Une relation adultérine débute comme toutes les histoires d’amour. Les papillons dans le ventre, les promesses mais bientôt la réalité prend le dessus : L’homme que nous aimons est marié. Être maîtresse c’est accepter d’avoir le second rôle. En effet nous sommes célibataire officiellement alors que nous nous sentons en couple intérieurement. Même si nous ne choisissons pas de tomber amoureuse d’un homme marié , aucune relation n’arrive par hasard!
Pourquoi une telle relation ?
La clandestinité apporte une excitation à la relation. Les moments sont choisis. Ils n’en sont donc que plus précieux.
L’amant justifie son infidélité auprès de sa future maîtresse . Il la place dans la position de confidente et de sauveuse. Bien qu’elle agit contre ses valeurs , sa morale, son éducation elle se lance dans la relation en utilisant le refoulement ( dans ce cas la on peut parler d’aveuglement) comme mécanisme de défense. Elle justifie les mensonges et les agissements de son amant parce qu’elle est persuadée qu’il est prisonnier d’une relation non satisfaisante, subie ou étouffante. Le statut d’amant rend sans doute bien plus séduisant sa moitié qu’il ne l’est vraiment.
Qui sont ces femmes?
Les maîtresses sont souvent des femmes libres qui assument leur vie et vivent pleinement leur amour. Elles n’en souffrent pas moins. Tout le paradoxe est la : ces femmes sont indépendantes et acceptent la vie dans l’ombre. Elles sont tiraillées entre l’espoir et le mensonge ?
Aucun humain n’accepte de souffrir pour souffrir. Freud appelle cela « le bénéfice secondaire».
- Certaines choisissent cette position pour ne pas être trompée . Elles revendiquent ce statut, et échappe ainsi au modèle de couple parental qu’elles connaissent . Elles pensent avoir le meilleur de l’homme interdit : le plaisir, la tendresse, la sexualité, les cadeaux…
- D’autres , agissent avec un égo surdimensionné. Elle voit l’homme comme une proie. Il s’agit d’un butin excitant car il « appartient » déjà à une autre. Ce type de femmes mettent tout en œuvre pour que l’homme sur lequel elles ont jeté leur dévolu quittent leur épouse. Pour cela, elles passent souvent par le chantage affectif jusqu’à informer l’officielle. Elles veulent « coute que coûte » gagner le match.
- Enfin, il y’a celles qui se contentent de peu. les quelques heures passées avec leur amant sont généralement des moments de grâce, intenses et passionnels. Cela leur suffit . Elles ont une peur bleue de l’engagement. Elles peuvent rester des années à être femme de l’ombre.
Vivre la relation ?
Une relation adultérine est une parenthèse dans la vraie vie. Même une vie parallèle. En effet, une relation de couple n’est pas constituée exclusivement d’ébats passionnels, de bons moments . Il y a aussi le quotidien, les petits tracas, la fatigue, les soucis, la famille, les enfants qui finissent par peser sur la relation. Cette routine n’existe pas lorsqu’on fréquente un homme quelques heures par semaine. Même si un semblant de train-train peut se créer. On peut parler de relation mais pas de couple. Car finalement on ne connaît que très peu l’autre. Celui-ci conserve une part secrète et interdite. Il est important d’être consciente des promesses illusoires et des actions concrètes en notre faveur.
Très peu de relations extra-matrimoniales se terminent en relations officielles. De ce fait, elles génèrent beaucoup de frustration, de colère, d’anxiété. Ce trio asymétrique peut devenir toxique. En effet la personne mariée impose les règles : les jours de rencontre, les heures pour se téléphoner, les moments de partage . L’amante peut perdre peu à peu confiance en elle, pouvant même devenir insecure et en position de dépendance affective
Quoiqu’il en soit, quelque soit notre positionnement, il est important d’avoir ses propres repères. Même si nous nous retrouvons dans le rôle détesté de la maitresse, nous devons être actrice de notre vie et surtout prendre plaisir à aimer et à être aimée ..
Je peux vous y aider…