Je souffre d’un Covid long

Eléonore a 54 ans. Banquière, elle a deux grands enfants.  En avril 2020, elle contracte le Covid. 2 ans et demi après, elle a toujours des symptômes : elle souffre d’un Covid long. Elle nous raconte son histoire sur le blog à la manière d’une « journal-thérapie ». Merci pour ce témoignage.

“Tout a basculé en Avril 2020, quand j’ai contracté le Covid-19. Nous sommes en plein confinement. Je suis banquière. Je n’ai aucune comorbidité. Je suis donc placée 3 jours en télétravail mais je me rends   aussi à la banque : je suis “essentielle”. Un matin, je me sens fiévreuse, fatiguée. J’ai mal à la tête. J’ai le covid 19. J’ai peur, nous n’avons aucun recul, les infos sont inquiétantes. Je m’isole.

2 ans et demi après, je ne peux toujours pas reprendre le travail.

J’ai un Covid long :

Fatigue intense, vertiges et tachycardie font désormais partie de mon quotidien. Je souffre aussi d’hyperthermie, avec une température corporelle qui dépasse régulièrement les 39 degrés. Je peux me sentir mal d’un coup et devoir m’allonger immédiatement. De ce fait, je ne peux plus conduire. 

Je souffre d’un covid long : je ne suis plus contagieuse mais j’ai conservé les symptômes.

Heureusement, j’ai la chance d’être suivie par des spécialistes qui m’accompagnent pour traverser cette épreuve. Je consulte aussi une psy. Je suis dévastée physiquement mais aussi psychiquement.

Ma vie en suspens :

 

Je suis usée physiquement et moralement. Je suis en arrêt maladie depuis avril 2020.  je n’arrive plus à   me projeter dans l’avenir. Tout est mis en suspens, je ne peux pas reprendre mon travail. 

À 54 ans, c’est difficile à accepter. C’est terriblement frustrant et insécure. Je me sens impuissante.  j’essaie de me bouger, mais je ne vois aucune amélioration pour l’instant.

L’injustice :

Pourquoi moi ? j’étais sportive, en bonne santé. J’étais hyper active, mince et surtout aucune pathologie ni comorbidité. Certains ont un petit rhume avec le Covid, moi je suis malade depuis deux ans et demi. Je ne comprends pas, je trouve cette situation terriblement injuste.

La peur

Je suis tout le temps fatiguée. La chaleur de l’été a été très difficile à gérer. J’ai même cru un moment que j’avais encore attrapé le Covid ! 

 Je prends du Doliprane tous les jours.  En effet pour le moment, il n’y a pas vraiment de médicament pour traiter le Covid.

Je suis cloitrée chez moi, je n’ai presque aucune vie sociale :  j’ai peur de l’attraper à nouveau.

Je ne me reconnais plus :

J’ai beaucoup maigri, J’étais déjà mince mais désormais je pèse 48 kg

C’était mon poids lorsque j’avais 25 ans ! Ma vie se résume à Netflix, médecin et psy. Je ne peux que la remercier. Ma psy m’ écoute,  me comprend, ne me juge pas. Mes séances sont ma seule bouffée d’air et de plaisir.

Mon cas n’est pas isolé. Je sais que je ne peux qu’aller mieux. Mais quand?”

 

Pourquoi consulter un psy?

« En thérapie, je me vois différent dans le miroir » Ricky Williams

Il existe tellement de raisons d’aller consulter: n’importe qui peut aller en thérapie et qu’il n’y a pas de raison plus légitime qu’une autre

Nous pouvons nous trouver en difficulté et vouloir (ou avoir besoin) d’aide !

La stigmatisation de la thérapie est encore bien présente. Certains hésitent à parler à leur entourage de leur envie de consulter parce qu’ils ont peur de ce qu’ils vont dire..

Personne n’a peur de dire qu’il va chez le médecin. Allez chez le psy , devrait être du meme ordre. Vous avez le droit de consulter et il n’y a aucune honte ni culpabilité à avoir.

Alors, pourquoi consulter?

  • Vous ressentez un mal-être
  • Vous avez vécu un traumatisme
  • Vous répétez les mêmes schémas 
  • Vos émotions vous envahissent
  • Vous avez besoin de parler, de décharger 
  • Vos relations sont compliquées 
  • Vous avez envie de prendre un moment pour vous 
  • Vous n’avez plus le goût des choses que vous aimiez avant
  • Vous souhaitez en apprendre plus sur vous 

Bien évidemment cette liste peut se dérouler à l’infini… Mon approche est bienveillante et je saurai vous accueillir et vous accompagner. Nous définirons ensemble le cadre de la thérapie.
A bientôt …

Lettre d’un ado à son parent


“L’adolescence correspond à la période du développement au cours de laquelle s’opère le passage de l’enfance à l’âge adulte.”
Chaque parent éprouve des doutes, des craintes et des  incertitudes face à son enfant qui grandit : ce sentiment d’ingratitude ressenti quand son enfant passe de l’innocence à l’adolescence… Le texte qui suit n’est pas de moi mais d’un auteur inconnu. Je le partage car je le trouve vrai, juste et qu’il m’a touché.”Chers parents, Ce conflit dans lequel nous sommes maintenant, j’en ai besoin. J’ai besoin de ce combat. Je ne peux pas l’expliquer parce que je n’ai pas le vocabulaire pour le faire et parce que, de toute façon, ce que je dirais n’aurait pas de sens. Mais j’ai besoin de ce combat. Désespérément. J’ai besoin de te détester pour le moment, et j’ai besoin que tu y survives. J’ai besoin que tu survives au fait que je te haïsse et que tu me haïsses. J’ai besoin de ce conflit, même si je le hais. Peu importe ce sur quoi nous sommes en conflit : heure du coucher, les devoirs, le linge sale, ma chambre en désordre, sortir, rester à la maison, partir de la maison, ne pas partir, la vie de famille, petit(e) ami(e), pas d’amis, mauvaises fréquentations. Peu importe. J’ai besoin de me battre avec toi au sujet de ces choses et j’ai besoin que tu t’opposes à moi en retour. J’ai désespérément besoin que tu tiennes l’autre extrémité de la corde. Que tu t’y accroches fermement pendant que je tire de mon côté, que je tente de trouver des appuis dans ce nouveau monde auquel je sens que j’appartiens. Avant, je savais qui j’étais, qui tu étais, qui nous étions. Mais maintenant, je ne sais plus. En ce moment, je cherche mes limites et, parfois je ne peux les trouver qu’en te poussant à bout. Repousser les limites me permet de les découvrir. Alors je me sens exister, et pendant une minute je peux respirer. Je sais que tu te rappelles l’enfant doux que j’étais. Je le sais, parce que cet enfant me manque aussi et, parfois, cette nostalgie est ce qu’il y a de plus pénible pour moi. J’ai besoin de ce combat et de constater que, peu importe combien terribles ou exagérés sont mes sentiments, ils ne nous détruiront ni toi ,ni moi. Je veux que tu m’aimes même quand je donne le pire de moi-même, même quand il semble que je ne t’aime pas. J’ai besoin maintenant que tu t’aimes toi et que tu m’aimes moi, pour nous deux. Je sais que ça craint de ne pas être aimé et d’être étiqueté comme étant le méchant. Je ressens la même chose à l’intérieur mais j’ai besoin que tu le tolères et que tu obtiennes de l’aide d’autres adultes. Parce que, moi, je ne peux pas t’aider pour le moment. Si tu veux te réunir avec tes amis adultes et former un « groupe de soutien pour survivre à la fureur de votre adolescent », c’est ok pour moi. Ou parler de moi derrière mon dos, je m’en fiche. Seulement ne m’abandonne pas. N’abandonne pas ce combat. J’en ai besoin. C’est ce conflit qui va m’apprendre que mon ombre n’est pas plus grande que ma lumière. C’est ce conflit qui va m’apprendre que des sentiments négatifs ne signifient pas la fin d’une relation. C’est ce conflit qui va m’apprendre à m’écouter moi-même, quand bien même cela pourrait décevoir les autres. Et ce conflit particulier prendra fin. Comme tout orage, il se calmera. Et je vais l’oublier, et tu l’oublieras. Et puis il reviendra. Et j’aurai besoin que tu t’accroches de nouveau à la corde. J’en aurai besoin encore et encore, pendant des années. Je sais qu’il n’y a rien de satisfaisant pour toi dans ce rôle. Je sais que je ne te remercierai jamais probablement pour ça, ou même que je ne reconnaîtrai jamais le rôle que tu as tenu. En fait, pour tout cela, je vais probablement te critiquer. Il semblera que rien de ce que tu ne fais ne soit jamais assez. Et pourtant, je m’appuie entièrement sur ta capacité à rester dans ce conflit. Peu importe à quel point je m’oppose, peu importe combien je boude. Peu importe à quel point je m’enferme dans le silence. S’il te plaît, accroche-toi à l’autre extrémité de la corde. Et sache que tu fais le travail le plus important que quelqu’un puisse faire pour moi en ce moment. Avec amour, ton enfant adolescent.”

La quête impossible du bonheur parfait

« Etre heureux ne signifie pas que tout est parfait. Cela signifie que vous avez décidé de regarder au delà des imperfections » Aristote

Nous sommes tous à la recherche du bonheur parfait. Nous voulons être une meilleure personne, souhaitons toujours nous améliorer. Pour cela de plus en plus d’outils grands publics sont mis à notre disposition. Alors, nous tentons de trouver le bonheur dans le quotidien, dans la méditation, dans le « lâcher prise », en lisant des livres à la mode. 

Instagram vend du rêve, et le nouveau but d’une vie est d’être heureux. Tous les jours, tout le temps…

Et même si ces aspirations sont légitimes, plus nous essayons d’obtenir un bonheur constant plus nous nous dirigeons dans une voie de culpabilité et donc d’échec.

1- l’impossible bonheur constant :

Être heureux tous les jours, tout le temps, ça n’existe pas . Et ceux qui le prétendent mentent.

Pourquoi? Parce que nous sommes des êtres humains. Ce qui signifie que nous avons des émotions.  Pour rappel , les émotions de base sont  la joie, la colère, la peur, la tristesse, la surprise, le dégoût. Elles sont notre langage commun. Alors bien sûr, nous essayons de les accueillir au mieux. Mais ressentir des émotions inconfortables, qui nous déstabilisent c’est normal. Sinon, nous serions des robots.

Et supprimer les émotions jugées négatives, ce n’est pas possible. Toutes, font partie intégrante de notre humanité, de notre « normalité ».

2- savoir savourer les moments de bonheur :

Lorsque nous reconnaissons les émotions désagréables, que nous les conscientisons, les analysons, alors nous sommes en capacité de savourer les émotions agréables. En fait, cela permet de focaliser sur l’émotion « positive «  qui accompagne le moment de bonheur.

Si nous n’avions pas ces fluctuations d’emotions nous serions confrontés à un phénomène d’usure face à ce qui est agréable et satisfaisant : lorsqu’une source de bien-être est présente chaque jour de notre vie, nous l’apercevons de moins en moins, ce qui diminue son effet. 

Alors, ne nous concentrons pas  sur notre bonheur pour être vraiment heureux, vivons la vie telle qu’elle est avec ses hauts, ses bas, ses émotions, ses hormones …

Le bonheur ne doit pas être un objectif au quotidien. De toute évidence, le bonheur n’est pas dans l’avoir mais dans l’être et le ressentir.

Je peux vous accompagner..

Accepter.

Le dictionnaire distingue deux définitions du terme accepter :

  • « consentir à recevoir  ce qui est offert » 
  • « consentir à subir quelque chose, se résigner à ce qui est inévitable ».

Accepter c’est souvent résister.

Lorsque nous nous retrouvons face à une situation imposée telle que la perte d’un emploi, une trahison, une maladie , un deuil, nous essayons spontanément de nous battre , de trouver une raison à cet événement. 

Le processus d’acceptation s’apparente beaucoup au processus d’un deuil: en fait c’est le deuil de notre réalité qui change. 

 

L’acceptation d’une situation quelquonque est donc la dernière phase de ce raisonnement . La difficulté à accepter les événements tels qu’ils sont peut procurer de nombreuses souffrances : Dans un premier temps, nous sommes en état de choc, dans le déni de la réalité des faits. Puis nous tentons de nous révolter contre ce que nous trouvons injuste. Une lutte se met en place. Cette réaction est saine, cependant elle demeure une perte d’énergie inutile : on essaie de marchander avec la réalité. Jusqu’à se rendre compte que c’est ainsi, que l’on n’y peut rien changer. Ce sentiment nous plonge alors dans une infinie tristesse.

Accepter que l’on ne peut pas modifier ce qui se passe est  quelque chose de vital pour aller de l’avant et transformer sa  vie. Cela ne veut pas dire se résigner mais juste abandonner une lutte vaine . Il faut accepter la réalité et surtout le postulat que nous ne pouvons pas tout contrôler : la mort, la maladie, notre physique , la météo , les ont-dits, ce que les autres pensent… mais nous pouvons accueillir nos émotions afin de vivre en équilibre avec nos points de vue , nos  réactions, nos jugements…

Par ailleurs, accepter de vivre avec son passé, ses erreurs  c’est prendre conscience que ce qui nous arrive fait partie de notre histoire et est, de ce fait, nécessaire pour se connaître et être en possession de sa propre vie. Admettre  la situation vécue est une étape cruciale pour aller de l’avant que ce soit dans la reconquête ou bien tout simplement pour cheminer vers autre chose. Ne pas l’accepter c’est nier l’évidence. 

Le chemin de l’acceptation passe par la découverte de soi. C’est souvent à travers les épreuves que nous nous révélons à nous-mêmes. Il est important de reconnaître que ce qui nous arrive peut être considéré comme un cadeau de la vie. Le principe est d’accepter sans condition , sans juger ce qui nous arrive et accepter que nous n’avons pas le contrôle de la situation : nous pouvons alors  parler de lâcher prise.

Accepter la réalité telle qu’elle est permet de se projeter dans le futur et se recentrer dans sa propre vie.

Je peux vous y aider…

Sortir de sa zone de confort…

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La zone de confort c’est l’espace connu, maîtrisé, celui qui rassure et qui permet d’être en confiance . C’est la zone des automatismes , de la routine des habitudes. 

C’est une zone dans laquelle on ne ressent pas d’inquiétude, un état psychologique  où l’on se sent à l’aise et en sécurité.

La zone de confort est différente selon les individus. Pour certains cela peut être un travail sans intérêt qui ne procure aucune satisfaction mais dans lequel nous gagnons un bon salaire, ou partageons de bons moments avec des collègues sympas. Pour d’autres ,cela peut être  rester en couple et se contenter d’une relation qui ne nous épanouit pas mais qui permet d’avoir une stabilité financière, familiale, sociale.

Mais être dans sa zone de confort peut tout simplement être de toujours choisir le même plat dans un restaurant.

Einstein aurait dit : “la folie c’est de toujours faire la même chose et s’attendre à un résultat différent”

Malheureusement non! Pour gagner en indépendance, en autonomie et donc en liberté il faut prendre des risques ! La sécurité est une illusion. 

Cela peut juste être faire une nouvelle activité, s’intéresser à quelque chose de différent , cela peut être  simple , banal mais cela doit être activité qui apportera satisfaction une fois faite.

L’important c’est d’agir, sans se faire submerger par ses émotions, juste passer à l’action . Le fait d’accomplir de nouvelles choses permet de gagner en confiance et de se créer de nouvelles opportunités . Se mettre en position inconnue nous apprend la découverte , la clé de l’épanouissement,  l’apprentissage et donc la création d’ opportunités. C’est le même principe que le petit enfant qui apprend en testant, en découvrant de nouvelles choses. Un jour il va oser passer de la position du quatre patte à celle de debout. Il découvrira la marche puis se mettra à courir… 

Nous pouvons commencer par nous donner des buts.

Prendre des risques c’est à coup sûr modifier sa vie, vaincre sa peur , éviter les regrets, s’ouvrir aux autres et surtout apprendre de nouvelles choses sur nous mêmes.

Nous allons ainsi percevoir de nouvelles réactions, sentiments et surtout avoir un nouvel élan. Poursuivre ses objectifs ( tels qu’ils soient) c’est le début de la liberté de la confiance en soi.  Les réaliser permet de se dire “je l’ai fait!”.

Cette satisfaction naissante va donner des ailes pour les prochains défis. 

  • N’ayons pas peur de l’échec, utilisons le plutôt comme un apprentissage.
  • Arrêtons de subir ce qui ne nous convient pas.
  • Pensons positivement à tout ce que la nouveauté peut nous faire gagner
  • Délestons nous de nos peurs
  • Travaillons notre estime de soi
  • Faisons preuve de courage et d’audace

Faisons nous confiance et faisons confiance à la vie. Le plus difficile est de faire le premier pas.

Je peux vous y accompagner . À bientôt …