Reconnaitre le syndrome du sauveur

Le syndrome du sauveur est un trouble psychique. Il se traduit par une empathie excessive vis-à-vis des autres et une envie d’ aider dans toutes situations.

Le sauveur cherche à recevoir une gratitude permanente pour exister. On parle de syndrome du sauveur lorsque ce besoin d’aider l’autre conditionne la relation.

1- Les causes :

 
Le plus souvent, le syndrome du sauveur trouve racine dans l’enfance.
La plupart des sauveurs ont été les « parents » de leurs parents ou d’un membre de leur famille touché par une dépression, une addiction, un décès… Ils sont devenus sauveurs plutôt que de rester enfant.
 
Généralement, les sauveurs ont un passé lié à l’abandon, à la perte, à des traumatismes, ou même à un amour à sens unique.
 

2 – Les différents types de sauveurs :

 
  • L’ abîmé : recherche d’être aimé et admiré, reconnu, pour compenser son image de lui-même et réparer les blessures passées.
  • Le surempathique : crainte de la distance émotionnelle. Maintient un lien émotionnel en se rendant indispensable.
  • L’humilié : recherche l’amour, l’admiration de son partenaire pour compenser un manque affectif ou un vide émotionnel.
  • L’ empathique : volonté de diminuer la distance qui existe avec son conjoint, et éviter qu’il ne réussisse de trop, par peur d’être abandonné ou qu’il n’ait plus besoin de lui.
  • Le terrorisant : contrôle physique sur son partenaire (sexuel et émotionnel (jalousie extrême) : peur non dite de l’abandon.
 
Le sauveur ne recherche pas réellement à aider mais plutôt de savoir qu’il a aidé, et de faire savoir qu’il a aidé : le but est de regonfler son égo, à ses yeux et mais aussi aux yeux du monde.
Comprendre son fonctionnement de sauveur, n’empêche aucunement  d’aider les autres, mais plutôt de le faire sans tomber dans des situations toxiques.
Le but pour le sauveur, est de lâcher prise dans ses relations.
Je peux vous accompagner …

Haut Potentiel Intellectuel, Haut Potentiel Emotionnel : quelles différences?

Ces deux profils partagent en premier lieu bien évidemment une intelligence exceptionnelle mais également de nombreux points communs . Ils ont pour base les caractéristiques communes aux hauts potentiels :

  • Faux self : faculté d’adaptation au point de devenir caméléon
  • Indépendance 
  • Perfectionnisme 
  • Empathie
  • Hyperactivite cérébrale 
  • Résilience 
  • Doute quand à ses accomplissements et réussite ( syndrome de l’imposteur)
  • Besoin fréquent de changement
  • Ennui rapide
  • Hypersensibilité sensorielle

Cependant , les HPI et les HPE sont deux fonctionnements neuro-atypiques différents. Au delà des traits communs les différences existent :

1 : le Haut Potentiel Intellectuel :

Le HPI est la forme de Haut Potentiel associée à un QI très élevé.

  • Quotient intellectuel +++
  • communication verbale
  • raisonnement logique
  • penseur indépendant
  • excellente mémoire (liée aux contenus verbaux)
  • manque d’estime de soi
  • recherche des personnes plus âgées

2 : le Haut Potentiel Emotionnel :

Le HPE est une forme de surdouance caractérisée par des aptitudes émotionnelles particulières :

  • Quotient émotionnel +++
  • empathie extrème
  • communication non- verbale
  • raisonnement intuitif
  • leadership développé (motivation des autres)
  • excellente mémoire (liée aux émotions)
  • vision juste et humaniste de la société
  • amour de soi solide

Souvent, le Haut Potentiel s’est, depuis l’enfance, senti en décalage massif avec les autres. Son système de pensée en arborescence  (pensée foisonnante en réseau) l’isole. Il peut être également la proie privilégiée des pervers narcissiques. Ces sources de souffrances peuvent amener à consulter. Il n’y a pas de limite mesurable ou véritable quand à l’établissement du diagnostic. Cependant, consulter pour parler de soi peut amener à comprendre  son fonctionnement.

Je peux vous accompagner…