L’orthorexie ou l’obsession du manger-sain

Pour certains, manger sain est devenu une véritable obsession. Régime alimentaire strict, rituels, sélection drastique des aliments : ce qui pourrait paraître un mode de vie bon pour la santé,healthy peut rapidement tourner en trouble du comportement alimentaire.

Nous parlons alors d’orthorexie (du grec orthos : correct et orexis : appétit) : c’est à dire l’obsession du manger-sain.

 

Les personnes souffrant d’orthorexie sont angoissées à l’idée de manger de la nourriture qu’elles jugent mauvaise. Cette angoisse génère la mise en place de rituels visant à sélectionner et préparer la meilleure alimentation possible.

1- Qu’est ce qu’est lorthorexie ?

Lorsque la quête du “manger sain” devient une obsession nous pouvons parler d’orthorexie.

Ce trouble alimentaire est souvent minimisé car il se développe par des personnes prônant la bonne santé, le bien être , les recettes healthy, le soin de soi et de son corps. A la base, ce mode de vie se base sur une alimentation équilibrée. Ce qui est bien évidemment une bonne chose. Cependant, ce qui inquiète, c’est la dérive vers un mode de vie obsessionnel, un trouble alimentaire ou même un TOC.

2- Quels signes peuvent alerter ?
  • Régime alimentaire dichotomique: les aliments sont classés de façon binaire : comme bons ou mauvais/ sains ou toxiques 
  • Analyse de la composition des aliments : chaque étiquette est détaillée, étudiée, scrutée 
  • Absence de plaisir : les repas ne sont plus synonymes de plaisir ou de bons moments 
  • Discours moralisateurs et rigides sur l’alimentation saine : pas de sucre, légumes bio…
  • La qualité est plus important que la quantité 
  • Aversion pour certains types d’aliments
  • Obsession d’une nourriture saine
  • Calcul des apports nutritionnels des aliments
  • Planification des repas pour maîtriser le régime alimentaire 
  • Refus de manger à l’extérieur de chez soi
  • Création de règles personnelles

Quand l’alimentation santé devient une maladie, il est urgent d’en prendre conscience, pour retrouver  le plaisir  de manger sain et équilibré tout en profitant de la vie.

Je peux vous accompagner…

Je souffre d’un Covid long

Eléonore a 54 ans. Banquière, elle a deux grands enfants.  En avril 2020, elle contracte le Covid. 2 ans et demi après, elle a toujours des symptômes : elle souffre d’un Covid long. Elle nous raconte son histoire sur le blog à la manière d’une « journal-thérapie ». Merci pour ce témoignage.

“Tout a basculé en Avril 2020, quand j’ai contracté le Covid-19. Nous sommes en plein confinement. Je suis banquière. Je n’ai aucune comorbidité. Je suis donc placée 3 jours en télétravail mais je me rends   aussi à la banque : je suis “essentielle”. Un matin, je me sens fiévreuse, fatiguée. J’ai mal à la tête. J’ai le covid 19. J’ai peur, nous n’avons aucun recul, les infos sont inquiétantes. Je m’isole.

2 ans et demi après, je ne peux toujours pas reprendre le travail.

J’ai un Covid long :

Fatigue intense, vertiges et tachycardie font désormais partie de mon quotidien. Je souffre aussi d’hyperthermie, avec une température corporelle qui dépasse régulièrement les 39 degrés. Je peux me sentir mal d’un coup et devoir m’allonger immédiatement. De ce fait, je ne peux plus conduire. 

Je souffre d’un covid long : je ne suis plus contagieuse mais j’ai conservé les symptômes.

Heureusement, j’ai la chance d’être suivie par des spécialistes qui m’accompagnent pour traverser cette épreuve. Je consulte aussi une psy. Je suis dévastée physiquement mais aussi psychiquement.

Ma vie en suspens :

 

Je suis usée physiquement et moralement. Je suis en arrêt maladie depuis avril 2020.  je n’arrive plus à   me projeter dans l’avenir. Tout est mis en suspens, je ne peux pas reprendre mon travail. 

À 54 ans, c’est difficile à accepter. C’est terriblement frustrant et insécure. Je me sens impuissante.  j’essaie de me bouger, mais je ne vois aucune amélioration pour l’instant.

L’injustice :

Pourquoi moi ? j’étais sportive, en bonne santé. J’étais hyper active, mince et surtout aucune pathologie ni comorbidité. Certains ont un petit rhume avec le Covid, moi je suis malade depuis deux ans et demi. Je ne comprends pas, je trouve cette situation terriblement injuste.

La peur

Je suis tout le temps fatiguée. La chaleur de l’été a été très difficile à gérer. J’ai même cru un moment que j’avais encore attrapé le Covid ! 

 Je prends du Doliprane tous les jours.  En effet pour le moment, il n’y a pas vraiment de médicament pour traiter le Covid.

Je suis cloitrée chez moi, je n’ai presque aucune vie sociale :  j’ai peur de l’attraper à nouveau.

Je ne me reconnais plus :

J’ai beaucoup maigri, J’étais déjà mince mais désormais je pèse 48 kg

C’était mon poids lorsque j’avais 25 ans ! Ma vie se résume à Netflix, médecin et psy. Je ne peux que la remercier. Ma psy m’ écoute,  me comprend, ne me juge pas. Mes séances sont ma seule bouffée d’air et de plaisir.

Mon cas n’est pas isolé. Je sais que je ne peux qu’aller mieux. Mais quand?”

 

“J’ai 28 ans, et j’ai un cancer du sein”

Julie a 28 ans. Elle a une petite fille de a 2 ans et demi. Il y a 2 ans, elle a appris qu’elle était atteinte d’un cancer du sein.  Elle nous raconte son histoire sur le blog à la manière d’une « journal-thérapie ». Merci pour ce témoignage.

« Au départ, en septembre 2020, j’ai simplement senti une petite douleur en bas de l’aisselle. Je me préparais pour mener ma fille à la crèche  et je me suis simplement dit que j’en parlerais à ma gynécologue lors de mon rendez-vous pour le contrôle du stérilet.

En octobre, ma gynécologue sent effectivement cette masse, elle est très douloureuse au toucher et elle préfère me faire passer une échographie qui montre une boule. Je fais donc une mammographie,  puis une biopsie, pour vérifier et finalement confirmer qu’il s’agissait bien d’une tumeur cancéreuse. J’avais un cancer du sein à 28 ans. Les statistiques d’avoir un cancer du sein à mon âge sont infimes et pourtant ça m’est tombé dessus.

J’avais le cancer du sein

Mon conjoint était avec moi quand je l’ai appris : on a pleuré ensemble. Nous étions sonnés. Nous sommes allés chercher notre fille. C’était le jour de ses 6 mois.

On l’a annoncé à nos parents, nos amis, à mon patron, puis mes collègues de travail.

J’ai commencé les traitements de chimiothérapie : 6  au total

Avec une toute petite fille c’était vraiment difficile, mais mon conjoint et mes parents s’occupaient d’elle. Je restais 2 jours chez mes parents après chaque traitement. Ma maman s’occupait de moi, faisait à manger, cela me permettait de reprendre des forces.

Mes cheveux sont tombés. Je me suis demandée si je voulais mettre une perruque. Non, un joli foulard me convenait.

C’est difficile d’avoir un cancer quand on est jeune, mais le positif c’est qu’on est quand même assez en forme pour vivre les effets secondaires de la chimiothérapie.

La première chimio, je l’ai trouvée difficile : c’était l’inconnu, je ne savais pas à quoi m’attendre. Je n’aurais jamais pu imaginer pouvoir rester si active. J’avais arrêté de travailler, mais je pouvais gérer ma maison, m’occuper de ma fille, boire des verres avec mes amies.

Même dans le négatif, je tentais de trouver du positif. 

J’avais un bébé. Je n’avais pas le temps de m’apitoyer sur mon sort.

J’ai eu une mastectomie totale du sein droit. Les médecins ont préféré tout enlever pour ne pas prendre de risques. Je me suis sentie en sécurité de me faire enlever la tumeur.

Pendant la chimiothérapie et la radiothérapie, j’étais sûre que j’allais m’en sortir. C’était mon cas, et c’est le « après » que j’ai trouvé plus difficile. Pendant la maladie et les traitements, on se bat pour s’en sortir, mais après il ne reste plus qu’à espérer de pas avoir de récidive.

J’ai consulté une thérapeute

Cela a été ma meilleure décision. Ma psy était neutre et à l’écoute.  Elle savait ce par quoi je passais, les statistiques, le processus, etc. Ce serait mon conseil pour les personnes vivant la même chose que moi : aller consulter. Je la voyais tous les 15 Jours. Je parlais de mon cancer du sein mais aussi de mes doutes, de mon couple, de ma fille, de ma peur de l’avenir…

Petit à petit, j’allais mieux. J’ai donc espacé les séances.  Ces moments restent encore aujourd’hui précieux pour moi.

Aujourd’hui, je suis censée être en rémission. Cependant, je vis dans la peur. Dès que j’ai une douleur quelque part, je me demande toujours si le cancer est en train de revenir.  le temps est mon meilleur allié.

Je continue de consulter

C’est comme mon filet de sécurité.

Je n’ai plus mes règles, j’ai  des bouffées de chaleur : je suis comme une jeune ménopausée. Aujourd’hui, j’aimerais avoir un nouvel enfant. Le processus sera compliqué mais je me projette, je vis!”

 

Je préfère garder le masque.

14 mars 2022 : deux allègements majeurs du protocole sanitaire interviennent :

  • suspension du pass vaccinal dans de nombreux lieux 
  • fin du port du masque obligatoire et de la distanciation sociale

Après avoir eu beaucoup de mal à accepter le masque, certains ont du mal désormais à l’enlever …et préfère le garder. La fonction première était de protéger contre le virus. Il assure aujourd’hui bien d’autres fonctions .

Pourquoi?

1 – la crainte de la maladie : 

 J’ai peur :

  • d’attraper la Covid
  • que l’épidémie reparte à la hausse 
  • de le transmettre : aux personnes vulnérables, à ceux qui ne l’ont pas encore eu
  • d’être contaminé par n’importe quelles maladies 

2 –  le besoin de se cacher :

J’ai peur  :

  • de montrer mon nez, ma bouche 
  • que l’on voit mes rides, mon acné …
  • Que l’on trouve que je suis « mieux » avec le masque

3 – le besoin de distanciation :

 Je n’ai plus envie :

  • que l’on me fasse la bise
  • que l’on s’approche trop près de moi
  • d’être regardé de près 

4 – l’habitude :

Si je ne porte pas de masque :

  • je me sens nu(e)
  • j’ai l’impression d’avoir oublié un quelque chose
  • J’ai peur d’être « hors la loi »

Le fait d’enlever son masque est un changement d’habitude. Il peut donc déstabiliser .

Nous avons aussi le droit de le garder.

L’idée est de prendre son temps, de le faire à son rythme. Nous finirons quoiqu’il en soit par s’adapter. Mais quand nous le voudrons !

Je peux vous accompagner …

 

 

Le corps nous parle…

Somatiser, vient du grec « soma », qui signifie le « corps ». C’est l’expression physique d’un problème psychologique. En fait, la somatisation est un signal : le corps alerte sur un état mental, une situation traumatisante  déjà vécue, une situation d’angoisse, de stress, de conflit… une émotion qu’on aimerait refouler. Le corps nous parle : écoutons le.

La somatisation se traduit souvent au niveau de la peau ( exéma, allergie..), du trouble digestif, des troubles respiratoires, du squelette…

Nous allons évoquer quelques somatisations les plus fréquentes, ce que le corps dit fréquemment. ( ce qui n’empêche pas de consulter un médecin, un dentiste, un spécialiste!)

1 – le mal de dos :

La colonne vertébrale soutient le dos. Il est censé devoir tout porter, soutenir les muscles, contenir les organes.

Le mal de dos signifie la difficulté de tout porter , l’impression de manquer de soutien.  Nous sommes surchargés par le poids des émotions, des contraintes 

 « Nous en avons plein le dos »

2 – la constipation :

Les intestins assimilent les aliments pour les transformer en nutriments.

Nous souffrons de constipation lorsque nous nous accrochons à des anciennes croyances. Nous refusons de laisser la place aux idées nouvelles.

3 – la diarrhée :

Lorsque nous avons la diarrhée nous refusons de garder nos nouvelles idées, nous rejetons le présent. Nous aimerions que tout se déroule plus rapidement, que tout soit déjà vécu, digéré. ( diarrhée avant un examen pr exemple )

4 – la laryngite, l’extinction de voix :

La peur, la colère  empêchent d’exprimer nos ressentis. Nous avons également pu être sidéré, blessé et du coup nous n’avons rien pu dire .

«Nous sommes sans voix »

5 – les reins :

Les problèmes de reins affectent les personnes manquant de confiance. Celles qui pensent que rien ne leur réussit.  Souvent lorsque nous souffrons d’une maladie rénale c’est que nous nous sentons impuissante.

« Avoir les reins solides » signifie que nous nous assumons et que nous avons la possibilité d’entreprendre, de triompher , d’encaisser les aléas de la vie.

6 – le mal de gorge :

La gorge permet, entre autre, d’avaler. Lorsque nous avons des difficultés à avaler, nous n’acceptons pas un événement , un comportement . Nous ressentons une émotion qui ne passe pas et avons de la difficulté à l’intégrer. 

« je n’arrive pas à avaler le morceau » « ça ne passe pas », «  ça me reste en travers de la gorge »

7- les dents :

Lorsque nous avons mal au dent, le corps nous dit qu’il est temps de prendre une décision, de faire un choix. L’avenir fait peur. Si le mal se situe au niveau des gencives : notre décision est prise mais nous ne savons pas comment la mettre en place, comment passer à l’action.

Le meilleur moyen d’éviter ces maux est d’écouter ce que notre corps nous dit… et de parler ! Oser expliquer ce que l’on ressent, sans jugement.

Je peux vous accompagner..