Ce dimanche, toute la France était à l’unisson et a fait le même rêve en bleu. Que ce soit dans un bar, dans la rue, dans son salon, cette finale de coupe du monde de football a été la finale de tout un peuple. Nous l’avons tous joués, tous subis… Mais que se passe-t-il donc dans notre cœur, dans notre cerveau et dans nos corps pour ressentir de telles émotions.
“On est en finale”
Dimanche 18 décembre 2022 : Un peu partout dans les rues, des scènes de liesse populaire, une foule qui le temps d’une soirée oublie les soucis du quotidien. L’équipe de France provoque un vrai engouement. Les gens sont maquillés, déguisés. Les drapeaux bleus blancs rouges volent aux fenêtres. Les klaxons retentissent.
Nous attendons tous 16h. Plus de boycott, de rejet. La France est en finale de la coupe du monde .
Le match :
Des hommes, des femmes, des enfants, des personnes plus âgées sont debout en train de sourire, de crier, d’avoir peur .
Chacun est à la fois sélectionneur, joueur. Les gens se parlent entre eux.
La Marseillaise est reprise à chaque égalisation. Les émotions se mélangent. La colère, la joie, la peur, le doute… à chaque action, les visages se crispent, puis sourient, pleurent. Seul Le sport sait procurer ces émotions.
Puis arrive la séance de tirs au but.
L’angoisse est palpable, le stress intense. Certains se cachent, d’autres serrent les bras de la personne à côté. Tout un peuple participe à la séance de tir au but.
La France est déçue, son peuple est triste. La troisième étoile ne brillera pas sur les maillots ce 18 décembre 2022.
la victoire dans la défaite :
Au lendemain de la défaite, la France se réveille triste. Mais fière. Alors, instinctivement, la foule se rassemble encore pour fêter le retour des Bleus. Et les remercier pour ce beau moment de football mais surtout pour cette pause qui nous a permis de vibrer, rêver et nous rappeler que rien n’est jamais perdu…