La relation d’emprise…

Nous pouvons identifier une relation d’emprise par certaines caractéristiques communes. Il s’agit d’une emprise mentale. Le  pervers narcissique met tout en œuvre pour dévaloriser l’autre et lui faire perdre ses repères. Communément, nous appelons ce processus “un lavage de cerveau”.

Le but est  de soumettre l’autre, l’assujettir : la relation d’emprise est alors mise en place. Même si le dominé n’en a pas toujours conscience .

Voici quelques pistes pour identifier si nous sommes sous emprise : 

1 : la modification des comportements :

Le partenaire sous emprise modifie peu à peu ses comportements, ses valeurs, ses modes de pensées. Il est en fait modelé selon les attentes du pervers narcissique qui est à l’origine de l’emprise. Il obéit et respecte les attentes de l’autre de peur de ne plus être aimé. 

2 : la mise à disposition  :

 

L’emprise se caractérise par la mise à disposition de sa vie au profit de l’autre . La victime craint son partenaire. Elle lui obéit, et lui voue un culte. Elle pense cependant qu’elle est dans le vrai et que ses croyances antérieures n’ont plus de valeur.

3 : l’anesthésie affective :

Le pervers anesthésie la liberté de choix, de jugement de la victime . Celle-ci n’a plus conscience de ses compétences, de ses connaissances. 

4 : l’imperméabilité face à l’extérieur :

La victime est imperméable aux conseils extérieurs. Elle n’est plus réceptive face à ses proches. Surtout s’ils tentent de la mettre en garde.

5 : l’impossibilité de se remettre en question : 

La victime pense qu’elle est dans un schéma normal. Elle ne se remet plus en question. Elle n’est pas  en capacité d’être réfléchie et ne se positionne donc pas comme étant sous emprise.

6 : l’absence de  lucidité : 

Il est difficile de prendre  conscience que l’on sacrifie une part importante de soi-même dans la relation. En fait, le pervers narcissique nous dépossède d’une partie de notre identité propre, par ses attentes et projections.

7 : la perte d’énergie :

Nous nous sentons vide , fatigué. Le piège s’est refermé et s’en sortir paraît insurmontable. 

8 : le processus d’émancipation :

La prise de conscience est la base fondamentale de ce processus. Nos proches ne nous reconnaissent plus, nous nous coupons du monde. 

A la lecture de ces lignes , nous pouvons reconnaître  certains modes de fonctionnement passés ou présents, de notre relation. Alors, nous  souhaitons nous reconnecter à nos besoins profonds, trouver  les ressources pour s’extraire de cette situation destructrice. 

Je peux vous accompagner…

 

Cultiver son estime de soi…

“Il n’est jamais trop tard pour s’aimer” C. André 

D’après ce psychiatre , l’estime de soi est un axe central de l’individu. Elle est fluctuante var elle détend à la fois du regard que nous portons sur nous mais aussi de l’interprétation que nous faisons par rapport au regard de l’autre .

L’estime de soi doit  être stable c’est à dire capable de résister à l’échec. Mais elle se doit d’être harmonieuse d’un point de vue psychologique, émotionnel et comportemental.

Définir son estime de soi :

L’estime de soi c’est la façon dont on se perçoit. Il s’agit d’un subtil mélange entre l’amour de soi, la vision de soi et sa confiance en soi. Ces trois valeurs trouvent ancrage dans l’enfance. Elles apportent reconnaissance, permettent d’agir en toute conscience et bien sûr donnent la capacité d’atteindre ses objectifs.

S’écouter :

Soyons capable d’écouter nos ressentis, notre malaise. Parfois, nous avons des signaux d’alertes que nous ne souhaitons pas voir. Écoutons nos ressentis , exprimons nous librement, sachons dire non.

Prendre du temps pour soi :

Quelle que soit l’activité choisie, il est important de prendre du temps pour soi. S’accorder cette pause dans son quotidien est une façon de se montrer l’intérêt que nous nous portons.

Connaître ses qualités :

Même si les compliments n’ont pas de lien avec sa propre estime de soi, ils permettent de comprendre l’image que l’on donne aux autres. Connaître ses qualités, ses valeurs, aide à se construire et à s’apprécier davantage. 

Se faire plaisir :

Nous avons tous des plaisirs différents.  Ils sont même parfois régressifs. Par conséquent, nous devons faire une activité qui nous fait du bien et le faire en pleine conscience pour encore plus l’apprécier.

S’autoriser un moment de détente :

Prendre un bain, lire un livre, marcher en pleine nature, manger un bon repas…  en nous connectant à ce moment, nous nous autorisons de revenir à l’essentiel. Notre moi profond est ainsi valorisé car écouté. 

Accepter ses erreurs :

Faire des erreurs, c’est normal… ce qui est important c’est de les comprendre. Ainsi, nous pouvons ainsi nous améliorer et augmenter nos chances de réussite pour les fois suivantes.

S’aimer :

Nous devons nous traiter avec bienveillance, gentillesse et compassion. Personne n’est parfait, mais nous sommes ainsi! et nous devons nous accepter. Nous sommes tel que nous sommes et faisons de notre mieux pour évoluer.

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Lorsque nous valorisons notre estime de soi, nous acceptons  ce que nous sommes avec nos  défauts, nos  faiblesses.  De ce fait, nous reconnaissons qui nous sommes : quel individu suis-je, quelles valeurs m’animent, quelles décisions dois-je prendre… Nous sommes à l’origine des changements qui se produisent dans notre vie, et c’est ce qui nous permet de réaliser nos  rêves dans la réalité. D’évoluer…

Je peux vous accompagner..

La peur de l’abandon…

Le syndrome d’abandon encore nommé abandonnisme est un sentiment d’insécurité permanente, lié à une peur irrationnelle d’être abandonné, laissé. La personne qui souffre d’un état d’abandonnisme est en demande constante d’affection pour combler un manque originel (séparation traumatisante du passé ou manque d’amour réel ou imaginaire).  Cela se manifeste par un besoin affectif très important.

Comment s’exprime-t-il?

Les personnes souffrant de ce sentiment ont peur d’être quittées. Elles font preuve d’une très grande exigence envers leur partenaire. Leurs attentes sont démesurées et toujours insatisfaites. La peur du rejet peut engendrer d’autres sentiments : par exemple la colère, la jalousie, et la frustration. Parfois, si cette peur est vécue de façon très négative, elle engendre  de la tristesse, de  la mélancolie voir des symptômes dépressifs .

Les conséquences :

La personne abandonnique a une incapacité à aimer et à être aimé. Elle passe son temps à tester l’autre. Tantôt , elle le rejette , tantôt elle le méprise . Elle met en place des mécanismes défensifs afin d’évaluer si l’autre restera ou non auprès d’elle. Si l’autre rompt ce lien, alors la personne abandonnique sera satisfaite de ce résultat, persuadée dans son for intérieur qu’elle ne vaut pas la peine d’être aimée. Ainsi, elle vient vérifier auprès des autres sa Vérité : “je suis faite pour être abandonnée”. À force de pousser l’autre dans sa mise à l’épreuve , l’autre ne peut plus rester. 

Son origine :

Le syndrome d’abandon fait suite à un traumatisme qui n’a pas été intégré. Il résulte de carences affectives qui ont eu lieu dans la petite enfance. Il prend naissance dès nos premières relations affectives avec notre mère ou la personne maternante. C’est  à travers elle, que nous sommes censés connaître l’amour et la sécurité. Si à un moment de la grossesse, de la toute petite enfance, ou de l’enfance, l’individu a vécu une angoisse et s’est fixé dessus, il rejouera ce sentiment tout au long de sa vie 

En effet, à  l’origine de l’abandonnite, il y a toujours un abandon “vécu”. Le souvenir de cet épisode n’est bien sûr pas toujours conscientisé et la personne souffrant de ce syndrome n’arrive que très rarement à l’associer .

Reconnaitre sa souffrance :

Il est possible d’atténuer ce sentiment, voir en guérir, mais pour cela il est impératif de reconnaître sa souffrance. Faire un travail sur soi est une manière d’essayer d’en déterminer les causes. Nous avons rarement conscience de l’origine de nos troubles affectifs, mais en apprenant à les identifier, nous pouvons être capables de les transformer.

Les angoisses dûes au sentiment d’abandon :

La personne  pense être indigne d’être aimée. De ce fait, elle ressent souvent de la culpabilité et un grand sentiment de dévalorisation d’elle-même. Ce qui induit un repli sur soi ainsi qu’une dévalorisation. Souvent une problématique de dépendance affective s’ajoute au sentiment d’abandon : le besoin de toujours être rassuré par son partenaire. Malheureusement, la demande est tellement constante qu’elle éloigne l’autre. 

Par ailleurs, parfois, les abandonniques souffrent d’addictions. En effet, les drogues, l’alcool, la nourriture… peuvent combler un vide et représenter des objets fiables, permanents et qui ne les abandonneront pas. Elles sont alors en maîtrise de l’objet . 

Sortir de ce sentiment :

Pour se sortir de cette spirale infernale entre le besoin de reconnaissance et le rejet,  nous pouvons entreprendre une thérapie. Ce travail permet de comprendre son fonctionnement. Observer ses relations et les schémas récurrents que nous vivons, permettra de poser un regard objectif. En travaillant sa confiance en soi et surtout son estime de soi , vous gagnerez peu à peu en confiance et en acceptation…Je peux vous accompagner …