Je suis la maman d’un enfant autiste

Melissa  a 34 ans. Elle est architecte, en couple depuis  7 ans. Elle est maman de 2 enfants de 4 ans  et 2 ans. Elle nous raconte comment elle a été interpellée par le comportement de son fils.  Jusqu’au diagnostic. Matéo souffre de troubles autistiques. Elle nous confie son histoire sur  le blog à la manière d’une « journal-therapie ». Merci pour ce témoignage. 

“Mon fils Mateo est un petit garçon qui a été diagnostiqué autiste en 2019. 

Je témoigne pour que vous appreniez un peu à le connaître, et ainsi être plus à l’aise et moins inquiets en présence.

Mateo est né à terme. Une grossesse parfaite. Un bébé désiré.

Après quelques jours à la maternité, nous sommes rentrés à la maison. Il ne dormait pas : ni les siestes, ni les nuits , et ce jusqu’à ses deux ans. C’est une particularité des autistes : les difficultés à trouver le sommeil.

Mateo avait besoin d’être bercer constamment, je lui chantais des chansons, parfois toute la nuit.

Il aimait manger, c’était un beau bébé potelé. Très vite le sein ne suffisait plus, il voulait manger comme nous. Je l’ai diversifié dès 3 mois et demi.

Il a toujours été  en avance sur beaucoup de choses. Il s’est assis tôt, s’est mis debout ,  a dit  “papa” et “maman”. Dès qu’il a commencé  à ramper, je ne pouvais plus le lâcher des yeux. Depuis  ce moment là, je le surveille activement, il ne cherche à faire que des choses dangereuses et interdites. Mateo ouvre et ferme les placards, éteint et allume les lumières, c’est le debut des actions stéréotypées, qui sont fréquentes chez les autistes.

Je commence à être étonnée…

Il ne  parle toujours pas, mais arrive à se  faire comprendre en m’amenant  vers ce que qu’il veut et en mettant sa main dessus. Si je ne comprends pas il hurle… souvent. Il ne supporte pas la frustration.

Il apprend  à marcher, fait des puzzles, reconnaît les lettres les chiffres. Il enchaîne les activités. Je le trouve en avance, il m’épuise. Il demande une attention constante. mais c’est mon premier enfant, je n’ose pas comparer.

Nous décidons d’avoir un autre enfant. Anna arrive dans nos vies. Immédiatement, Mateo l’aime, mais ne supporte pas ses pleurs. Les autistes ont parfois du mal avec les bruits forts ou stridents, ou inhabituels.

La directrice de la crèche m’interpelle sur le fonctionnement de mon fils . Je lui fais faire un dépistage précoce : troubles autistiques. 

Tout s’explique. Même , si sur le coup son Papa n’y croit pas vraiment : les  crises de frustration lors des changements d’activités, les gestes des bras et des mains lorsqu’il est content (flapping), l’hyperactivité, les difficultés pour se faire obéir, le peu de sommeil…

Nous décidons de faire corps et de le faire évoluer du mieux que nous pouvons. Il commence enfin à aligner quelques mots, laborieusement. C’est une action qui lui coûte beaucoup, mais il fait des efforts. 

Nous faisons une demande d’AVS, pour l’intégrer à l’école. Tout le monde est optimiste pour son avenir , moi j’ai peur .

J’ai peur qu’il soit rejeté, qu’on regarde Mateo comme un enfant différent, qu’on  le trouve méchant parce qu’il est brute. Il ne sait pas exprimer ses émotions, il crie beaucoup. 

Il n’est qu’en petite section de maternelle, mais je vois la différence entre lui et ses camarades. La maîtresse est super, l’AVS aussi. Nous avons de la chance. 

La chance d’avoir eu un enfant comme celui-ci, un enfant qui va bien. Qui est capable de nous ouvrir au monde.

Nous recevons beaucoup. Mateo joue avec les enfants de nos amis. Il est en recherche d’amitié mais je vois bien que c’est difficile d’établir le contact.

Je lis beaucoup de blogs, suis sur des groupes Facebook. Un jour j’aimerais intégrer des associations. Pour le moment, nous nous adaptons. Nous sommes fiers de notre famille extra-ordinaire. Même si être maman d’un enfant autiste était loin de nos projections, nous le remercions de nous avoir choisis.”

Je suis amoureuse d’un manipulateur

Sophie a 38 ans. Il y a 3 ans elle est tombée amoureuse de son patron : un homme parfait qui s’est révélé être un manipulateur. Aujourd’hui, guérie de son emprise, Sophie tente de se reconstruire. Elle nous raconte son histoire sur le blog à la manière d’une « journal-thérapie ». Merci pour ce témoignage.

« Je suis assistante de direction. C’est très cliché, mais très vite, je suis tombée sous le charme de mon directeur. Et c’était réciproque. Notre histoire a commencé comme un conte de fées : projets d’avenir à deux, voyages… Mais très vite, les choses se sont gâtées. J’ai réalisé qu’il voyait d’autres personnes. Je l’ai même surpris en pleine action avec une autre femme… il passait d’une femme à l’autre, sans aucun remord. Je ne sais toujours pas pourquoi j’ai accepté… il « me retournait le cerveau ». Je voulais le croire… alors, une longue descente aux enfers a commencé… elle a duré 3 ans.

J’ai commencé à souffrir. Il soufflait le chaud et le froid. Il était tantôt adorable, bourré de bonnes attentions, voulait me faire plaisir, puis sans aucune explication il devenait froid, méprisant, méchant.

Comme je ne comprenais pas, je culpabilisais. Je m’en voulais, et je m’excusais. Plus il me sentait faible, plus il me soumettait. Et moi, je perdais toute confiance en moi. Je pensais que s’il n’était plus dans ma vie, je ne vivrais plus. Même, que je ne rencontrerais plus jamais personne.

Devant les autres collègues du bureau, il était charmant, flatteur, semblait à l’écoute et sûr de lui, prêt à rendre service. Tout le monde l’adorait.

Un jour, il est allé trop loin. Il m’ a insulté car je ne l’avais pas assez excité au lit. Il m’a jeté mes affaires à la figure. J’étais humiliée. Je n’ai pas compris ce qu’il m’arrivait. J’ai eu peur. C’était violent, déstabilisant.

Je me suis confiée à ma meilleure amie. Je ne pouvais plus travailler à ses côtés. Alors,  j’ai démissionné. J’ai cru que je pouvais m’en sortir.

Malheureusement je suis a nouveau tombée dans ses griffes.

J’étais sous emprise. J’étais devenue une proie. Et lui s’amusait de ça.

Même, il était excité de me voir souffrir. J’avais maigri de chagrin : il se moquait de mes formes d’enfant. Je ne me maquillais plus. Il me trouvait trop aguichante alors je voulais correspondre à ses attentes . Il me trouvait ridée, n’avait plus envie de me faire l’amour. Par contre , je continuais à lui donner du plaisir . En bon petit soldat, je réalisais ses fantasmes. Il me dictait ses volontés.

Je ne travaillais plus, j’étais au chômage. Retrouver un job, c’était le risque d’être moins disponible.

Alors je restais chez moi. A l’attendre. Notre couple était  une suite de départs, de silences, de réconciliations, un cycle infernal…

J’étais détruite. Mais je l’aimais . Et le pire, c’est que je pensais que lui aussi. Je me disais « il ne sait pas aimer, il m’aime mal »

J’ai voulu me suicider. Pour qu’il soit à mon chevet, me réconforte… Il n’a même pas daigné prendre de mes nouvelles.

Mes parents sont venus me chercher. Ils m’ont hébergé chez eux.  J’etais perdue, je n’avais plus de repères. J’ai changé de numéro de téléphone.

Aujourd’hui, je me reconstruis au quotidien. J’ai beaucoup travaillé sur moi pour comprendre les raisons qui m’ont conduites vers ce genre d’individu. Je suis consciente d’avoir ma part de responsabilité. J’ai perdu confiance mais je crois toujours au bonheur…. »

La quête impossible du bonheur parfait

« Etre heureux ne signifie pas que tout est parfait. Cela signifie que vous avez décidé de regarder au delà des imperfections » Aristote

Nous sommes tous à la recherche du bonheur parfait. Nous voulons être une meilleure personne, souhaitons toujours nous améliorer. Pour cela de plus en plus d’outils grands publics sont mis à notre disposition. Alors, nous tentons de trouver le bonheur dans le quotidien, dans la méditation, dans le « lâcher prise », en lisant des livres à la mode. 

Instagram vend du rêve, et le nouveau but d’une vie est d’être heureux. Tous les jours, tout le temps…

Et même si ces aspirations sont légitimes, plus nous essayons d’obtenir un bonheur constant plus nous nous dirigeons dans une voie de culpabilité et donc d’échec.

1- l’impossible bonheur constant :

Être heureux tous les jours, tout le temps, ça n’existe pas . Et ceux qui le prétendent mentent.

Pourquoi? Parce que nous sommes des êtres humains. Ce qui signifie que nous avons des émotions.  Pour rappel , les émotions de base sont  la joie, la colère, la peur, la tristesse, la surprise, le dégoût. Elles sont notre langage commun. Alors bien sûr, nous essayons de les accueillir au mieux. Mais ressentir des émotions inconfortables, qui nous déstabilisent c’est normal. Sinon, nous serions des robots.

Et supprimer les émotions jugées négatives, ce n’est pas possible. Toutes, font partie intégrante de notre humanité, de notre « normalité ».

2- savoir savourer les moments de bonheur :

Lorsque nous reconnaissons les émotions désagréables, que nous les conscientisons, les analysons, alors nous sommes en capacité de savourer les émotions agréables. En fait, cela permet de focaliser sur l’émotion « positive «  qui accompagne le moment de bonheur.

Si nous n’avions pas ces fluctuations d’emotions nous serions confrontés à un phénomène d’usure face à ce qui est agréable et satisfaisant : lorsqu’une source de bien-être est présente chaque jour de notre vie, nous l’apercevons de moins en moins, ce qui diminue son effet. 

Alors, ne nous concentrons pas  sur notre bonheur pour être vraiment heureux, vivons la vie telle qu’elle est avec ses hauts, ses bas, ses émotions, ses hormones …

Le bonheur ne doit pas être un objectif au quotidien. De toute évidence, le bonheur n’est pas dans l’avoir mais dans l’être et le ressentir.

Je peux vous accompagner..

Le trop-plein émotionnel

Parfois, notre bande passante émotionnelle est saturée. Nous vivons une période chargée. Nous subissons un trop plein qui nous épuise, nous ronge. Certains parlent d’«intoxication émotionnelle » due à un surplus de « toxines émotionnelles ». Cela se traduit par de la colère, un stress chronique, de l’anxiété, de la jalousie, de l’insécurité… l’émotion ressentie est toxique car elle perdure. Elle n’est plus ni équilibrée , ni accueillie de la bonne façon.

1- l’émotion toxique :

La toxicité émotionnelle se définit par son intensité et son maintien dans le temps. L’intoxication émotionnelle est la conséquence du manque d’attention que nous accordons au quotidien à nos émotions. elle rend vulnérable, irritable , insécure, fatigué…

2- le trop-plein d’émotions :

Nous subissons nos émotions dès lors que nous les accueillons pas, que nous les nions. Nous n’écoutons pas nos besoins.

Alors, nous parlons de toxines émotionnelles. Celles- ci nous épuisent , nous rongent. Nous pouvons ressentir du stress, de la colère, de l’anxiété, de la tristesse. Un stress chronique qui s’installe dans le temps s’avère toxique pour notre santé psychique et physique. Pareil avec la colère : un “coup de gueule” ponctuel peut parfois être utile et sans grand danger pour l’organisme tandis que développer un tempérament colérique nous expose à des problèmes relationnels et physiques.

3- l’emprise des émotions :

Nous pouvons être sous emprise de nos émotions sans en avoir conscience.

Une personne sous emprise de ses émotions , peut avoir ce type de comportements :

  • Rejeter  la faute sur les autres 
  • Interpréter les intentions 
  • Être sur la défensive
  • Se renfermer sur soi-meme
  • Être critique
  • Ne pas avancer, ne plus avoir de projets
  • Tout contrôler 

4- se libérer de la surcharge émotionnelle :

La surcharge émotionnelle  est la conséquence du stress constant que nous vivons, la colère, la honte, la culpabilité .. Nous négligeons nos émotions.

Il est possible d’arrêter de se laisser envahir par les émotions dites négatives. Voir toxiques . L’intention est de donner un sens à nos ressentis, les accepter.

Je peux vous accompagner …

Le stress de la rentrée

La  rentrée représente une grande source de stress. Elle vient rompre l’équilibre et la sérénité que nous avions trouvés durant les vacances. Résultat : anxiété et montée de stress viennent dissiper en un coup de vent les bienfaits des congés.

Ce sentiment peu agréable prend parfois possession des futurs écoliers : le stress de la rentrée scolaire mais aussi des adultes qui doivent retourner au travail. 

La peur de l’inconnu :

Pour rappel, la peur est une émotion saine. Elle évite de nous mettre dans des situations dangereuses. La rentrée nous plonge dans l’inconnu de l’année à venir . Nous nous sentons donc en insécurité. 

Par exemple, l’enfant ne connaît pas forcément son lieu de classe, ni les personnes qu’il va rencontrer. Quelles performances scolaires va-t- il devoir fournir? Il imagine alors comment tout cela va se dérouler et, ne pouvant trouver de réponses à ses questions : il angoisse

Accepter  : 

La rentrée parfaite n’existe pas et des obstacles imprévus viendront toujours se mettre en travers de notre chemin. Le meilleur moyen de les dépasser est donc de les accepter pleinement, tels qu’ils sont. 

Prendre du temps pour soi :

Le retour au travail s’apparente à une course effrénée. Les activités se mettent en place. Nous n’avons plus une seule petite minute à nous.

Pour gérer le stress de la rentrée, il est donc important de déjouer ce piège et de prendre du temps pour soi : prévoir une sortie entre amis, s’offrir un massage, lire un bon livre, autant de pauses plaisir qui permettent de penser à autre chose qu’à son boulot.. et sans culpabilité, cela ne nous rendra que plus efficace . 

Anticiper  :

En anticipant, on peut faire disparaître sa peur. Si l’enfant se demande s’il sera en classe avec ses copains, on peut ouvrir la voie de ce qu’il ferait s’il n’était pas avec eux. Le but est qu’il trouve lui-même une réponse à ses questions. 

Ainsi la peur ne sera plus vécue en tant quelle le jour de la rentrée car le champs des autres possibilités sera intégré. 

Ranger :

Ranger et trier avant la rentrée permet bien souvent d’être moins submergé par le stress.  Cela  permet de libérer de la place chez soi, mais aussi de faire le vide dans sa tête. 

 

Pour résumer, l’angoisse de la rentrée est normale. Comme dans toute période de transition,  il existe une partie d’inquiétude. Nous anticipons et voyons plusieurs issues possibles à une même situation.  En nous faisant des petits films, nous faisons naître la peur. Elle n’est pas négative. Au contraire,  elle nous permet de nous adapter à chaque possibilité à venir et ainsi de vivre sereinement notre rentrée. 

Je peux vous accompagner …

Reconnaitre ses émotions pour les accepter…

“Les mots manquent aux émotions” – Victor Hugo

Le mot émotion est issu de la racine latine emovere qui signifie mettre en mouvement.

En effet, l’émotion est un état de conscience complexe, soudain, brusque et momentané. Il peut être accompagné de signes physiologiques ( tremblements, rougissements, larmes, rire…). L’émotion est un sentiment qui peut être agréable ou désagréable. Dans tous les cas, elles se doivent d’être accueillies. 

1 – l’universalité des émotions :

Les émotions sont universelles. Par exemple, un sourire à la même signification en France, en Chine, en Australie… en effet, les émotions impactent les mêmes zones neurologiques. Nous définissons six émotions primaires. Chaque habitant du monde les ressent. Nous ne pouvons pas nous couper de nos émotions, et agir tels des robots , mais au contraire, nous devons les accepter et surtout les exprimer.

2 – la joie :

La joie est une émotion primaire et saine. L’enfant l’exprime  de manière  bruyante et expansive. C’est une émotion d’ouverture qui procure soulagement, créativité, plaisir  et dépassement de soi. Elle crée des hormones anti stress favorisant la motivation, les apprentissages et les prises de décision.

3 – la colère :

La colère est une émotion impulsive. Elle nous permet de préserver notre territoire. C’est une barrière de protection contre le monde qui nous entoure. Elle peut être destructrice si on reste avec trop longtemps.

4 – la peur :

C’est l’émotion de l’adaptation. La peur lance un signal d’alerte au corps. Le but est de fuir. Mais , elle nous aide également à survivre en cas de danger.

5 – le dégoût :

A la base, cette émotion a pour but de nous protèger de ce qui pourrait nous tuer, ou une nourriture susceptible de nous empoisonner. C’est l’émotion de l’évitement : alimentaire mais aussi social.

6 – la tristesse :

La tristesse se produit lorsque nos désirs ne sont pas assouvis. C’est l’émotion du repli. Cette émotion nous permet de réfléchir, attirer l’empathie de l’autre et infine à nous protéger momentanément de l’agressivité du monde. 

7 – la surprise : 

La surprise est  de courte durée. Elle précède soit la joie soit la tristesze. C’est donc une émotion d’augmentation associée qui nous fait vivre le moment encore plus intensément.

Certaines émotions peuvent être dissimulées mais les ressentis, eux, ne le peuvent pas. Accepter son émotion, sans la nier c’est accepter de vivre harmonieusement. Chacune joue un rôle dans nos vies et possède une fonction. Les accueillir sans  jugement et avec bienveillance est la clé du mieux-être. 

Je peux vous accompagner… 

La relation d’emprise…

Nous pouvons identifier une relation d’emprise par certaines caractéristiques communes. Il s’agit d’une emprise mentale. Le  pervers narcissique met tout en œuvre pour dévaloriser l’autre et lui faire perdre ses repères. Communément, nous appelons ce processus “un lavage de cerveau”.

Le but est  de soumettre l’autre, l’assujettir : la relation d’emprise est alors mise en place. Même si le dominé n’en a pas toujours conscience .

Voici quelques pistes pour identifier si nous sommes sous emprise : 

1 : la modification des comportements :

Le partenaire sous emprise modifie peu à peu ses comportements, ses valeurs, ses modes de pensées. Il est en fait modelé selon les attentes du pervers narcissique qui est à l’origine de l’emprise. Il obéit et respecte les attentes de l’autre de peur de ne plus être aimé. 

2 : la mise à disposition  :

 

L’emprise se caractérise par la mise à disposition de sa vie au profit de l’autre . La victime craint son partenaire. Elle lui obéit, et lui voue un culte. Elle pense cependant qu’elle est dans le vrai et que ses croyances antérieures n’ont plus de valeur.

3 : l’anesthésie affective :

Le pervers anesthésie la liberté de choix, de jugement de la victime . Celle-ci n’a plus conscience de ses compétences, de ses connaissances. 

4 : l’imperméabilité face à l’extérieur :

La victime est imperméable aux conseils extérieurs. Elle n’est plus réceptive face à ses proches. Surtout s’ils tentent de la mettre en garde.

5 : l’impossibilité de se remettre en question : 

La victime pense qu’elle est dans un schéma normal. Elle ne se remet plus en question. Elle n’est pas  en capacité d’être réfléchie et ne se positionne donc pas comme étant sous emprise.

6 : l’absence de  lucidité : 

Il est difficile de prendre  conscience que l’on sacrifie une part importante de soi-même dans la relation. En fait, le pervers narcissique nous dépossède d’une partie de notre identité propre, par ses attentes et projections.

7 : la perte d’énergie :

Nous nous sentons vide , fatigué. Le piège s’est refermé et s’en sortir paraît insurmontable. 

8 : le processus d’émancipation :

La prise de conscience est la base fondamentale de ce processus. Nos proches ne nous reconnaissent plus, nous nous coupons du monde. 

A la lecture de ces lignes , nous pouvons reconnaître  certains modes de fonctionnement passés ou présents, de notre relation. Alors, nous  souhaitons nous reconnecter à nos besoins profonds, trouver  les ressources pour s’extraire de cette situation destructrice. 

Je peux vous accompagner…

 

Les 4 accords Toltèques

Ce livre devenu culte, a été écrit en 1997 par un mexicain, Don Miguel Ruiz. Plus de cent mille exemplaires ont été vendus en France. II permet de faire découvrir au grand public certains préceptes du développement personnel. Certains affirment que la lecture de ce livre, les a transformés, métamorphosés.

De nombreux résumés, tableaux, fleurissent sur le web.

Je vais décrire, ici ces quatre préceptes. Je me permettrai  enfin de donner mon ressenti : celui-ci est totalement personnel et engage simplement ma sensibilité.

Premier accord toltèque : que votre parole soit impeccable :

Ce précepte est primordial pour l’auteur. Pour le résumer:

  • La parole n’est pas qun moyen de communication : il s’agit d’un pouvoir puissant, susceptible de provoquer le chaos autour de soi
  • Ne pas juger autrui
  • Ne parler qu’avec intégrité et dire ce que l’on pense vraiment, en évitant de médire et de mentir.
  • Supprimer ces pensées et ces paroles de notre esprit et dans nos relations, adoucit notre rapport aux autres et de fait, nous nous en portons mieux. 

Deuxième accord toltèque : Ne jamais prendre les choses personnellement :

  • S’immuniser contre les opinions et les actes d’autrui.
  • Garder en tête que ce que les autres font ou disent ne sont qu’une projection de leur réalité 

Troisième accord toltèque : Ne faire  aucune supposition :

  • Supposer entraine des malentendus.
  • Poser les questions et exprimer sa volonté, ses ressentis . 
  • Ne pas penser à la place de l’autre 

Quatrième accord tolteque : Faire toujours de son  mieux :

  • Se donner à fond dans tout ce quel l’on entreprend 
  • Entendre que « le mieux » se situe dans un cadre de référence : ici et maintenant 
  • Éviter les regrets
  • « Agir » simplement pour le plaisir d’agir
  • Prioriser ses charges 

Ce livre est une approche du développement personnel. Les exemples illustrent chacun des accords. Ce qui, a mon sens, rend le livre un peu redondant. La naïveté des écrits, les exemples de situations étranges voir énigmatiques ne poussent pas assez à la remise en question et peuvent même parfois être culpabilisantes.

A il la fin de ce livre, l’auteur parle de « renégocier » ses accords tolteques. Il s’agit en fait de comprendre nos schémas, ouvrir nos cadres de référence. Je ne peux qu’approuver cette démarche .

Pour conclure, ce livre a l’avantage de faire connaître le développement personnel au plus grand nombre. Les 4 accords sont simples à retenir et si leurs mises en pratique peuvent aider à prendre du recul sur les situations du quotidien, alors il mérite sa place de best seller. 

Travailler sur soi, apprendre à se connaître est une réelle démarche qui demande beaucoup de courage. Je peux vous accompagner…

L’adulte évitant dans la relation de couple

L’adulte évitant à grandi dans un environnement insécure, ambivalent, désorganisé.

Ce type d’enfant est présenté  comme sage et mature, n’exprimant pas de besoin de réconfort, de câlins, d’amour ou d’attention. En réalité, il s’agit d’une illusion d’indépendance. C’est le moyen trouvé pour garder le contact avec son parent. « Si je montre que je me débrouille seul, que je n’ai pas de besoin, je ne suis pas embêtant, je suis un enfant facile, mon parent ne me rejettera pas»

Ainsi, il a préféré se couper de ses besoins physiologiques et émotionnels plutôt que se se sentir réellement mis à l’écart. De ce fait, cela fera de lui un adulte qui se maintient à distance émotionnelle de l’autre .

En couple, l’adulte évitant n’apprécie la proximité relationnelle et l’intimité qu’à petite dose. Il prend rapidement ses distances. 

Voici quelques exemples :

  • Peur d’être rejeté, puni
  • Ne cherche pas à s’engager 
  • Multiplie les conquêtes ( et notamment les plans sexuels d’un soir)
  • Se concentre sur les défauts de l’autre ( “il s’habille mal”, “je n’aime pas ses pieds, ses dents…”
  • Recherche des relations à distance, ou que son partenaire ait beaucoup de déplacements professionnels 
  • Ne rappelle jamais les appels manqués
  • Annule les rendez-vous au dernier moment 
  • Enchaîne les activités 
  • Fuit les échanges 
  • Rompt très facilement sans que l’autre ne s’y attende.
  • ….

Cependant, il arrive que l’adulte évitant se marie, construise une vie de famille. Il se protège de cette proximité en ayant un travail très chronophage, passionnant avec de nombreux déplacements. Il faut du sport , à des activités personnelles qui lui prennent du temps. Ses amis ne sont que les siens, ils sont indépendants des relations du couple. L’autre se sent alors rejeté, exclu. 

Pour résumer, l’adulte évitant est  mal à l’aise avec la proximité relationnelle et l’intimité. Il lui est difficile de faire confiance, de se reposer sur quelqu’un d’autre. Lorsqu’un partenaire  rentre dans son intimité, cela le  rend nerveux. Le conjoint attend de lui plus d’intimité qu’il ne lui est possible de donner. L’attachement est vécu comme un sentiment de menace.

Vous vous reconnaissez dans ce type de comportement ? Je peux vous accompagner…

Le parent toxique

Les paroles de nos parents sont comme des ordres inconscients qui orientent et influent notre façon de faire. Nous sommes influencés par leurs façon d’être et de faire .

Un parent toxique est un parent  dominateur, critique, manipulateur ou encore distant. Les attitudes, les  gestes, les paroles de nos parents peuvent être à l’origine de traumatismes émotionnels nourris pendant l’enfance et avec lequel il faut composer une fois adulte.

De base, l’enfant crée une relation forte et particulière avec son parent.  Il ne connaît de base que ce schéma et ce comportement. C’est la première relation connue et intégrée. De fait, il est très difficile de prendre conscience des défaillances de son parent et du mal qu’il peut nous faire. Notre parent doit être un adulte bienveillant, mature. Malheureusement, parfois, il peut être au contraire un parent toxique. 

1 le parent parfait :

Il aide son enfant, est présent dans chaque situation ( financière, professionnelle…). Il lui fait comprendre que lui seul est capable de comprendre et de subvenir à ses besoins. Son amour est monnaie de chantage. Ils savent mieux que leur propre enfant ce qui est bon pour lui.

2 le parent rival :

Il entre en compétition avec son enfant. Il se compare. Parfois, il le jalouse (par exemple , une Maman qui veut être plus belle que sa fille, un papa qui veut être plus fort au foot…) Inconsciemment ces parents veulent faire de sorte que leurs enfants ne puissent pas les surpasser. Le risque est que l’enfant échoue pour ne pas décevoir son parent 

3 le parent manipulateur :

Il conditionne l’amour qu’il l donne. L’enfant doit tout faire pour faire plaisir à son parent et pour son profit. 

4 le parent distant :

Il est froid. Il n’apporte aucune affection, tendresse, écoute active. 

5 le parent dominateur :

Il est autoritaire et empêche l’enfant de vivre ses propres expériences. Celui-ci devient alors soumis, craintif, anxieux et peut développer un sentiment d’impuissance et de dépendance.

 6 le parent perfectionniste :

Il impose des buts presque impossibles à atteindre. Il ambitionne, fantasme sur le devenir de son enfant. Il tyrannise son enfant pour que celui-ci réussisse. Il utilise parfois des violences verbales dévalorisantes ou physiques. 

7 le parent défaillant :

Il est incapable de répondre aux besoins de l’enfant. Souvent les rôles s’inversent, l’enfant s’occupe de son géniteur. Il n’a pas de modèle pour apprendre et progresser. L’enfant est privé de son enfance.

8 le parent tout puissant :

C’est le parent « dieu ». Il clive. Il est dur avec son enfant en lui répétant que c’est pour son bien. L’enfant voit alors ses parents comme idéaux, gentils. Lui, se sent mauvais, faible. Il n’a aucune estime de soi. 

9 le parent incestuel :

Il est différent du parent incestueux. Il s’agit d’un inceste moral. Le parent refuse de défusionner avec son enfant. Ils ne font qu’un ». Il s’agit d’une relation d’emprise. Le parent se sent en couple avec son enfant, il dort avec lui, l’embrasse que la bouche, il érotise sa relation. De fait, il l’empêche de se construire.

10 le parent victime :

Il attire l’attention de son enfant sur lui quel que soit la situation. Ainsi, il recourt au chantage émotionnel, s’invente ( consciemment ou non) des maladies… le but est de créer de l’inquiétude chez son enfant et donc une proximité. 

                                                                                               

Voici les types les plus fréquents de parents toxiques, bien qu’il y en ait malheureusement bien davantage. Il s’agit de comportements pervers et sournois donc très difficiles à conscientiser. A l’inverse de l’inceste, de la violence physique et verbale qui sont visibles et donc plus facilement reconnaissables et reconnues. Le parent toxique engendre du stress, de l’anxiété, du manque de confiance , en soi, de l’absence de repère , dépendance affective … chez son  enfant. 

Afin de sortir de cette emprise toxique, il est urgent de consulter… Je peux vous accompagner sur le chemin de la liberté…