L’adulte évitant à grandi dans un environnement insécure, ambivalent, désorganisé.
Ce type d’enfant est présenté comme sage et mature, n’exprimant pas de besoin de réconfort, de câlins, d’amour ou d’attention. En réalité, il s’agit d’une illusion d’indépendance. C’est le moyen trouvé pour garder le contact avec son parent. « Si je montre que je me débrouille seul, que je n’ai pas de besoin, je ne suis pas embêtant, je suis un enfant facile, mon parent ne me rejettera pas»
Ainsi, il a préféré se couper de ses besoins physiologiques et émotionnels plutôt que se se sentir réellement mis à l’écart. De ce fait, cela fera de lui un adulte qui se maintient à distance émotionnelle de l’autre .
En couple, l’adulte évitant n’apprécie la proximité relationnelle et l’intimité qu’à petite dose. Il prend rapidement ses distances.
Voici quelques exemples :
- Peur d’être rejeté, puni
- Ne cherche pas à s’engager
- Multiplie les conquêtes ( et notamment les plans sexuels d’un soir)
- Se concentre sur les défauts de l’autre ( “il s’habille mal”, “je n’aime pas ses pieds, ses dents…”
- Recherche des relations à distance, ou que son partenaire ait beaucoup de déplacements professionnels
- Ne rappelle jamais les appels manqués
- Annule les rendez-vous au dernier moment
- Enchaîne les activités
- Fuit les échanges
- Rompt très facilement sans que l’autre ne s’y attende.
- ….
Cependant, il arrive que l’adulte évitant se marie, construise une vie de famille. Il se protège de cette proximité en ayant un travail très chronophage, passionnant avec de nombreux déplacements. Il faut du sport , à des activités personnelles qui lui prennent du temps. Ses amis ne sont que les siens, ils sont indépendants des relations du couple. L’autre se sent alors rejeté, exclu.
Pour résumer, l’adulte évitant est mal à l’aise avec la proximité relationnelle et l’intimité. Il lui est difficile de faire confiance, de se reposer sur quelqu’un d’autre. Lorsqu’un partenaire rentre dans son intimité, cela le rend nerveux. Le conjoint attend de lui plus d’intimité qu’il ne lui est possible de donner. L’attachement est vécu comme un sentiment de menace.
Vous vous reconnaissez dans ce type de comportement ? Je peux vous accompagner…