Surmonter une rupture amoureuse…

Parfois, la vie à deux n’est plus possible , la séparation est alors inevitable…La rupture amoureuse peut apparaître comme un cataclysme. Elle génère un traumatisme, un moment de bascule : rien ne sera plus jamais comme avant. Les attentes , les projections, les espoirs s’envolent et laissent place à un immense vide. Les émotions évoluent d’un instant à l’autre passant du de la sidération au déni à la tristesse ou encore à la colère . Le chagrin d’amour a une temporalité qui lui est propre.

Ce processus normal est parfois apparenté à celui du deuil. Cependant l’objet est bien vivant et peut même être présent dans l’entourage proche. Notre partenaire devient alors notre “ex”. Il nous refuse “juste” sa présence et “surtout” son amour . Une multitude  d’émotions sans ordres précis vont se succéder.

L’incompréhension :

Au départ, nous ne pouvons pas y croire. Nous refusons la fin de la relation et  croyons au retour de l’être aimé . C’est le déni. Nous n’en parlons à personne. La nouvelle est trop brutale pour l’inconscient. C’est l’état de choc. Cette phase n’est pas valable pour la personne « qui rompt » car elle a déjà eu lieu pendant la réflexion.

Nous sommes en manque de l’être aimé. Tout nous rappelle les bons moments passés . Nous ne pourrons plus jamais être heureux ni amoureux. Nous craignons que « notre vie » ne puisse plus avancer . On peut parler de moment de « sevrage », l’amour pouvant être comparé à ce moment là à une addiction. 

Nous cherchons des explications rationnelles. Le film des derniers temps est rejoué, analysé afin de trouver des signaux. Et surtout nous nous culpabilisons quand à une supposée responsabilité. Même si c’est difficile, il faut éviter d’entretenir un lien, couper les réseaux sociaux, et ne pas chercher encore et toujours des éclaircissements. Et surtout ne pas négocier une reprise de couple. Nous nous perdrions à coup sûr. Il est important de mettre des mots sur nos émotions, reconnaître sa peine  et sa souffrance. Pleurer, s’isoler, dormir, faire le fête, rire, si notre corps le ressent. En niant notre douleur, le corps somatisera .

Le sentiment de colère est une mécanisme de défense sain. Il  traduit notre insatisfaction, la perte de contrôle de la situation et notre incompréhension. Il change alors nos interactions à l’autre et est donc le début de la prise de distance . Juguler sa colère donne l’occasion d’observer ce qui s’est vraiment passé, d’avoir un regard extérieur sur sa propre relation passée.

Sur le chemin de l’acceptation :

Accepter la rupture est un passage obligé pour pouvoir aller mieux. Même si elle nous paraît injuste. 

La perte de contrôle de la situation fait souvent écho aux blessures d’enfance. La rupture peut rappeler la difficulté des passages de stades psychanalytiques ou encore raviver  un sentiment d’abandon

C’est alors le point de départ de la prise de recul nécessaire. Essayer de voir son ex tel qu’il est vraiment: de manière objective et raisonnée. 

Et puis c’est le moment de franchir le pas pour consulter. Parler avec une personne extérieure est la solution pour éviter de ressasser. Entamer une thérapie permet de faire le point sur nos vies, travailler sur nos fragilités , comprendre nos schémas, et bien sûr retrouver une estime de soi. Nous pourrons enfin aller de lavant, avoir le choix d’aller mieux, de se reconstruire et d’être heureux. Être tout simplement en accord avec soi-même.

Je peux vous y aider…

Trouver sa place dans la belle famille…

La belle famille est par définition la famille de son conjoint.

En partant de ce postulat , nous pourrions penser que le fait d’être en couple avec une personne donne un statut immédiat dans sa nouvelle famille . En effet , les beaux- parents seront désormais présents dans nos vies. Par amour pour notre partenaire , nous souhaiterions que cela se passe pour le mieux. En s’engageant avec quelqu’un, on s’engage avec le monde qui l’entoure. Les fondations de la relation “belle famille- belle-fille-beau fils” doivent dès le départ être construites sur des bases saines et solides.

Chaque protagoniste doit se  respecter et rester lui même dans son individualité.

Pour rappel, une famille au sens premier du terme est un ensemble de personnes ayant le même sang , une généalogie commune qui peuvent  vivre sous le même toit ou non. Elles possèdent  leurs propres règles et ont le même fonctionnement. Elle est un groupe d’appartenance qui est régie selon des lois spécifiques. 

Penser intégrer ce clan est donc complètement utopique. Le but est donc de créer une nouvelle famille , un nouveau groupe en mêlant les rites, les  traditions de chacun. Cela est un bel enjeu. Faire partie d’une nouvelle famille ne peut se faire que lorsque nous  avons trouvé notre  juste place vis à vis de notre famille d’origine.

La transmission nous construit mais savoir ce que nous voulons garder de cet héritage nous fait grandir. La relation crée entre le couple et sa belle famille doit être inventive car elle est gérée par deux entités totalement différentes. Des habitudes vont se mettre en place il faut veiller à ce qu’elles ne deviennent jamais pesantes ou figées. En tous cas elles ne doivent jamais être subies. Rester nous-mêmes avec nos différences tout en respectant  notre belle famille.  Apprendre à se connaître sans jugement tout en gardant sa façon d’être et de voir les choses. Les beaux parents ne sont pas des parents de substitution, ils restent les parents de son conjoint. Le transfert psychanalytique est donc facile mais doit être analysé et conscientisé.

Lorsqu’un enfant arrive, il devient alors le lien entre nous  et notre belle famille. La religion , les coutumes, l’éducation sont au centre des discussions . Les différences sont alors visibles. Le but de cette nouvelle famille au sens large est de fournir un cocon de développement pour l’enfant, de permettre son éducation et de transmettre des valeurs familiales communes.

Il est important d’être objectif et d’accepter le fait que nous avons tous  des qualités et des défauts. On ne peut pas vouloir que les autres changent si nous ne changeons pas. La communication est comme dans toutes les relations la clé de l’entente: que ce soit avec le conjoint ou avec les parents de celui-ci. Nous pouvons aussi remercier les parents de notre conjoint d’avoir mis au monde une personne qui nous rend heureux. L’éducation et les valeurs transmises font qu’aujourd’hui, nous l’avons choisi.

Notre  partenaire peut et doit nous aider  à prendre notre place sa  famille. Cependant comme dans chaque relation nous devons faire preuve de confiance en nous afin de rester authentique et donc se préserver .

Je peux vous y aider…

Rester soi dans les relations…

1+1=3( toi + moi = la relation)

Nous fonctionnons chacun avec nos habitudes, nos croyances, notre éducation. Tous ces automatismes créent notre être . Puis nous rencontrons une personne qui possède également ses propres spécificités . Dès le début de la relation, nous recherchons au maximum à plaire à l’autre. Malheureusement parfois pour correspondre à ses attentes, nous pouvons avoir tendance à cacher des choses de sa personnalité ou à se contenir de peur d’être jugé. Par envie de plaire , nous avons tendance à  rester dans le contrôle voir même parfois jouer un rôle. Chacun évolue à travers des jeux  de miroir , de transfert, d’attente. 


Cependant il est essentiel de reconnaître nos propres besoins. Mon conjoint, mon ami, mon collègue de travail n’est pas là pour satisfaire mes besoins. Il ou elle peut certes y contribuer, mais ne sera jamais la pour les combler. De la même façon, nous n’avons  pas non plus à combler les besoins de l’autre. Nos besoins  n’ont pas forcément besoin d’être satisfaits, mais tous ont besoin d’être au moins reconnus. Beaucoup préfèrent être aimés pour ce qu’ils ne sont pas plutôt que de ne pas être aimé pour ce qu’ils sont .Se dévoiler à l’autre tel que nous sommes , implique une véritable prise de risque et la peur d’être vulnérable aux yeux de l’autre , oser demander en prenant le risque que la réponse ne nous convienne pas, savoir  dire non sans avoir peur de froisser l’autre mais juste avoir la satisfaction d’être en accord avec nous- même.

Alors la clé pour être soi dans la relation est de se connaître, avoir le courage d’exprimer ses  valeurs , ses pensées, ses peurs . Et respecter les croyances de l’autre .

Communiquer c’est 2 choses : s’exprimer ET écouter.

Se dévoiler à l’autre tel que nous sommes , implique une véritable prise de risque et la peur d’être vulnérable aux yeux de l’autre , oser demander avec le danger que la réponse ne nous convienne pas, savoir  dire non sans avoir peur de froisser l’autre mais juste avoir la satisfaction d’être en accord avec nous- même.

Alors la clé pour être soi dans la relation est de se connaître, avoir le courage d’exprimer ses  valeurs , ses pensées, ses peurs . Et respecter les croyances de l’autre .

Communiquer c’est 2 choses : s’exprimer ET écouter.

En m’exprimant, je transmets des informations ou des connaissances à quelqu’un et s’il y a échange, j’ai la possibilité de mettre en commun.

En l’écoutant, je me tais et surtout je lui laisse la place de s’exprimer, j’accepte les silences qui lui permettent de réfléchir, d’ajuster sa pensée, j’entends sa souffrance, sa difficulté. 

Et surtout j’essaie de faire preuve d’empathie : C’est la capacité que j’ai à me mettre à la place de l’autre, à comprendre et décrire ses émotions mais sans les ressentir . Ce processus m’aidera à MIEUX comprendre l’autre .En fait, la clé principale d’une relation réside dans notre capacité « à ne pas se laisser définir par autrui, à ne pas cultiver la dépendance, à ne pas se laisser polluer par les tentatives de culpabilisation des proches ou de ceux qui prétendent nous aimer et qui au nom de “leur amour” voudraient nous faire entrer dans leurs désirs, leurs peurs ou leurs projets » ( Jacques Salomé – le courage d’être soi)

Pour pouvoir s’épanouir dans la relation il faut donc communiquer en conscience et par conséquent se connaître pour être en accord avec soi-même.

Je peux vous y aider….