L’Alimentation Émotionnelle: nos émotions face à la nourriture

repas pour alimentation émotionnelle

L’alimentation émotionnelle est un sujet qui touche de nombreuses personnes à travers le monde. Nous avons tous expérimenté ces moments où nos émotions dictent notre comportement alimentaire. Elles nous poussent à manger pour soulager le stress, la tristesse ou même l’ennui. Dans cet article, nous allons explorer en profondeur le concept de l’alimentation émotionnelle, ses causes, ses conséquences et les stratégies pour la gérer de manière saine.

1-Comprendre l’alimentation émotionnelle :

L’alimentation émotionnelle est un comportement où les émotions, plutôt que la faim physique, déclenchent la consommation de nourriture. En effet, ce lien entre les émotions et l’alimentation peut être influencé par divers facteurs, notamment l’apprentissage précoce, le conditionnement et les habitudes de vie. Par exemple, certaines personnes peuvent avoir appris dès leur enfance à utiliser la nourriture comme réconfort émotionnel, créant ainsi une association étroite entre les émotions et l’alimentation.

2-Les conséquences de l’alimentation émotionnelle :

L’alimentation émotionnelle peut avoir des conséquences négatives sur notre bien-être physique et émotionnel à long terme. D’une part, sur le plan physique, elle peut entraîner une prise de poids, des problèmes de santé tels que le diabète et les maladies cardiaques, ainsi que des troubles de l’alimentation comme la boulimie. D’autre part, sur le plan émotionnel, elle peut créer un cercle vicieux où les émotions négatives conduisent à une surconsommation alimentaire, ce qui engendre ensuite des sentiments de culpabilité et de honte.

3-Les facteurs sous-jacents de l’alimentation émotionnelle :

Il est essentiel de comprendre les facteurs sous-jacents qui déclenchent l’alimentation émotionnelle pour pouvoir la gérer efficacement. Les principales émotions associées à l’alimentation émotionnelle sont ,entre autres, le stress, la tristesse, la colère et l’ennui. Ces émotions peuvent être déclenchées par divers événements de la vie, tels que le travail, les relations interpersonnelles ou les difficultés personnelles. De plus, certains mécanismes d’adaptation malsains, comme la procrastination ou l’utilisation de la nourriture comme moyen d’échapper à ces émotions, peuvent renforcer ce comportement.

4-Stratégies pour gérer l’alimentation émotionnelle :

Il existe plusieurs stratégies efficaces pour gérer l’alimentation émotionnelle de manière saine. Tout d’abord, il est important de développer une prise de conscience de ses émotions et de reconnaître les signaux de faim réelle versus ceux de l’alimentation émotionnelle. De ce fait, la pleine conscience peut aider à mieux comprendre ses habitudes alimentaires et à identifier les déclencheurs émotionnels.

Infine, il est crucial de trouver des alternatives saines pour faire face aux émotions. Je peux vous accompagner…

Pourquoi se sent-on mieux émotionnellement et psychiquement en été ?

Mieux émotionnellement en été

L’été est une saison appréciée par de nombreuses personnes à travers le monde. C’est une période de l’année où nous ressentons souvent une sensation de bien-être et de joie. Mais qu’est-ce qui rend l’été si spécial ? Pourquoi nous sentons-nous généralement mieux pendant cette saison ? Dans cet article, nous explorerons différentes raisons qui contribuent à cette sensation de bien-être en été.

1. L’effet de la lumière du soleil :

L’une des raisons principales pour lesquelles nous nous sentons mieux en été est l’effet de la lumière du soleil sur notre corps et notre esprit. En effet, la lumière du soleil stimule la production de vitamine D dans notre peau, ce qui favorise une meilleure santé osseuse et renforce notre système immunitaire. De plus, la lumière du soleil joue un rôle crucial dans la régulation de notre rythme circadien, favorisant ainsi un sommeil régulier et de meilleure qualité.

2.Les activités en extérieur :

L’été est une saison où nous avons tendance à passer plus de temps à l’extérieur, ce qui a un impact positif sur notre bien-être. Les activités en plein air, telles que les promenades dans la nature, les pique-niques, la natation et les sports, favorisent l’exercice physique et la libération d’endorphines, des substances chimiques dans notre cerveau qui procurent une sensation de bonheur et de satisfaction.

3.La connexion avec la nature :

L’été offre une abondance de nature luxuriante et de paysages magnifiques. Passer du temps dans un environnement naturel peut réduire le stress, améliorer l’humeur et augmenter les sentiments de calme et de relaxation. La présence de couleurs vives et de fleurs en plein épanouissement a également un effet positif sur notre bien-être mental.

4.Les interactions sociales accrues :

L’été est souvent synonyme de vacances, de voyages et de rencontres avec des amis et des proches. Les interactions sociales positives et les moments de convivialité ont un impact significatif sur notre bien-être émotionnel. Les rencontres estivales nous permettent de nouer de nouvelles amitiés, de renforcer les liens existants et de créer des souvenirs précieux.

Conclusion :

En somme, il existe de nombreuses raisons qui expliquent pourquoi nous nous sentons mieux en été. L’effet bénéfique de la lumière du soleil, les activités en extérieur, la connexion avec la nature et les interactions sociales accrues contribuent tous à notre bien-être général. Il est important de profiter de cette saison en s’engageant dans des activités qui nous plaisent et en prenant le temps de se reposer et de se ressourcer. Alors, profitez de l’été, entourez-vous de vos proches, respirez l’air frais et laissez-vous emporter par cette vague de bonheur estival.

Les quatre types d’attachement

John Bowlby, psychanalyste,est le premier à poser les bases de l’attachement. Il décrit l’attachement comme un lien affectif privilégié que l’on établit avec une personne spécifique ( en général sa mère, son père ou d’autres figures d’attachement dites de substitution) auprès de laquelle on va se tourner pour trouver du réconfort en cas de détresse et retrouver ainsi un sentiment de sécurité.

 Les 4 types d’attachements adultes sont : 

  1. Sécure : modèle de soi positif, modèle des autres positif
  2. Évitant : modèle de soi positif, modèle des autres négatif
  3. Désorganisé : modèle de soi négatif, modèle des autres positif
  4. Anxieux : modèle de soi négatif, modèle des autres négatifs 
⁣1 – l’attachement sécure :

L’enfant a reçu une quantité suffisante d’amour, d’estime, de reconnaissance. Il peut alors puiser en lui ses ressources lorsqu’il en a besoin. On reconnaît cet attachement par :

  • Relation confiante et durable
  • Expression des besoins et des émotions
  • Capacité de tisser des relations sociales
  • Autonomie dans la relation
2 – l’attachement évitant :

L’enfant a appris à mettre à distance ses propres émotions afin de ne pas souffrir ( souvent un milieu familial incohérent et instable )

On reconnaît cet attachement par :

  • Aucune expression des besoins ou émotions
  • Incapacité à créer des relations fusionnelles
  • Difficulté avec l’intimité
  • Autonomie extrême.
3 – l’ attachement désorganisé :

L’enfant oscille entre diverses émotions et comportements, tantôt anxieux tantôt évitants ou au contraire en situation de stabilité relative. 

On reconnaît cet attachement par :

  • Relation amour/haine
  • Sabotage des relations
  • Besoin excessif de l’autre mais peur d’être dépendant 
  • Instabilité
  • Aucune confiance en l’autre 
4 – l’attachement anxieux :

Les personnes qui développent un attachement anxieux  ont du mal à se sentir en sécurité dans leurs relations. Elles ont tendance à avoir des relations de dépendance. La caractéristique principale est la peur de l’abandon. On reconnaît cet attachement aussi par :

  • Besoin d’approbation et de validation 
  • Peur d’exprimer son besoin 
  • Perception du moindre changement dans le comportement de l’autre 
  • Peur du rejet et des critiques
  • Impression d’être un fardeau pour le partenaire 
  • Conscientisation de la relation
  • Impossibilité d’être seul sans rien faire 

Afin de s’accepter, gagner en estime et confiance en soit , nous devons reconnaître notre vécu, sans jugement ni critique. En acceptant nos comportements, nous sommes prêts à avancer et sortir des schémas qui nous bloquent.

Je peux vous accompagner…

Les émotions d’une finale de coupe du monde de Football

Ce dimanche, toute la France était à l’unisson et a fait le même rêve en bleu. Que ce soit dans un bar, dans la rue, dans son salon, cette finale de coupe du monde de football a été la finale  de tout un peuple. Nous l’avons tous joués, tous subis… Mais que se passe-t-il donc dans notre cœur, dans notre cerveau et dans nos corps pour ressentir de telles émotions.

“On est en finale”

Dimanche 18 décembre 2022 : Un peu partout dans les rues, des scènes de liesse populaire, une foule qui le temps d’une soirée oublie les soucis du quotidien. L’équipe de France provoque un vrai engouement. Les gens sont maquillés, déguisés. Les drapeaux bleus blancs rouges volent aux fenêtres. Les klaxons retentissent.

Nous attendons tous 16h. Plus de boycott, de rejet. La France est en finale de la coupe du monde .

Le match : 

Des hommes, des femmes, des enfants, des personnes plus âgées sont debout en train de sourire, de crier, d’avoir peur .

Chacun est à la fois sélectionneur, joueur. Les gens se parlent entre eux. 

La Marseillaise est reprise à chaque égalisation. Les émotions se mélangent. La colère, la joie, la peur, le doute… à chaque action, les visages se crispent, puis sourient, pleurent. Seul Le sport sait procurer ces émotions. 

Puis arrive la séance de tirs au but.

L’angoisse est palpable, le stress intense. Certains se cachent, d’autres serrent les bras de la personne à côté. Tout un peuple participe à la séance de tir au but. 

La France est déçue, son peuple est triste. La troisième étoile ne brillera pas sur les maillots ce 18 décembre 2022.

la victoire dans la défaite :

Au lendemain de la défaite, la France se réveille triste. Mais fière. Alors, instinctivement, la foule se rassemble encore pour fêter le retour des Bleus. Et les remercier pour ce beau moment de football mais surtout pour cette pause qui nous a permis de vibrer, rêver et nous rappeler que rien n’est jamais perdu…

Je suis une dépensière compulsive

Sarah a 22 ans. Elle est responsable d’une boutique de prêt à porter. Elle se définit comme une dépensière compulsive. Elle achète, dépense… Puis regrette et culpabilise.  Elle nous raconte son histoire sur  le blog à la manière d’une « journal-therapie ». Merci pour ce témoignage. 

“Vous connaissez cette phrase d’Oscar Wilde ?: « Je vis tellement au-dessus de mes revenus qu’en vérité nous menons, eux et moi, une existence entièrement séparée. »

On dirait qu’il l’a écrite pour moi.

Je suis une dépensière compulsive. Qui aime acheter et puis… qui regrette !

La notion du travail 

Je travaille l’été depuis mes 16 ans. Je pense avoir la notion du travail . En effet mes parents ne m’ont pas “pourrie-gâtée” dans mon enfance. Je n’ai manqué de rien mais sans excès. Ils m’ont toujours appris la valeur de l’argent. Ils travaillent beaucoup et j’ai toujours pensé qu’ils faisaient de leur mieux pour nous. 

Dès petite, dès lors que je recevais de l’argent pour mon anniversaire ou pour Noël, je le dépensais instantanément.  Le plus souvent dans des habits ou du maquillage, des boissons…En réalité peu importe.

Mais cela a réellement commencé lorsque j’ai travaillé l’été de mes 16 ans. L’engrenage a commencé… Aussitôt mon salaire reçu, je le dépensais. Pourtant, ma mère m’a responsabilisé très vite:  j’ai pris à ma charge mon abonnement de téléphone, j’avais un budget sortie.

Le besoin d’argent 

J’étais plutôt douée à l’école mais mon seul but était de gagner de l’argent. J’ai donc décidé de faire un apprentissage en alternance. Je faisais également du baby sitting. 

Ma maman me demandait de l’argent soi-disant pour les frais de la maison. En réalité, je l’ai su plus tard, c’était pour m’aider à faire des économies. J’ai, grâce a elle, pu m’acheter une petite voiture. 

Je dépense tout ce que j’ai 

Je ne peux m’empêcher de dépenser… Aujourd’hui il ne se passe pas un mois sans que je ne m’achète rien, je ne sais pas pourquoi je suis comme ça. J’ai l’impression que m’acheter des vêtements ou des cosmétiques m’apaise sur le moment, comme un vide que je comble avec des achats. Mais instantanément,  je regrette terriblement me disant que je suis irresponsable et que c’est n’importe quoi. Je culpabilise et me jure d’essayer de me contrôler. Pourtant je récidive tous les mois. Je cache mes achats. Je n’arrive même pas à en profiter ni être contente de ce que je possède.  Je n’en peux plus, je n’arrive pas à changer. J’ai honte de mon comportement. Surtout que je n’ai pas un salaire énormissime…  Je voudrais arrêter de dépenser compulsivement. J’ai conscience que je n’ai pas besoin d’acheter autant de choses. J’en ai suffisamment. Mais c’est comme si un stress en moi me poussait à le faire pour m’apaiser, je n’ai aucune idée de pourquoi… Je n’ai que 22 ans et je voudrais changer avant que cela ne s’empire. J’ai l’impression que dépenser autant peut mettre en péril mes projets d’avenir. J’ai décidé de consulter une psy et entamer une thérapie pour comprendre. J’espère que cela va m’aider.”

Pourquoi aime -t-on offrir des cadeaux à Noël ?

“Petit Papa Noël, quand tu descendras du ciel avec des jouets par milliers…”

Chaque année, pris dans la frénésie de Noël c’est le même rituel : nous nous mettons en quête de trouver des cadeaux à offrir. Nous pouvons aussi passer du temps à les fabriquer… Nos cadeaux et notre manière d’offrir en disent long sur notre personnalité. Pourquoi offre-t-on des cadeaux? Qu’est ce que cela signifie?

1- les cadeaux comme preuve d’amour?

Offrir de nombreux cadeaux est une manière de montrer à l’autre qu’on l’aime, on veut lui prouver la valeur qu’on lui accorde.

En réalité dans l’inconscient de l’autre ,  affection, argent, cadeaux vont se confondre. “Si je suis gaté, je suis aimé”. Le danger est de mettre en parallèle le nombre de présents offerts et le sens de la valeur symbolique du don, du geste d’offrir.

2- le plaisir de faire plaisir :

Le don de cadeaux repose sur une base de gentillesse et de bienveillance : offrir un cadeau à quelqu’un a un effet surprenant sur notre santé physique et mentale. Cela augmente le niveau d’énergie et amplifie les sentiments d’amour et de bonheur.  En faisant plaisir à l’autre, nous nous faisons en réalité plaisir. Pour le cerveau, c’est comme si nous recevions nous même un cadeau. 

3- attendre un cadeau en retour :

Cela est tabou ou inconscient, mais parfois nous offrons un cadeau dans l’espoir d’en recevoir un en retour. L’idée est de construire une relation équilibrée entre le donner et le recevoir.

4- montrer qu’on est là pour l’autre : 
Un synonyme du mot cadeau est le mot “présent”. Cela signifie être là pour l’autre dans une temporalité dédiée et choisie. En offrant un présent, nous voulons dire à l’autre que nous nous offrons tel que nous sommes, pour lui.
4- le cadeau pour faire passer un message :
Offrir un cadeau c’est l’idée de rentrer dans la relation de faire “ami-ami”. En réalité on peut aussi offrir un présent pour se dédouaner, se déculpabiliser, par intérêt ou encore pour remercier.
 

Maman de 2 enfants, je suis à bout!

Celia est la maman de 2 enfants de 3 ans et 18 mois. C’est une maman heureuse mais à bout. Fatiguée, énervée, elle a du mal à accepter son quotidien. Entre culpabilité, peur du burn-out et résignation, elle nous raconte son histoire sur  le blog à la manière d’une « journal-therapie ». Merci pour ce témoignage. 

“Je m’appelle Célia, j’ai 34 ans. J’ai toujours voulu être maman. Dès mon plus jeune âge, je me suis toujours projetée dans ce rôle là. Je m’imaginais épanouie, aboutie, accomplie. J’ai rencontré mon compagnon il y a 4 ans. Tout de suite, je lui ai parlé de mon désir d’enfant. J’allais avoir 30 ans, c’était le bon moment. Je suis immédiatement tombée enceinte de Mila, puis 15 mois plus tard de Léo. Je suis aide soignante. Pour profiter au maximum de mes enfants, j’ai souhaité bénéficier d’un congé parental . Je suis donc mère au foyer : mon quotidien c’est les enfants, le ménage, les courses, les siestes, les repas, les bobos… je l’ai voulu et j’aime être chez moi mais par moment, je suis à bout ! surtout depuis l’arrivée de mon dernier. J’ai peur de faire un burn-out.. et je culpabilise. Car j’ai tout pour être heureuse.

J’ai l’impression de ne plus exister en tant que femme. Je n’ai pas forcément d’envie particulière, je crois que j’ai juste besoin de calme et de silence. Pouvoir me laver sans me dépêcher, passer du temps sur les réseaux, lire… même me laver tout court. J’ai besoin de dormir une nuit entière, je rêve d’une grasse matinée….

Mon mari rentre tard. Il arrive pour le coucher des enfants . Un grand moment !

J’aime mes enfants mais je suis à bout!

Mes enfants ont seulement 18 mois d’écart et sont très demandeurs . Je trouve que je n’arrive pas à leur donner assez d’attention tellement je suis débordée par moment. Je culpabilise de ne pas être la maman que j’imaginais. Ce que je trouve le plus difficile? gérer les cris. Ils ne s’expriment que de cette façon comme ils ne savent pas encore parler. Du coup, qu’ils soient énervés, contents ou qu’ils veuillent quelque chose, ils crient.

J’ai l’impression de passer mon temps à râler sur tout le monde… Je ne me reconnais plus…

Il faut aussi gérer les journées à 1000 à l’heure, même quand on n’a pas eu son quota de sommeil : avec 2 enfants en bas âge il y en a toujours un qui se réveille la nuit.

J’ai hâte qu’ils  grandissent un peu, qu’on puisse retrouver des activités familiales comme aller la plage sans que ce soit l’expédition, manger au restaurant ou faire une sortie autre que le parc près de la maison.

Ma charge mentale me pèse…

Dès que nous partons en balade, je dois penser à tout et pour tout le monde. J’ai l’impression de ne pas profiter. Mais même si en ce moment je trouve ma vie compliquée, c’est aussi grâce à eux que je suis heureuse. Mes enfants vont bien, nous rions beaucoup. J’ai cette chance de partager leur quotidien et les voir grandir.

Cependant, je n’arrive pas à relativiser. Je me demande parfois si je ne souffre pas d’une dépression. J’ai peur du burn-out. Je pleure souvent, mon mari ne comprend pas. Cela me permet de vider mon trop plein d’émotions. Tous les soirs, je me dis que je devrais reprendre une activité autre que les enfants. Le matin, j’oublie tout et je reprends ma journée.

Je n’ai pas envie de donner l’impression que je me plains.  Je culpabilise déjà tellement. Quoi qu’il en soit,  livrer mes émotions, mes ressentis me fait du bien. Je pense consulter une psy…
Je me dis qu’un jour, ils seront grands et que je serais “peut-être” nostalgique de cette période.”

L’orthorexie ou l’obsession du manger-sain

Pour certains, manger sain est devenu une véritable obsession. Régime alimentaire strict, rituels, sélection drastique des aliments : ce qui pourrait paraître un mode de vie bon pour la santé,healthy peut rapidement tourner en trouble du comportement alimentaire.

Nous parlons alors d’orthorexie (du grec orthos : correct et orexis : appétit) : c’est à dire l’obsession du manger-sain.

 

Les personnes souffrant d’orthorexie sont angoissées à l’idée de manger de la nourriture qu’elles jugent mauvaise. Cette angoisse génère la mise en place de rituels visant à sélectionner et préparer la meilleure alimentation possible.

1- Qu’est ce qu’est lorthorexie ?

Lorsque la quête du “manger sain” devient une obsession nous pouvons parler d’orthorexie.

Ce trouble alimentaire est souvent minimisé car il se développe par des personnes prônant la bonne santé, le bien être , les recettes healthy, le soin de soi et de son corps. A la base, ce mode de vie se base sur une alimentation équilibrée. Ce qui est bien évidemment une bonne chose. Cependant, ce qui inquiète, c’est la dérive vers un mode de vie obsessionnel, un trouble alimentaire ou même un TOC.

2- Quels signes peuvent alerter ?
  • Régime alimentaire dichotomique: les aliments sont classés de façon binaire : comme bons ou mauvais/ sains ou toxiques 
  • Analyse de la composition des aliments : chaque étiquette est détaillée, étudiée, scrutée 
  • Absence de plaisir : les repas ne sont plus synonymes de plaisir ou de bons moments 
  • Discours moralisateurs et rigides sur l’alimentation saine : pas de sucre, légumes bio…
  • La qualité est plus important que la quantité 
  • Aversion pour certains types d’aliments
  • Obsession d’une nourriture saine
  • Calcul des apports nutritionnels des aliments
  • Planification des repas pour maîtriser le régime alimentaire 
  • Refus de manger à l’extérieur de chez soi
  • Création de règles personnelles

Quand l’alimentation santé devient une maladie, il est urgent d’en prendre conscience, pour retrouver  le plaisir  de manger sain et équilibré tout en profitant de la vie.

Je peux vous accompagner…

Je souffre d’un Covid long

Eléonore a 54 ans. Banquière, elle a deux grands enfants.  En avril 2020, elle contracte le Covid. 2 ans et demi après, elle a toujours des symptômes : elle souffre d’un Covid long. Elle nous raconte son histoire sur le blog à la manière d’une « journal-thérapie ». Merci pour ce témoignage.

“Tout a basculé en Avril 2020, quand j’ai contracté le Covid-19. Nous sommes en plein confinement. Je suis banquière. Je n’ai aucune comorbidité. Je suis donc placée 3 jours en télétravail mais je me rends   aussi à la banque : je suis “essentielle”. Un matin, je me sens fiévreuse, fatiguée. J’ai mal à la tête. J’ai le covid 19. J’ai peur, nous n’avons aucun recul, les infos sont inquiétantes. Je m’isole.

2 ans et demi après, je ne peux toujours pas reprendre le travail.

J’ai un Covid long :

Fatigue intense, vertiges et tachycardie font désormais partie de mon quotidien. Je souffre aussi d’hyperthermie, avec une température corporelle qui dépasse régulièrement les 39 degrés. Je peux me sentir mal d’un coup et devoir m’allonger immédiatement. De ce fait, je ne peux plus conduire. 

Je souffre d’un covid long : je ne suis plus contagieuse mais j’ai conservé les symptômes.

Heureusement, j’ai la chance d’être suivie par des spécialistes qui m’accompagnent pour traverser cette épreuve. Je consulte aussi une psy. Je suis dévastée physiquement mais aussi psychiquement.

Ma vie en suspens :

 

Je suis usée physiquement et moralement. Je suis en arrêt maladie depuis avril 2020.  je n’arrive plus à   me projeter dans l’avenir. Tout est mis en suspens, je ne peux pas reprendre mon travail. 

À 54 ans, c’est difficile à accepter. C’est terriblement frustrant et insécure. Je me sens impuissante.  j’essaie de me bouger, mais je ne vois aucune amélioration pour l’instant.

L’injustice :

Pourquoi moi ? j’étais sportive, en bonne santé. J’étais hyper active, mince et surtout aucune pathologie ni comorbidité. Certains ont un petit rhume avec le Covid, moi je suis malade depuis deux ans et demi. Je ne comprends pas, je trouve cette situation terriblement injuste.

La peur

Je suis tout le temps fatiguée. La chaleur de l’été a été très difficile à gérer. J’ai même cru un moment que j’avais encore attrapé le Covid ! 

 Je prends du Doliprane tous les jours.  En effet pour le moment, il n’y a pas vraiment de médicament pour traiter le Covid.

Je suis cloitrée chez moi, je n’ai presque aucune vie sociale :  j’ai peur de l’attraper à nouveau.

Je ne me reconnais plus :

J’ai beaucoup maigri, J’étais déjà mince mais désormais je pèse 48 kg

C’était mon poids lorsque j’avais 25 ans ! Ma vie se résume à Netflix, médecin et psy. Je ne peux que la remercier. Ma psy m’ écoute,  me comprend, ne me juge pas. Mes séances sont ma seule bouffée d’air et de plaisir.

Mon cas n’est pas isolé. Je sais que je ne peux qu’aller mieux. Mais quand?”

 

“J’ai 28 ans, et j’ai un cancer du sein”

Julie a 28 ans. Elle a une petite fille de a 2 ans et demi. Il y a 2 ans, elle a appris qu’elle était atteinte d’un cancer du sein.  Elle nous raconte son histoire sur le blog à la manière d’une « journal-thérapie ». Merci pour ce témoignage.

« Au départ, en septembre 2020, j’ai simplement senti une petite douleur en bas de l’aisselle. Je me préparais pour mener ma fille à la crèche  et je me suis simplement dit que j’en parlerais à ma gynécologue lors de mon rendez-vous pour le contrôle du stérilet.

En octobre, ma gynécologue sent effectivement cette masse, elle est très douloureuse au toucher et elle préfère me faire passer une échographie qui montre une boule. Je fais donc une mammographie,  puis une biopsie, pour vérifier et finalement confirmer qu’il s’agissait bien d’une tumeur cancéreuse. J’avais un cancer du sein à 28 ans. Les statistiques d’avoir un cancer du sein à mon âge sont infimes et pourtant ça m’est tombé dessus.

J’avais le cancer du sein

Mon conjoint était avec moi quand je l’ai appris : on a pleuré ensemble. Nous étions sonnés. Nous sommes allés chercher notre fille. C’était le jour de ses 6 mois.

On l’a annoncé à nos parents, nos amis, à mon patron, puis mes collègues de travail.

J’ai commencé les traitements de chimiothérapie : 6  au total

Avec une toute petite fille c’était vraiment difficile, mais mon conjoint et mes parents s’occupaient d’elle. Je restais 2 jours chez mes parents après chaque traitement. Ma maman s’occupait de moi, faisait à manger, cela me permettait de reprendre des forces.

Mes cheveux sont tombés. Je me suis demandée si je voulais mettre une perruque. Non, un joli foulard me convenait.

C’est difficile d’avoir un cancer quand on est jeune, mais le positif c’est qu’on est quand même assez en forme pour vivre les effets secondaires de la chimiothérapie.

La première chimio, je l’ai trouvée difficile : c’était l’inconnu, je ne savais pas à quoi m’attendre. Je n’aurais jamais pu imaginer pouvoir rester si active. J’avais arrêté de travailler, mais je pouvais gérer ma maison, m’occuper de ma fille, boire des verres avec mes amies.

Même dans le négatif, je tentais de trouver du positif. 

J’avais un bébé. Je n’avais pas le temps de m’apitoyer sur mon sort.

J’ai eu une mastectomie totale du sein droit. Les médecins ont préféré tout enlever pour ne pas prendre de risques. Je me suis sentie en sécurité de me faire enlever la tumeur.

Pendant la chimiothérapie et la radiothérapie, j’étais sûre que j’allais m’en sortir. C’était mon cas, et c’est le « après » que j’ai trouvé plus difficile. Pendant la maladie et les traitements, on se bat pour s’en sortir, mais après il ne reste plus qu’à espérer de pas avoir de récidive.

J’ai consulté une thérapeute

Cela a été ma meilleure décision. Ma psy était neutre et à l’écoute.  Elle savait ce par quoi je passais, les statistiques, le processus, etc. Ce serait mon conseil pour les personnes vivant la même chose que moi : aller consulter. Je la voyais tous les 15 Jours. Je parlais de mon cancer du sein mais aussi de mes doutes, de mon couple, de ma fille, de ma peur de l’avenir…

Petit à petit, j’allais mieux. J’ai donc espacé les séances.  Ces moments restent encore aujourd’hui précieux pour moi.

Aujourd’hui, je suis censée être en rémission. Cependant, je vis dans la peur. Dès que j’ai une douleur quelque part, je me demande toujours si le cancer est en train de revenir.  le temps est mon meilleur allié.

Je continue de consulter

C’est comme mon filet de sécurité.

Je n’ai plus mes règles, j’ai  des bouffées de chaleur : je suis comme une jeune ménopausée. Aujourd’hui, j’aimerais avoir un nouvel enfant. Le processus sera compliqué mais je me projette, je vis!”