“J’ai une double vie depuis 20 ans”

Cathy, 50 ans, vit une grande histoire d’amour avec Thierry depuis trente ans. Elle entretient parallèlement une liaison régulière et clandestine avec Éric depuis 20 ans. Elle trouve son équilibre dans cette double vie. Elle nous raconte son histoire sur le blog à la manière d’une « journal-thérapie ». Merci pour ce témoignage.

« Je m’appelle Cathy, j’ai 50 ans, un bon boulot et surtout je suis mariée depuis 30 ans avec Thierry. Ensemble, nous avons 2 enfants. Nous nous aimons. Pourtant, j’entretiens une relation depuis 22 ans avec Éric. Ensemble, nous vivons une relation régulière mais clandestine.

J’ai aimé  Thierry dès notre première rencontre . Nous avions 20 ans. Immédiatement, j’ai su que nous pouvions construire une relation durable. Mais peut-on passer toute une vie avec quelqu’un ? À l’époque, déjà, cela me questionnais. Je l’aimais, mais j’aimais aussi l’aventure, la sexualité, l’adrénaline, séduire …  cependant, j’ai très vite refoulé ce besoin, ces envies. Tromper mon compagnon ne faisait pas parti de mes valeurs ni de mon éducation.

Nous nous sommes rapidement installés ensemble, puis nous avons eu deux garçons. Dans la logique, nous avons acheté une maison. L’hiver, nous partions au ski, l’été à la mer. Notre couple était simple, nous n’avions pas de prise de tête.

Devant l’école maternelle, j’ai rencontré Éric, un parent d’élève, camarade de mon fils.Nous avons résisté 3 ans à l’attirance que nous éprouvions. J’avais 30 ans. 

Puis, nos enfants sont passés au CP. Ce qui devait arriver, arriva. Nous avons cédé à la tentation. Nos conjoints et nos enfants se connaissaient, nous étions tous les deux heureux en couple. Mais, notre relation était très forte, très intime, très précieuse . Et surtout très clandestine!  : c’était très clair entre nous : pas question de mettre  nos familles en péril.

Je devais bien me l’avouer, cette situation me comblait. Les deux histoires étaient tellement différentes que je n’avais pas l’impression de tromper Thierry. Je ne me disais jamais que j’avais un amant. Même si dans la réalité, nous vivions une véritable histoire d’amour. Parfois, je me sentais coupable, j’avais peur que mon mari découvre ma double vie. Mais en même temps, j’apprenais à me connaître, Éric me permettait d’être moi-même.

Je m’étais fixée des limites : que personne ne soit au courant, que Thierry soit toujours prioritaire et surtout ne faire souffrir personne. Mon mari serait dévasté. Dans mes moments de doute, j’étais effondrée lorsque je m’imaginais le pire. Cela peut paraître idiot mais je me considère comme quelqu’un de fidèle. 

Avec Éric, notre histoire dure. Je me sens chanceuse d’avoir rencontrer quelqu’un comme lui avec qui une telle liberté est possible. 

Cependant, aujourd’hui il souffre de la situation. De son côté, ça va moins bien avec sa femme. Je sens qu’il veut me faire prendre des risques. Cela, je ne lui permets pas.

Quelquefois, je pense mettre fin à notre relation. A cette double vie. Je suis certaine que nous nous aimerons toute notre vie. Notre  relation est vraiment sincère. Je rejette le moment où nous allons nous séparer. D’avance, je sais que je vais être malheureuse. Mais ma priorité c’est mon mari. »

Identifier une relation toxique…

Une personne toxique est un conjoint, un collègue de travail, un ami, un parent… lorsque nous nous sentons mal à l’aise, inconfortable vis à vis de quelqu’un nous sommes peut être en présence d’une personne toxique . Nous ressentons un stress, une tension en presence de cet individu mais il est difficile de savoir pourquoi au départ… Nous sommes des êtres de relations, ainsi nous cherchons instinctivement l’harmonie dans la communication. Cependant des relations se révèlent être essentiellement destructrices : on parle de relations toxiques, c’est-à-dire psychologiquement nocives.

1 : qu’est ce qu’une relation toxique :

Dans notre entourage, certaines personnes nous veulent du bien.  Et d’autres, qui  nous mettent à mal, nous font perdre en énergie. Une relation saine est une relation fluide sincère et réciproque. La relation toxique est l’inverse . Elle se construit en notre défaveur. In fine, l’autre profite de nous.

Au départ il est difficile de se rendre compte si nous avons  à faire à une personne toxique. C’est le fait de la côtoyer qui met en lumière les attitudes malsaines.

2 : reconnaître une relation toxique :

  • Je me sens nié lorsque je dis quelque chose. Je m’exprime de moins en moins car je ne me sens pas écouté. Je ne contredis plus l’autre et ne suis plus actrice de mes choix : je suis dans un stress psychologique 
  • Je suis fatigué , je dors beaucoup ou au contraire je ne trouve plus le sommeil. Je suis vidé , exténué. Je ne me rends pas encore compte que je suis en présence d’une personne toxique, pourtant mon corps se met en alerte.
  • Je me sens coupable de ressentir “des warning “ vis à vis de l’autre . Je ne sais plus comment dire les choses pour être entendu alors que mon partenaire n’a aucune culpabilité.
  • L’autre joue avec mes émotions, ma peur. Il souffle le chaud et le froid . Il cherche à établir  une relation de pouvoir .
  • La personne toxique est très évasive  sur son passé, sur ses projets. Son but est de rentrer dans l’intimité de l’autre, de connaître tous ses amis, sa famille pour pouvoir ensuite l’en isoler .

3 : quelques exemples :

L’autre : 
  • contrôle mon apparence : il me donne des “conseils” sur ma coiffure, ma façon de me vêtir, mon poids…
  • me “gaslight “ : il ne prend en considération aucune de mes paroles . Il réfute ce que je dis , et s’il est pris au piège, il me fait sentir comme un menteur.
  • contrôle mes relations : après avoir connu mon entourage, ma famille, il va donner  son avis sur eux jusqu’à m’en isoler.
  • s’installe chez moi très rapidement 
  • me “lève la parole “ : lorsqu’il perd le contrôle de la situation , il coupe la communication de manière enfantine et manipulatrice.
  • se rend indispensable. 
  • impose ses activités, sa façon de voir les choses, ses endroits.
  • est jaloux.

Dès le départ d’une relation, nos sens sont en alertes. Il est important d’écouter ses ressentis et de voir les signes. Ensuite, comprendre pourquoi nous sommes pris au piège dans ce type de relation. 

Je peux vous accompagner ..

Noël

Noël, fêtes, anniversaires sont souvent l’occasion de réunion de famille .

Elles permettent à chacun de reprendre sa place . Les schémas de l’enfance sont rejoués. Tout y est ritualisé : chacun garde sa place ( souvent même autour de la table) et conserve le même rôle. L’individualité du “je” s’efface devant le groupe : celui de la représentation familiale.

La période de Noël fait écho à nos propres souvenirs d’enfance , au temps qui passe. A l’enfant que nous étions, à l’individu que nous devenons. Cette fête fait référence à la magie et possède pour certains une dimension religieuse, communautaire. 

Malheureusement, cette période est anxiogène. Cette appréhension est révélatrice de la difficulté de trouver notre place dans notre famille. Et même dans la société. Nos appréhensions ressurgissent : pression sociale, surconsommation, lumières, l’organisation entre les familles, le repas et décoration parfaits deviennent alors des angoisses .

Pourquoi le repas de noël n’est pas un repas comme les autres alors que les mêmes protagonistes y sont présents?

Parce que chaque année le fantasme du noël parfait, ou tout le monde est content, s’offre de jolis cadeaux ressurgit . Nous avons une vision idéalisée de cette période. 

Nous nous sentons obligés de nous retrouver en famille selon des codes familiaux définis. Nous ne nous sentons pas forcément entourés de gens bienveillants et réconfortants. Notre maturité psychologique a évolué mais autour de la table nous nous retrouvons à notre place d’enfant. Si les gens n’ont pas fait leur propre introspection, les paramètres ne peuvent pas changer: les enjeux restent les mêmes et les tensions familiales refont surfaces.

Trouver sa place :

Parfois nous ressentons ce moment comme un bilan forcé sur soi même surtout lorsque nous ne voyons notre famille qu’à cette période la. N’allons nous pas devoir nous justifier sur notre célibat? Le chômage? Les enfants? Les ont-dits entendus à notre sujet tout au long de l’année? 

 

La composition du foyer se modifie avec les décès, les divorces, les maladies, les naissances…Les familles recomposées obligent souvent à repenser les fêtes de noël . En grandissant, en devenant adulte, nous trahissons forcément notre famille . Des choix cornéliens s’offrent à nous. Avec qui et quand passer noël?

Peut être juste avec un peu d’imagination et en osant bousculer nos principes , nous pouvons trouver un terrain d’entente. Avec nos familles mais surtout envers nous même. Nous pouvons être acteur de notre moment!

Être seul :

Pour certains, c’est un moment de solitude et de tristesse. Notre famille est loin, nous travaillons, nous sommes en couple avec une personne mariée…la sensation de mélancolie prend le pouvoir sur celui de la magie de noël. Prenons en compte également que cette déprime est en corrélation avec la saison : propice au mal-être . Les journées sont plus courtes, la luminosité plus faible . Profitons de cette journée pour prendre soin de soi ,et se faire plaisir.  Essayons de casser notre routine en nous accordant un bon moment et surtout vivons le en pleine conscience.

Profiter de cette journée :

Nous pouvons aussi profiter de cette journée pour nous challenger : Ouvrir son coeur au bonheur des autres est un moyen d’en recevoir un peu soi-même. Chasser les mauvais souvenirs et les rancœurs. Lâcher prise , profiter de l’instant présent . Casser les codes et organiser le noël qui répond à nos attentes tout en respectant les autres . Chassons nos idées négatives: sourions , partageons , et donnons de notre temps.  Essayons d’accueillir nos émotions.

C’est aussi cela Noël!