière d’offrir en disent long sur notre personnalité. Pourquoi offre-t-on des cadeaux? Qu’est ce que cela signifie?

1- les cadeaux comme preuve d’amour?

Offrir de nombreux cadeaux est une manière de montrer à l’autre qu’on l’aime, on veut lui prouver la valeur qu’on lui accorde.

En réalité dans l’inconscient de l’autre ,  affection, argent, cadeaux vont se confondre. « Si je suis gaté, je suis aimé ». Le danger est de mettre en parallèle le nombre de présents offerts et le sens de la valeur symbolique du don, du geste d’offrir.

2- le plaisir de faire plaisir :

Le don de cadeaux repose sur une base de gentillesse et de bienveillance : offrir un cadeau à quelqu’un a un effet surprenant sur notre santé physique et mentale. Cela augmente le niveau d’énergie et amplifie les sentiments d’amour et de bonheur.  En faisant plaisir à l’autre, nous nous faisons en réalité plaisir. Pour le cerveau, c’est comme si nous recevions nous même un cadeau. 

3- attendre un cadeau en retour :

Cela est tabou ou inconscient, mais parfois nous offrons un cadeau dans l’espoir d’en recevoir un en retour. L’idée est de construire une relation équilibrée entre le donner et le recevoir.

4- montrer qu’on est là pour l’autre : 
Un synonyme du mot cadeau est le mot « présent ». Cela signifie être là pour l’autre dans une temporalité dédiée et choisie. En offrant un présent, nous voulons dire à l’autre que nous nous offrons tel que nous sommes, pour lui.
4- le cadeau pour faire passer un message :
Offrir un cadeau c’est l’idée de rentrer dans la relation de faire « ami-ami ». En réalité on peut aussi offrir un présent pour se dédouaner, se déculpabiliser, par intérêt ou encore pour remercier.
 

Maman de 2 enfants, je suis à bout!

Celia est la maman de 2 enfants de 3 ans et 18 mois. C’est une maman heureuse mais à bout. Fatiguée, énervée, elle a du mal à accepter son quotidien. Entre culpabilité, peur du burn-out et résignation, elle nous raconte son histoire sur  le blog à la manière d’une « journal-therapie ». Merci pour ce témoignage. 

« Je m’appelle Célia, j’ai 34 ans. J’ai toujours voulu être maman. Dès mon plus jeune âge, je me suis toujours projetée dans ce rôle là. Je m’imaginais épanouie, aboutie, accomplie. J’ai rencontré mon compagnon il y a 4 ans. Tout de suite, je lui ai parlé de mon désir d’enfant. J’allais avoir 30 ans, c’était le bon moment. Je suis immédiatement tombée enceinte de Mila, puis 15 mois plus tard de Léo. Je suis aide soignante. Pour profiter au maximum de mes enfants, j’ai souhaité bénéficier d’un congé parental . Je suis donc mère au foyer : mon quotidien c’est les enfants, le ménage, les courses, les siestes, les repas, les bobos… je l’ai voulu et j’aime être chez moi mais par moment, je suis à bout ! surtout depuis l’arrivée de mon dernier. J’ai peur de faire un burn-out.. et je culpabilise. Car j’ai tout pour être heureuse.

J’ai l’impression de ne plus exister en tant que femme. Je n’ai pas forcément d’envie particulière, je crois que j’ai juste besoin de calme et de silence. Pouvoir me laver sans me dépêcher, passer du temps sur les réseaux, lire… même me laver tout court. J’ai besoin de dormir une nuit entière, je rêve d’une grasse matinée….

Mon mari rentre tard. Il arrive pour le coucher des enfants . Un grand moment !

J’aime mes enfants mais je suis à bout!

Mes enfants ont seulement 18 mois d’écart et sont très demandeurs . Je trouve que je n’arrive pas à leur donner assez d’attention tellement je suis débordée par moment. Je culpabilise de ne pas être la maman que j’imaginais. Ce que je trouve le plus difficile? gérer les cris. Ils ne s’expriment que de cette façon comme ils ne savent pas encore parler. Du coup, qu’ils soient énervés, contents ou qu’ils veuillent quelque chose, ils crient.

J’ai l’impression de passer mon temps à râler sur tout le monde… Je ne me reconnais plus…

Il faut aussi gérer les journées à 1000 à l’heure, même quand on n’a pas eu son quota de sommeil : avec 2 enfants en bas âge il y en a toujours un qui se réveille la nuit.

J’ai hâte qu’ils  grandissent un peu, qu’on puisse retrouver des activités familiales comme aller la plage sans que ce soit l’expédition, manger au restaurant ou faire une sortie autre que le parc près de la maison.

Ma charge mentale me pèse…

Dès que nous partons en balade, je dois penser à tout et pour tout le monde. J’ai l’impression de ne pas profiter. Mais même si en ce moment je trouve ma vie compliquée, c’est aussi grâce à eux que je suis heureuse. Mes enfants vont bien, nous rions beaucoup. J’ai cette chance de partager leur quotidien et les voir grandir.

Cependant, je n’arrive pas à relativiser. Je me demande parfois si je ne souffre pas d’une dépression. J’ai peur du burn-out. Je pleure souvent, mon mari ne comprend pas. Cela me permet de vider mon trop plein d’émotions. Tous les soirs, je me dis que je devrais reprendre une activité autre que les enfants. Le matin, j’oublie tout et je reprends ma journée.

Je n’ai pas envie de donner l’impression que je me plains.  Je culpabilise déjà tellement. Quoi qu’il en soit,  livrer mes émotions, mes ressentis me fait du bien. Je pense consulter une psy…
Je me dis qu’un jour, ils seront grands et que je serais « peut-être » nostalgique de cette période. »

Je souffre d’un Covid long

Eléonore a 54 ans. Banquière, elle a deux grands enfants.  En avril 2020, elle contracte le Covid. 2 ans et demi après, elle a toujours des symptômes : elle souffre d’un Covid long. Elle nous raconte son histoire sur le blog à la manière d’une « journal-thérapie ». Merci pour ce témoignage.

« Tout a basculé en Avril 2020, quand j’ai contracté le Covid-19. Nous sommes en plein confinement. Je suis banquière. Je n’ai aucune comorbidité. Je suis donc placée 3 jours en télétravail mais je me rends   aussi à la banque : je suis « essentielle ». Un matin, je me sens fiévreuse, fatiguée. J’ai mal à la tête. J’ai le covid 19. J’ai peur, nous n’avons aucun recul, les infos sont inquiétantes. Je m’isole.

2 ans et demi après, je ne peux toujours pas reprendre le travail.

J’ai un Covid long :

Fatigue intense, vertiges et tachycardie font désormais partie de mon quotidien. Je souffre aussi d’hyperthermie, avec une température corporelle qui dépasse régulièrement les 39 degrés. Je peux me sentir mal d’un coup et devoir m’allonger immédiatement. De ce fait, je ne peux plus conduire. 

Je souffre d’un covid long : je ne suis plus contagieuse mais j’ai conservé les symptômes.

Heureusement, j’ai la chance d’être suivie par des spécialistes qui m’accompagnent pour traverser cette épreuve. Je consulte aussi une psy. Je suis dévastée physiquement mais aussi psychiquement.

Ma vie en suspens :

 

Je suis usée physiquement et moralement. Je suis en arrêt maladie depuis avril 2020.  je n’arrive plus à   me projeter dans l’avenir. Tout est mis en suspens, je ne peux pas reprendre mon travail. 

À 54 ans, c’est difficile à accepter. C’est terriblement frustrant et insécure. Je me sens impuissante.  j’essaie de me bouger, mais je ne vois aucune amélioration pour l’instant.

L’injustice :

Pourquoi moi ? j’étais sportive, en bonne santé. J’étais hyper active, mince et surtout aucune pathologie ni comorbidité. Certains ont un petit rhume avec le Covid, moi je suis malade depuis deux ans et demi. Je ne comprends pas, je trouve cette situation terriblement injuste.

La peur

Je suis tout le temps fatiguée. La chaleur de l’été a été très difficile à gérer. J’ai même cru un moment que j’avais encore attrapé le Covid ! 

 Je prends du Doliprane tous les jours.  En effet pour le moment, il n’y a pas vraiment de médicament pour traiter le Covid.

Je suis cloitrée chez moi, je n’ai presque aucune vie sociale :  j’ai peur de l’attraper à nouveau.

Je ne me reconnais plus :

J’ai beaucoup maigri, J’étais déjà mince mais désormais je pèse 48 kg

C’était mon poids lorsque j’avais 25 ans ! Ma vie se résume à Netflix, médecin et psy. Je ne peux que la remercier. Ma psy m’ écoute,  me comprend, ne me juge pas. Mes séances sont ma seule bouffée d’air et de plaisir.

Mon cas n’est pas isolé. Je sais que je ne peux qu’aller mieux. Mais quand? »

 

« J’ai 28 ans, et j’ai un cancer du sein »

Julie a 28 ans. Elle a une petite fille de a 2 ans et demi. Il y a 2 ans, elle a appris qu’elle était atteinte d’un cancer du sein.  Elle nous raconte son histoire sur le blog à la manière d’une « journal-thérapie ». Merci pour ce témoignage.

« Au départ, en septembre 2020, j’ai simplement senti une petite douleur en bas de l’aisselle. Je me préparais pour mener ma fille à la crèche  et je me suis simplement dit que j’en parlerais à ma gynécologue lors de mon rendez-vous pour le contrôle du stérilet.

En octobre, ma gynécologue sent effectivement cette masse, elle est très douloureuse au toucher et elle préfère me faire passer une échographie qui montre une boule. Je fais donc une mammographie,  puis une biopsie, pour vérifier et finalement confirmer qu’il s’agissait bien d’une tumeur cancéreuse. J’avais un cancer du sein à 28 ans. Les statistiques d’avoir un cancer du sein à mon âge sont infimes et pourtant ça m’est tombé dessus.

J’avais le cancer du sein

Mon conjoint était avec moi quand je l’ai appris : on a pleuré ensemble. Nous étions sonnés. Nous sommes allés chercher notre fille. C’était le jour de ses 6 mois.

On l’a annoncé à nos parents, nos amis, à mon patron, puis mes collègues de travail.

J’ai commencé les traitements de chimiothérapie : 6  au total

Avec une toute petite fille c’était vraiment difficile, mais mon conjoint et mes parents s’occupaient d’elle. Je restais 2 jours chez mes parents après chaque traitement. Ma maman s’occupait de moi, faisait à manger, cela me permettait de reprendre des forces.

Mes cheveux sont tombés. Je me suis demandée si je voulais mettre une perruque. Non, un joli foulard me convenait.

C’est difficile d’avoir un cancer quand on est jeune, mais le positif c’est qu’on est quand même assez en forme pour vivre les effets secondaires de la chimiothérapie.

La première chimio, je l’ai trouvée difficile : c’était l’inconnu, je ne savais pas à quoi m’attendre. Je n’aurais jamais pu imaginer pouvoir rester si active. J’avais arrêté de travailler, mais je pouvais gérer ma maison, m’occuper de ma fille, boire des verres avec mes amies.

Même dans le négatif, je tentais de trouver du positif. 

J’avais un bébé. Je n’avais pas le temps de m’apitoyer sur mon sort.

J’ai eu une mastectomie totale du sein droit. Les médecins ont préféré tout enlever pour ne pas prendre de risques. Je me suis sentie en sécurité de me faire enlever la tumeur.

Pendant la chimiothérapie et la radiothérapie, j’étais sûre que j’allais m’en sortir. C’était mon cas, et c’est le « après » que j’ai trouvé plus difficile. Pendant la maladie et les traitements, on se bat pour s’en sortir, mais après il ne reste plus qu’à espérer de pas avoir de récidive.

J’ai consulté une thérapeute

Cela a été ma meilleure décision. Ma psy était neutre et à l’écoute.  Elle savait ce par quoi je passais, les statistiques, le processus, etc. Ce serait mon conseil pour les personnes vivant la même chose que moi : aller consulter. Je la voyais tous les 15 Jours. Je parlais de mon cancer du sein mais aussi de mes doutes, de mon couple, de ma fille, de ma peur de l’avenir…

Petit à petit, j’allais mieux. J’ai donc espacé les séances.  Ces moments restent encore aujourd’hui précieux pour moi.

Aujourd’hui, je suis censée être en rémission. Cependant, je vis dans la peur. Dès que j’ai une douleur quelque part, je me demande toujours si le cancer est en train de revenir.  le temps est mon meilleur allié.

Je continue de consulter

C’est comme mon filet de sécurité.

Je n’ai plus mes règles, j’ai  des bouffées de chaleur : je suis comme une jeune ménopausée. Aujourd’hui, j’aimerais avoir un nouvel enfant. Le processus sera compliqué mais je me projette, je vis! »

 

Les signes annonciateurs du burn-out

Le burn-out est un épuisement professionnel dû à un stress chronique au travail. Le burn-out apparaît généralement de façon progressive. Il résulte d’un état de stress chronique lié au travail, provoqué à cause de la fatigue, de surmenage ou d’objectifs trop ambitieux ou irréalisables.

Un burn-out n’est pas à prendre à la légère. Il est nécéssaire de faire attention à l’apparition des symptômes et être vigilant afin de s’en apercevoir avant qu’il ne soit trop tard

Voici quelques signes qui montrent que nous sommes proches du burn-out:

1 -avoir du mal à se concentrer :

Nous pouvons avoir des pertes de mémoire. Nous avons besoin davantage de temps pour faire notre travail. De plus, se concentrer est difficile.

2- être anxieux :

Alors que nous sommes en week-end, en vacances, chez-soi, nous pensons au travail. L’anxiété nous envahit. Il nous est impossible de profiter du moment présent.

3- avoir des problèmes de sommeil :

Il nous faut des heures pour nous endormir. Au contraire, nous pouvons nous réveiller pendant la nuit et souffrir d‘insomnies.  Parfois, nous pouvons nous réfugier dans le sommeil et dormir plus que de raison.

4- somatiser :

Nous souffrons de symptômes physiques qui ne passent pas :  migraine, mal de dos, mal de ventre.  Notre corps nous alerte: nous somatisons.

5- ne plus sentir d’émotions positives :

Nous avons du mal à nous réjouir. Profiter des bons moments est difficile. Nous ne nous sentons plus joyeux ni heureux.

6- être constamment épuisé :

Même si nous dormons, même si nous nous reposons, nous sommes constamment fatigué et épuisé.

7-  avoir peur d’aller au travail :

Le matin, le dimanche soir, nous avons une boule au ventre à l’idée de nous rendre à notre travail. Nous ressentons de la peur.

8- être démotivé :

Au travail, la démotivation se fait de plus en plus présente. Cela intensifie davantage la pression et le sentiment d’échec que nous pouvons ressentir. 

Vous ressentez des symptômes du burn-out et votre quotidien devient de plus en plus pesant. Soyez attentif et prenez soin de vous. N’hésitez pas à consulter. Je peux vous accompagner…

 

 

 

Quand consulter un psy?

Quand et pourquoi consulter un psy?

Il existe tellement de raisons d’aller consulter un psy qu’il est difficile de toutes les citer… Mais n’oublions pas, n’importe qui peut aller en thérapie. Il n’y a pas de raison plus légitime qu’une autre de consulter. La démarche est courageuse. Mais elle vaut le coup!

Voici une liste non-exhaustive des raisons qui peuvent nous conduire à consulter :

  • Ressentir  un mal-être
  • Vivre un deuil
  • Avoir vécu un traumatisme 
  • Être envahi par ses émotions qui surviennent régulièrement 
  • avoir des difficultés dans les relations sociales 
  • Être interpellé par une situation dérangeante
  • Avoir vécu un accident, une maladie, un choc…
  • Ressentir des douleurs physiques inexpliquées
  • Faire le point sur sa vie
  • Décharger son quotidien
  • Comprendre ses schémas
  • Demander de l’aide 
  • Trouver sa place dans la famille
  • Gagner en estime et confiance en soi
  • Prendre une décision
  • Éviter le burn-out professionnel
  • Éviter le burn-out parental 
  • Remettre en question les échecs
  • Être écouté
  • Retrouver du sens et de la Liberté
  • Soulager une souffrance 
  • Prendre du temps pour soi 
  • Retrouver le goût des choses 
  • Se connaître 
  • Se comprendre 
  • Surmonter des événements 
  • Faire face à une transition 

Et tellement encore d’autres raisons… chaque ressenti est unique, chaque situation également… c’est ce qui fait toute l’individualité de l’humain.

De façon générale, il peut être utile d’aller voir un psy dès lors que l’on rencontre des difficultés que l’on n’arrive pas à dépasser par ses propres moyens…

Je peux vous accompagner…

 

Je préfère garder le masque.

14 mars 2022 : deux allègements majeurs du protocole sanitaire interviennent :

  • suspension du pass vaccinal dans de nombreux lieux 
  • fin du port du masque obligatoire et de la distanciation sociale

Après avoir eu beaucoup de mal à accepter le masque, certains ont du mal désormais à l’enlever …et préfère le garder. La fonction première était de protéger contre le virus. Il assure aujourd’hui bien d’autres fonctions .

Pourquoi?

1 – la crainte de la maladie : 

 J’ai peur :

  • d’attraper la Covid
  • que l’épidémie reparte à la hausse 
  • de le transmettre : aux personnes vulnérables, à ceux qui ne l’ont pas encore eu
  • d’être contaminé par n’importe quelles maladies 

2 –  le besoin de se cacher :

J’ai peur  :

  • de montrer mon nez, ma bouche 
  • que l’on voit mes rides, mon acné …
  • Que l’on trouve que je suis « mieux » avec le masque

3 – le besoin de distanciation :

 Je n’ai plus envie :

  • que l’on me fasse la bise
  • que l’on s’approche trop près de moi
  • d’être regardé de près 

4 – l’habitude :

Si je ne porte pas de masque :

  • je me sens nu(e)
  • j’ai l’impression d’avoir oublié un quelque chose
  • J’ai peur d’être « hors la loi »

Le fait d’enlever son masque est un changement d’habitude. Il peut donc déstabiliser .

Nous avons aussi le droit de le garder.

L’idée est de prendre son temps, de le faire à son rythme. Nous finirons quoiqu’il en soit par s’adapter. Mais quand nous le voudrons !

Je peux vous accompagner …

 

 

Pourquoi consulter un psy?

« En thérapie, je me vois différent dans le miroir » Ricky Williams

Il existe tellement de raisons d’aller consulter: n’importe qui peut aller en thérapie et qu’il n’y a pas de raison plus légitime qu’une autre

Nous pouvons nous trouver en difficulté et vouloir (ou avoir besoin) d’aide !

La stigmatisation de la thérapie est encore bien présente. Certains hésitent à parler à leur entourage de leur envie de consulter parce qu’ils ont peur de ce qu’ils vont dire..

Personne n’a peur de dire qu’il va chez le médecin. Allez chez le psy , devrait être du meme ordre. Vous avez le droit de consulter et il n’y a aucune honte ni culpabilité à avoir.

Alors, pourquoi consulter?

  • Vous ressentez un mal-être
  • Vous avez vécu un traumatisme
  • Vous répétez les mêmes schémas 
  • Vos émotions vous envahissent
  • Vous avez besoin de parler, de décharger 
  • Vos relations sont compliquées 
  • Vous avez envie de prendre un moment pour vous 
  • Vous n’avez plus le goût des choses que vous aimiez avant
  • Vous souhaitez en apprendre plus sur vous 

Bien évidemment cette liste peut se dérouler à l’infini… Mon approche est bienveillante et je saurai vous accueillir et vous accompagner. Nous définirons ensemble le cadre de la thérapie.
A bientôt …

Le corps nous parle…

Somatiser, vient du grec « soma », qui signifie le « corps ». C’est l’expression physique d’un problème psychologique. En fait, la somatisation est un signal : le corps alerte sur un état mental, une situation traumatisante  déjà vécue, une situation d’angoisse, de stress, de conflit… une émotion qu’on aimerait refouler. Le corps nous parle : écoutons le.

La somatisation se traduit souvent au niveau de la peau ( exéma, allergie..), du trouble digestif, des troubles respiratoires, du squelette…

Nous allons évoquer quelques somatisations les plus fréquentes, ce que le corps dit fréquemment. ( ce qui n’empêche pas de consulter un médecin, un dentiste, un spécialiste!)

1 – le mal de dos :

La colonne vertébrale soutient le dos. Il est censé devoir tout porter, soutenir les muscles, contenir les organes.

Le mal de dos signifie la difficulté de tout porter , l’impression de manquer de soutien.  Nous sommes surchargés par le poids des émotions, des contraintes 

 « Nous en avons plein le dos »

2 – la constipation :

Les intestins assimilent les aliments pour les transformer en nutriments.

Nous souffrons de constipation lorsque nous nous accrochons à des anciennes croyances. Nous refusons de laisser la place aux idées nouvelles.

3 – la diarrhée :

Lorsque nous avons la diarrhée nous refusons de garder nos nouvelles idées, nous rejetons le présent. Nous aimerions que tout se déroule plus rapidement, que tout soit déjà vécu, digéré. ( diarrhée avant un examen pr exemple )

4 – la laryngite, l’extinction de voix :

La peur, la colère  empêchent d’exprimer nos ressentis. Nous avons également pu être sidéré, blessé et du coup nous n’avons rien pu dire .

«Nous sommes sans voix »

5 – les reins :

Les problèmes de reins affectent les personnes manquant de confiance. Celles qui pensent que rien ne leur réussit.  Souvent lorsque nous souffrons d’une maladie rénale c’est que nous nous sentons impuissante.

« Avoir les reins solides » signifie que nous nous assumons et que nous avons la possibilité d’entreprendre, de triompher , d’encaisser les aléas de la vie.

6 – le mal de gorge :

La gorge permet, entre autre, d’avaler. Lorsque nous avons des difficultés à avaler, nous n’acceptons pas un événement , un comportement . Nous ressentons une émotion qui ne passe pas et avons de la difficulté à l’intégrer. 

« je n’arrive pas à avaler le morceau » « ça ne passe pas », «  ça me reste en travers de la gorge »

7- les dents :

Lorsque nous avons mal au dent, le corps nous dit qu’il est temps de prendre une décision, de faire un choix. L’avenir fait peur. Si le mal se situe au niveau des gencives : notre décision est prise mais nous ne savons pas comment la mettre en place, comment passer à l’action.

Le meilleur moyen d’éviter ces maux est d’écouter ce que notre corps nous dit… et de parler ! Oser expliquer ce que l’on ressent, sans jugement.

Je peux vous accompagner..

Gérer son anxiété

“Toute angoisse est imaginaire ; le réel est son antidote.” A. Comte-Sponville 

L’anxiété est un sentiment de grande inquiétude, de crainte. Parfois elle est utile, car elle permet de se prémunir d’un danger.

Dans tous les cas nous ressentons un malaise, un mal être qui peut se transformer en crise de panique. Cette peur n’est pas forcément rationnelle, ni réelle.

Voici quelques conseils quotidiens,  très simples pour gérer son anxiété et appréhender ces moments de stress, d’angoisse.

1- respirer :

Nous pouvons pratiquer la respiration abdominale : respirer, expirer lentement plusieurs fois. Le but est de se relaxer.

2 – dormir :

Les neurosciences ont prouvé que le manque de sommeil accentuait l’anxiété. Dormir régule nos émotions et diminue le stress.

3 – manger :

En mangeant une alimentation saine nous réduisons notre stress. En effet, Chaque aliment  joue un rôle important pour le système nerveux et aide à combattre l’anxiété.

4 – bouger :

Faire du sport libère des endorphines : ce sont les hormones du bien-être. Ainsi, le degré d’anxiété diminue. Pratiquer une activité sportive évacue les tensions et le stress.

5 – se déconnecter des écrans :

La fin de journée et plus particulièrement lavant- sommeil doit être un moment de détente.

L’utilisation tardive du téléphone  empêche la sécrétion de la mélatonine : c’est l’hormone qui régule notre horloge biologique.

Lorsque nous surfons sur Facebook, insta ou encore tik-tok , nous laissons notre cerveau en éveil. Nous prenons également le risque de recevoir un message qui peut nous stresser ou visionner une vidéo angoissante.

6 – prévoir un bon moment :

Si nous projetons un bon moment : un massage, une lecture, une balade, une sortie entre amis… nous anticipons alors notre notion de plaisir.

Programmer un moment de plaisir réduit l’anxiété et augmente la confiance en soi.